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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Claire leur amie a des soucis

 

Le soir même, accompagnant Inès au restaurant de l’hôtel, Philippe lui parle de son souci,

  • Avez-vous des nouvelles de Claire ? Elle devait nous rejoindre ce week-end. Et elle est non seulement pas venue, mais surtout elle n’a pas téléphoné.

Et il ajoute

  • Je lui ai réservé et payé une chambre. Pourquoi ne m’a-t-elle pas appelé ?
  • Nous devions lui dire où nous logions, l’avez-vous fait ?

Répond Inès. Arrivé à la salle, Alain les attends stoïque en regardant la carte du menu.

  • Alors ! le menu vous convient ? s’enquit Philippe
  • Oui, car je prends le menu spécial Vendée. Il n’y a pas beaucoup de différence, de chez moi. Nous aussi nous étions vendéens avant la révolution.
  • Ah oui ?... s’étonne Inès avec un regard  interrogatif attendant les explications.

Seulement, Philippe est pressé, il a un pressentiment. Claire est fiancée à un jeune artiste-peintre jaloux. Il appelle le serveur et lui dit :

  • Servez-moi un menu express, une salade composée et un café, j’ai un travail urgent. Servez à mes amis ce qu’ils demandent, vous mettrez le tout  sur ma note

Puis se tournant vers Alain et Inès

  • Mes amis commandez vos menus, vous discuterez après mon départ.
  • Pourquoi, que vous arrives-t ‘il Philippe ?
  • Je dois téléphoner à une amie. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis inquiet pour elle.
  • Vous m’expliquerai ce qui se passe, si c’est la personne que je crois.

Lui demande Inès

  • Oui bien sûr, ma chère Inès.
  • Que puis-je vous servir ?

Demande le serveur. Inès répond

  • Le menu spécialité vendéenne du jour
  • Et moi, le menu à soixante Euros.
  • Bien, Messieurs, mademoiselle.

Le serveur fait diligence. Il revient avec l’assiette de salade composée.

  • Pour vous, sera un peu plus long.

Dit le serveur et il ajoute

  • Je vous sers un apéritif en attendant ?
  • Que nous proposez-vous ?

Demande Inès

  • Avec ce menu, je vous conseille la trouspinette
  • D’accord font les deux jeunes gens.

Inès, est curieuse. Et puis connaître la province de ses origines, lui fait perdre toutes prudences. Ainsi ils commandent d’après la carte

  • Jambon Vendéen pour Inès
  • et La gogue pour Alain
  • Suprême de saumon à l’oseille / purée de pommes de terre pour Inès
  • et le ragoût de Margates. Pour Alain
  • Qu’est-ce les Margates ? demande intriguée Inès
  • Des encornets de seiches

Explique le serveur, avant que ne puisse expliquer Alain.

  • Extraordinaire !

dit-elle heureuse et elle ajoute.

  • Comment a-t-on pu me cacher ces spécialités régionales ? Pourtant ma grand-mère, devait les connaître !

Philippe les quitte, lorsqu’Inès et Philippe  commencent le plat principal. Alain reprend la conversation au plus grand plaisir d’Inès.

  • Jusqu’à une certaine époque, les vendéens cachaient leur origine. Car, s’ils parlaient de l’appartenance vendéenne, et surtout leurs souches chouannes, ils étaient rejetaient de la société, dites républicaine laïque. Lui explique Alain
  • Mais maintenant, ce n’est plus les cas ? s’interroge Inès anxieuse
  • En principe non. Seulement il reste quelques brides, d’idiots qui en sont encore là. Ah ! notre fromage arrive.

 S’exclame Alain soulagé en voyant le serveur arrivé. Puis sur un ton confidentiel il dit au serveur :

-. Vous ne mettrez que vingt Euros sur la note de Monsieur Bouvreuil. Je paierai le complément.

  • Bien Monsieur Lépervier.

Inès dans toutes ses pensées dit amusée

  • Son nom est amusant : trois cornes de Vendée !

Ne put s’empêcher de chuchoter en riant Inès. Pourtant, elle se régale. Elle apprécie le dessert. Des  poires à l’angevine.

Le menu est arrosé de cidre. Le repas terminé, ils vont au salon pour finir la soirée prendre un café accompagnée d’une fine poire. C’est ainsi, qu’Alain, pu raconter la Vendée à Inès. Il survole la période chouanne. Il sait qu’ainsi, elle comprendra pourquoi, les vendéens, sont peu bavard, fougueux, fidèle, têtus, très travailleurs, qu’ils soient manuels ou intellectuels.

Il raconte à Inès, complètement envouté, buvant les mots d’Alain.

  • « La Vendée est célèbre dans l’Histoire de France pour les Guerres de Vendée durant la Révolution. Elle vit en effet s’affronter paysans insurgés (les Blancs) et armées révolutionnaires (les Bleus) pendant plusieurs années, en un conflit qui fut la cause de centaines de milliers de morts et qui marqua durablement l’imaginaire vendéen. Il faut toutefois dissocier pour partie le territoire de la (Vendée militaire) qui s’étend dans les bocages (. Massif armoricain) du Sud de la Loire (Sud de la Bretagne, Sud de l’Anjou et un grand quart Nord-Ouest du Poitou avec Cholet pour épicentre), du département de la Vendée basé et conçu à partir du Bas-Poitou. Il faut aussi dissocier les Vendéens des Chouans, la Chouannerie étant au Nord de la Loire. »

Après un temps d’arrêt, il commande une seconde fine pour eux deux. Il continue en parlant de la création de la ville de Rochefort. Sa ville natale. Il raconte avec fougue et en oublie le vouvoiement.

