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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

10 - Ce manoir nargue les ouvriers

Ce matin, Inès est dans tous ces états. Elle sent que c’est le grand jour. Elle va enfin voir en entier son héritage. C’est tout au moins ce qu’elle veut croire. Sous la douche, elle chante, se frictionne. La veille elle avait pris un bon bain en rentrant. Mais ce matin, elle se sent différente. Est-ce la conversation qu’elle a eue avec Alain et Philippe, lorsqu’elle leur a montré la fameuse lettre du cousin ? Ou bien lorsqu’Alain est venu dans sa chambre pour avoir des renseignements complémentaires sur la famille Plantin-Caillé ?

Elle lui a montré les documents du notaire, prouvant sa généalogie avec le fameux cousin. Alain décide de faire des vérifications. Il scanne les documents. Puis ajoute les diverses photographies trouvées, ainsi que les renseignements sur ordi-portable. Par Wifi il relit les renseignements à son bureau. Sa secrétaire s’occupera des données. Il promet à Inès, qu’elle aura son arbre généalogique le plus rapidement possible. Ainsi elle connaîtra la vérité sur sa famille. Qu’elle soit la descendante, direct ou un hasard de la vie, qu’elle serait la descendante d’un homonyme, pour Inès, cela importait peu, mais la vérité serait établie. À cause de cette découverte, malgré la fatigue, ou à cause, d’elle elle a très mal dormi. L’eau tiède de la douche fouette sa peau. C’est le délice de la matinée.

  • Zut ! je suis en retard dit-elle en criant presque.

Elle se presse, car le responsable des travaux va l’attendre sur la place de l’église. Ses amis l’attendent pour le petit déjeuner également. Elle dévale les escaliers. Lorsqu’elle arrive Philippe et Alain discutent en l’attendant. Tous trois avalent leur croissant et leur jus d’orange, plutôt qu’ils ne le mangent et le dégustent.

  • Vous ne m’attendez pas, j’ai rendez-vous place de l’église, avec le charcutier, il a préparé le panier pour la journée pour nous tous. Et Aussi avec Monsieur Lavoie Pierre pour ce fameux camion-citerne.
  • Qui-est-ce ?demande Philippe
  •  Le chef des ouvriers que nous employons. Répond Inès
  • Vous ne nous aviez pas dit comment il s’appelle ! Vous l’appeliez toujours Monsieur !

Déçu et boudeur ce pinçant les lèvres.

  • Alors vous allez arriver tard au domaine.

Répondent-ils étonnés.

  • Oh ! à peine une heure après vous. Je serais avec vous pour le casse-croûte des ouvriers ;

Leur assure-t-elle rassurante

  • Comment cela est possible ? interroge Alain surpris.
  • Monsieur Lavoie à téléphoner à une société, et il l’a commandé. Renseigne Inès.
  • Mais vous avez payé Inès ? demande Philippe inquiet.
  • J’ai seulement donné un acompte avec ma carte !

devant l’expression des visages de ces amis elle les rassure.

  • Avec mon IPAD, j’ai pris contact avec la société, et confirmé la commande. Monsieur Lavoie était à mes côté pour m’expliquer les termes. Il doit aller le chercher et me prendre place de l’église.

Devant l’expression de ses amis, elle les rassure à nouveau en leur disant :

  • C’est un homme sérieux, que le notaire m’a présenté. Il pourrait-être mon père ! dit-elle en riant.

Effectivement, une heure plus tard, Inès est au domaine avec non seulement le camion-citerne, mais aussi tout le nécessaire pour faire le ménage dans la maison du cousin. Mais aussi de quoi changer ses vêtements, et faire une toilette d’urgence, étant donné la saleté des lieux, et aussi une armoire à pharmacie avec le nécessaire pour les urgences Elle a ramené la quincaillerie que lui avait demandé Roger.

