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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

L'histoire de la fête du 1er mai

Le muguet du 1er mai : fête du travail

Le 1er Mai, les gens s'offrent un joli petit brin de muguet. C’est cette délicate fleur en forme de clochettes blanches qui sent bon l'arrivée du printemps. Il paraît même que c’est un porte-bonheur censé apporter chance et joie jusqu'à l'année d'après.

Le muguet est une petite fleur blanche de printemps. Selon la tradition, le 1er mai, on offre un brin de muguet aux gens que l’on aime. Le muguet est une fleur "porte-bonheur". La tradition dit qu’elle apporte : Bonheur et santé jusqu’à l’année suivante.  Au printemps, les clochettes du muguet sont blanches, alors que l’été, elles sont rouges.

Origine et la tradition du muguet du 1er mai

Le muguet est une fleur "porte-bonheur" qu'on offre habituellement le 1er mai, jour de la fête du travail. Cette tradition date de 1561, année où le roi Charles IX décida d’en offrir à toutes les dames de la cour. Comme il en avait reçu à cette même date, l’idée lui plût et c’est lui qui lança cette bonne habitude !

Le nom latin du muguet est : convallaire mailais. En anglais on l'appelle: Lily of the Valle, c'est joli, non ? Pour cueillir un brin de muguet il est préférable d'utiliser des ciseaux car il faut faire attention de ne pas arracher sa tige souterraine. Dans certaines régions cette fleur est protégée. Si on arrache ses "racines" ou plus exactement ses rhizomes qui portent les racines, le muguet ne pourra plus refleurir au prochain mois de mai.

Le muguet est une fleur du printemps. Elle se plante en automne et fleurit en avril et en mai. Faire pousser le muguet  pour le 1er Mai

Cette petite plante aux jolies clochettes parfumées, porte bonheur et  illumine le mois de mai ! Le muguet fleuri en avril et mai seulement. Il est très facile à faire pousser, mais attention il faut le manipuler avec précaution, car ce si joli muguet est très toxique !

Pour faire pousser le muguet tu as le choix entre : acheter des racines de muguet dans un magasin de jardinage, ou replanter un muguet en pot que tu as acheté ou que l'on t'a offert.

Pour que le muguet fleurisse au jardin au mois de mai, c'est en octobre qu'il faut mettre les racines (griffes) En terre en espaçant chacune de 8 à 10 cm, la pointe vers le haut. Puis recouvre d'un peu de terreau et arrose abondamment.

Si l’on replante un muguet en pot : Il faut le mettre en terre au printemps. Et l'arroser régulièrement (une fois par semaine si il n'a pas plu).Normalement il devrait refleurir l'année prochain, ou au pire l'année d'après et surtout il va se multiplier !

Le muguet préfère pousser dans un endroit frais et un peu ombragé. Sous un arbre il est heureux. Si on le fait pousser en pot, dans une jardinière, veillez également à ce qu'il y ait plus d'ombre que de soleil.

Le 1er mai en France

En France, dès 1890, les manifestants du 1er mai ont pris l'habitude de défiler en portant à la boutonnière. Un triangle rouge. Celui-ci symbolise la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil,

Le triangle est quelques années plus tard remplacé par la fleur d'églantine. En 1907, à Paris, le muguet, Symbole du printemps en Île-de-France, remplace cette dernière. Le brin de muguet est porté à la boutonnière avec un ruban rouge (*). Les syndicats français unis pour le défilé du 1er mai 1936 (archives nationales) Le 23 avril 1919, le Sénat français ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant, à titre exceptionnel, une journée Chômée.

Les manifestations du 1er mai 1936 prennent une résonance particulière car elles surviennent deux jours avant le deuxième tour des élections législatives qui vont consacrer la victoire du Front populaire et porter à la tête du gouvernement français le leader socialiste Léon Blum.

C'est pendant l'occupation allemande, le 24 avril 1941, que le 1er mai est officiellement désigné comme la Fête du Travail et de la Concorde sociale et devient chômé. Cette mesure est destinée à rallier les ouvriers