« Le décret impérial du 25 mai 1804 (5 prairial de l’an XII) pris par Napoléon Ier, alors premier consul de France, dispose le transfert de la préfecture de la Vendée de Fontenay-le-Comte à La Roche-sur-Yon. Naît alors une ville moderne dessinée par les ingénieurs Cormier et Valot sous la forme d’un pentagone possédant un plan en damier organisé autour d’une vaste place civique.

Le 8 août 1808, face à la lenteur des travaux de construction de « sa » ville, Napoléon Ier s’y rend et devant les travaux dira : « J’ai répandu l’or à pleines mains pour édifier des palais, vous avez construit une ville de boue » (car Emmanuel Crétet, son ministre de l’intérieur et directeur des Ponts et Chaussées, avait décidé sans son avis de la faire reconstruire par François Cointeraux premier spécialiste du pisé).

Certains travaux seront finis après la chute du premier Empire, comme l’Église Saint-Louis, commandée en 1804 et terminée en 1829.

La ville s’est développée petit à petit, jusqu’à atteindre les limites du territoire de la commune.

Cas unique en Europe, La Roche-sur-Yon a changé 8 fois de nom en moins de 70 ans :

La Roche-sur-Yon (avant le 28 août 1804)

Napoléon (pendant le Premier Empire)

La Roche-sur-Yon (une quinzaine de jours en 1814)

Bourbon-Vendée (pendant la Restauration d’avril 1814 à avril 1815)

Napoléon (d’avril à juin 1815 Cent-Jours)

Bourbon-Vendée (de juin 1815 à 1848 Seconde Restauration)

Napoléon (de 1848 à 1852 Deuxième République)

Napoléon-Vendée (pendant le Second Empire)

La Roche-sur-Yon (depuis 1870).

La ville fête en 2004 le bicentenaire de sa fondation par Napoléon Bonaparte. »

  • Tu vois nous avons fêté son bicentenaire toute l’année deux mille quatre. Depuis le bicentenaire de sa création par Napoléon 1er, le cinq prairial an douze, soit le vingt-cinq mai mille huit-cent quatre. La singularité première de ma ville nouvelle décrétée par Napoléon réside en son tracé géométrique en forme de pentagone, son maillage en forme de grille (ou damier) et sa division en quatre quartiers organisés autour d’une grande place centrale. 

 Puis complète en disant :

  • Le passé légendaire de la Vendée est interprété chaque été au Puy du Fou.
  • Merci Alain, pour cette soirée de détente et d’histoire de la Vendée.
  • Que venez-vous faire au salon mon cher Philippe.

En voyant son ami

  • Je chercher Inès, pour lui donner des nouvelles de son amie. Comme vous n’étiez pas dans vos chambres, j’ai conclu que vous étiez toujours en bas. J’espérais vous trouver à la terrasse, à prendre l’air frais.
  • Nous, nous préparions à y aller.

Lui annonce Inès

  •  Allons-y

Décide Philippe enjoué. Tous trois vont sur la terrasse

  • Claire, va mieux.
  • Elle est malade ?

S’inquiète Inès.

  • Elle a eu un grave problème avec André son fiancé

L’informe Philippe

  • Que lui avait-il fait cette fois ?

Demande Inès de plus en plus inquiète.

  • Il est coutumier de violence ?

S’informe Philippe.

  • Oui, de temps en temps. Il est si jaloux !

Dit-elle au bord des larmes.

  • Ne vous inquiéter pas, j’ai chargé mon père de s’occuper de l’affaire. Il va demander à une de ses amies, de l’épauler.

La panique s’empare de la jeune fille, elle conclut d’elle-même

  • Elle est donc à l’hôpital ?
  • Oui, et son agresseur est en prison.
  • Mais pourquoi ne l’a-t-elle pas quitté à la première gifle !

Dit-elle en criant presque.

  • Elle va bientôt sortir de l’hôpital. Mais elle ira d’abord chez sa mère. Il lui faut quitter son travail également. Elle va refaire sa vie, en province. Elle sera épaulée par  une association spécialisée, et nous.

Pour compléter son information.

  • Où ira-t-elle ?

Demande-t-elle ulcérée.

  • Père avec Maitre Claudine Martin s’occuperont de tout.
  • Merci Philippe.
  • Tenez en attendant, pour nous détendre, allons faire un petit tour dans cette ville ; Nous allons faire sa connaissance de nuit.

Inès sourit tristement. Philippe lui prend la main et lui dit tendrement.

  • Demain au petit déjeuner, je vous ferez part d’une bonne nouvelle.
  • Cela concerne le domaine ?

Interroge Inès les yeux larmoyants

  • Oui

Répond Philippe

  • Mais nous verrons cela demain, ce n’est pas une urgence pour l’instant. Chaque chose à son temps. Là aussi, vous devez être présente. Vous pourrez dormir sur vos deux oreilles Il n’y aura pas de problème.
  • Ah ! au moins une chose qui va dans le bon sens !

Murmure-t-elle.

  • Oui votre héritage, est plus prometteur que prévu.

Précise le jeune homme

  • Merci mon ami.

Répond la jeune fille reconnaissante, sans faire attention aux derniers mots. L’alcool et les problèmes de Claire embrume son esprit.

  • Mais Alain, devra s’activer demain. Dit Philippe taquin
  • Ah bon ?

Répond interloqué Alain

  • Bonne nuit à tous les deux
  • Bonsoir Alain
 Claire leur amie a des soucis
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F
une belle région la Vendée
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M
Oui, ce pays est la région souche de ma mère.