Une fois tout déposé, elle va rejoindre les ouvriers avec Monsieur Lavoie.  À leur grande surprise, la grille séparant le manoir du reste de la propriété est ouverte et une grande plateforme est mise à nue. Comme une sorte de parvis

  • Inès !

S’écrient joyeusement les jeunes gens. Ils sont tellement soulagés en voyant arrivé leur amie. Elle est si heureuse, qu’elle communique sa joie de vivre.

  • Incroyable ! 

Réplique la jeune fille. Elle saute de joie comme une petite fille. Sa surprise est si grande.  Ils sont si proches de ces ruines !

Après quelques instants, elle redevient sérieuse. Elle s’inquiète. Demande

  • Pourquoi vous arrêtez-vous ?
  • Nous avons faim et soif ma chère,

Intervient Philippe en riant.

  • Ce n’est que çà ? Alors pas de problème, je vous apporte un casse-croûte, et une boisson fraîche.

Elle précise

  • J’ai tout déposé dans la maison du cousin. Quand j’aurai fini de nettoyer, nous mangerons sur la table, j’ai apporté des chaises de camping par sécurité. Comme cela nous serons au frais. Les murs sont si épais, que l’intérieur reste frais. Mais en attendant, je vous apporte un panier, nous dégusterons sur l’herbe.

Quelques minutes plus tard, elle revient vers eux avec Pierre. Tous sont assis en tailleur autour du panier. Ils se jettent littéralement avec gourmandise sur ce qu’a apporté Inès. Le fameux jambon vendéens et le saucisson à l’ail. Ce fut d’abord le silence et le son du pain mâché des ouvriers, les glouglous des ouvriers buvant leurs fillettes de rosé frais. Ils terminent avec un café du thermos. Philippe, Alain et aussi Inès se régalent de Schweppes agrume frais. Après une pause d’une demi-heure, le soleil monte et ses rayons commencent à chauffer sérieusement. Pourtant il n’est que dix heures ! Pierre commande à l’un de ses employés.

  • Roger, vous aller aider Mademoiselle Inès dans la maison du cousin.
  • Mais pourquoi ? interroge l’homme
  • Parce qu’il y a des choses qu’elle ne peut déplacer, ni des portes lourdes aux gongs et serrures rouillées. Il faut également déplacer des meubles et certains d’entre eux, il faudra les réparer. Tu as su conseiller Mademoiselle,  alors tu l’aideras à remettre la maison en ordre.
  • Bien Pierre ! répond Roger bougon.
  • Je t’assure, ce n’est pas un cadeau pour fillette. Tu verras bien. Je suis sûr, que tu seras content ce soir. Et puis, si l’on a besoin de bras en urgence, on vous appelle sur le mobile.

Lui assure Pierre.

  • Maintenant voici où nous en sommes.

Intervient Philippe.

  • Nous nous sommes arrêtés ici, car c’est l’abord d’un fossé. Les plantes d’eau, l’ont envahi. Comme vous pouvaient le voir, elles sont bien vivaces. Probablement ce fossé doit être un marécage maintenant. Alain et Félix précisent, qu’il faut utiliser la pelleteuse. Mais avant il est prudent de nettoyer sur dix à quinze mètres les abords du fossé. Quand pensez-vous ?
  • Hé bien pour des nouveaux vous avez de bonnes idées.

Leur dit Pierre

  • Oh, c’est l’idée de Félix ! Moi je n’’ai seulement fait qu’approuvé.
  • Hé bien messieurs, je crois que nous viendrons à bout de ce chantier titanesque. Je n’aurai jamais pu y croire, si vous n’étiez pas ici !
  • Bon, je vous laisse et Roger m’accompagne. À tout à l’heure pour le repas à midi-trente.
  • Bien mademoiselle.

Répondent-ils en cœur. À suivre…

10 - Ce manoir nargue les ouvriers
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F
c'est un très gros chantier
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M
Oui, il est pratiquement pharaonique.