Au régime de Vichy. Son initiative revient à René Belin. Il s'agit d'un ancien dirigeant de l'aile socialiste de la CGT (Confédération Générale du Travail) qui est devenu secrétaire d'État au Travail dans le gouvernement du maréchal Pétain. À cette occasion, la radio officielle ne manque pas de préciser que le 1er mai coïncide avec la fête du saint Patron du Maréchal, Saint Philippe (aujourd'hui, ce dernier est fêté le 3 mai) ! En avril 1947, la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération qui fait du 1er mai un jour Férié et payé... mais pas pour autant une fête légale. Autrement dit, le 1er mai n'est toujours pas désigné Officiellement comme Fête du Travail. Cette appellation n'est que coutumière.....Qu’elle soit interdite où fériée, cette journée de luttes internationale puise son origine dans l'histoire du Mouvement Anarchiste, ce qui, au-delà des simples revendications, lui confère une véritable quête d’émancipation et de liberté. Le samedi 1er mai 1886, à Chicago : cette date fixée par les syndicats américains et le journal anarchiste "The Alarma" afin d'organiser un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures, aura des Conséquences inattendues pour la classe ouvrière internationale. La grève, suivie par 340 000 salariés, Paralyse près de 12 000 usines à travers les USA. Le mouvement se poursuit les jours suivants; le 3 mai, à Chicago, un meeting se tient près des usines Mc Cormack. Des affrontements ont lieu avec les "jaunes" et la police tire sur la foule, provoquant la mort de plusieurs ouvriers. Le 4 mai, tout Chicago est en grève et un grand rassemblement est prévu à Hamaren dans la soirée. Alors que celui-ci se termine, la police charge les derniers manifestants. C'est à ce moment-là qu'une bombe est jetée sur les policiers, qui ripostent en tirant. Le bilan se solde par une douzaine de morts, dont sept Policiers. Cela déclenche l'hystérie de la presse bourgeoise et la proclamation de la loi martiale. La police arrête 8 anarchistes, dont deux seulement étaient présents au moment de l'explosion. Mais qu’importe-leur innocence; un procès, commencé le 21 juin 1886, en condamne 5 à mort; malgré l'agitation internationale, ils seront pendus le 11 novembre, sauf Ling qui se suicidera la veille, dans sa cellule. Trois ans plus tard, en 1889, le congrès de l'Internationale Socialiste réuni à Paris décidera de consacrer Chaque année la date du 1er mai : journée de lutte à travers le monde. Le "1er mai" sera d'abord récupéré par la révolution bolchevique, puis par les nazis, et enfin par le régime, de Vichy qui le transformera en "Fête du travail", sans jamais réussir totalement à lui enlever son origine libertaire.

Le 1er mai 1890, à Vienne (département de l'Isère), la population ouvrière répondant à l'appel des Anarchistes Louise Michel, Eugène Thennevin, et Pierre Martin descend dans les rues pour inciter ceux qui travaillent à se mettre en grève. Le cortège arborant drapeaux rouges et drapeaux noirs et chantant "la Carmagnole" ne tarde pas à se heurter aux "forces de l'ordre". Des barricades sont érigées, l'usine d'un patron du textile est pillé, mais les meneurs sont arrêtés. Des grèves spontanées se poursuivront durant une semaine.

De nombreux 1er mai seront marqués par des événements tragiques, comme à Fourmies (France) en 1891, où l'armée tira sur la foule, faisant 10 morts parmi les manifestants.

Le 1er mai 1907, à Paris, durant la manifestation, l'anarchiste russe Jacob LAW, né à Balta en 1887, tire 5 coups de revolver du haut de l'impériale d'un autobus sur les cuirassiers. Arrêté, il sera condamné à 15 ans de bagne en Guyane, d'où il sera libéré le 10 mai 1924. Toujours anarchiste, il publiera, en 1926, ses Souvenirs : "Dix-huit ans de bagne".

Le 1er mai 1936, Espagne, sortie du premier numéro de la revue culturelle et de documentation sociale :"Muerais Libres", organe et porte-parole des militantes anarchistes féminines espagnoles et de leur mouvement d'émancipation M.M.LL. La revue, née deux mois avant que n'éclate la révolution, s'imposera rapidement par la qualité de ses textes et l'esprit révolutionnaire qui l'animera jusqu'en octobre 1938, avant que la défaite ne contraigne les militantes à la mort ou à l'exil.

Le 1er mai 1968, à Paris. Lors de la traditionnelle manifestation, des bagarres éclatent autour du drapeau noir lorsque des communistes tentent d'exclure les anarchistes du cortège.

Le 1er mai 1990, à Paris, la station de métro "Stalingrad" est rebaptisée "Commune de Kronstadt" par le groupe libertaire Commune de Paris." S'il y a faillite des idéologies, ce n'est pas le cas de nos idéaux reposant sur la liberté de chacun, l'égalité pour tous, l'entraide et le fédéralisme autogestionnaire."

Les «trois huit» ainsi s’appelle l’organe officiel d’organisation de la manifestation internationale du 1er Mai. Dans son Édition de 1895, Jules Guesde explique ce qu’il faut entendre par ce qu’il appelle le jour social de huit Heures: «Ce que nous revendiquons, c’est une loi qui interdise de faire travailler plus de huit heures par Jour.» Autrement dit, huit heures de travail, huit heures de repos et huit heures pour s’instruire et cultiver son corps.

Le décret du 2 mars 1848 : Parce qu’«un travail manuel trop prolongé non seulement ruine la santé mais en l’empêchant de cultiver son intelligence porte atteinte à la dignité de l’homme», la IIe République par voie de décret réduit d’une heure la journée de travail. Elle passe à dix heures à Paris et à onze heures en province. Sous la pression du patronat ce décret est abrogé quelques mois plus tard, soit le 9septembre 1848.

1868 : les huit heures aux États-Unis Le gouvernement américain accorde, en 1868, la journée de huit heures à tous les journaliers, ouvriers, artisans, employés par l’administration fédérale.

1884: congress de l’American Federation of Labor à l’occasion du IVe congrès de l’American Fédération of Labor qui se tient à Chicago en 1884, pour la pré-Misère fois dans l’histoire du mouvement ouvrier est lancée l’idée d’organiser une manifestation un 1er mai. Afin d’aboutir à la journée de huit heures. Les congressistes de l’époque ambitionnent d’atteindre leur objectif le 1er mai 1886.

1886 : la grève de Chicago : Le 1er mai à Chicago éclate une grève. Elle sera suivie le 3 mai d’une manifestation des grévistes qui sera violemment réprimée par la police. Le bilan officiel des victimes sera de 6 morts et 50 blessés. Le lendemain, au cours d’une grande manifestation de protestation une bombe est lancée contre les forces de police,

Lesquelles tirent sur la foule. Jamais le bilan exact des victimes ne sera communiqué. En revanche des militants seront par la suite arrêtés, condamnés sans preuve et exécutés.

1889 : le congrès de l’IIe Internationale : C’est à Paris, l’année même du premier centenaire de la Révolution française que blanquistes et guesdistes tiennent au 42, rue Rochechouart, salle des Fantaisies parisiennes, le deuxième congrès de l’Internationale Socialiste. Ce congrès décide qu’il sera «organisé une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d’appliquer les autres résolutions du congrès. Attendu qu’une semblable manifestation a été déjà décidée pour le 1er mai 1890. Par l’Alf, dans son congrès de décembre1888 tenu à Saint Louis, cette date est adoptée pour la manifestation.»

1891 : Fourmies : Dans une petite ville du nord de la France, une manifestation pacifique se rend en cortège à la mairie. La troupe, équipée des tout nouveaux fusils Lebel et Chassepot d’une portée de tir supérieure à deux kilomètres, tire à bout portant sur la foule. Parmi les morts, huit victimes ont moins de vingt et un ans, dont la jeune ouvrière Marie Blondeau et un jeune conscrit du nom d’Édouard Glottaux. Habillée de blanc et les bras couverts de fleurs, Marie Blondeau restera longtemps dans l’imagerie populaire comme une sorte de vierge profane.

1919 : le traité de Versailles : La fin de la Première Guerre mondiale va sonner en deux temps l’avènement de la journée de huit heures. D’abord la loi du 23avril sur les huit heures est publiée au Journal officiel de la République française le 25avril. Ensuite, le 22 juin est signé (pour la France par Georges Clemenceau, par le président Wilson pour les États-Unis et par Lloyd George pour la Grande-Bretagne) le traité de Versailles qui fixe dans son article247 «l’adoption de la journée de huit heures ou de la semaine de quarante-huit heures comme but à atteindre partout où elle n’a pas encore été obtenue». La fin de la guerre est aussi l’occasion de mettre en place la SDN (Société des nations) ainsi que l’Organisation internationale du travail (OIT). Si la SDN a été remplacée, depuis, par l’Onu, l’Oit, elle, a survécu au second conflit mondial. Dès lors les manifestations du 1er Mai porteront d’autres revendications que la journée de huit heures tout

En poursuivant ce grand rêve prolétarien de l’époque: la société libérée du travail contraint. En attendant que le droit à la paresse revendiqué par le gendre de Karl Marx soit établi, le mouvement ouvrier va partir à la conquête des congés payés.

1919 fixe dans son article 247«l'adoption de la journée de huit heures ou de la semaine de quarante-huit heures comme but à atteindre partout où elle n'a pas encore été obtenue» !

Les manifestations rituelles du 1er mai ne se cantonnent plus dès lors à la revendication de la journée de 8 Heures. Elles deviennent l'occasion de revendications plus diverses. La Russie soviétique, sous l'autorité de Lénine, décide en 1920 de faire du 1er mai une journée chômée. Cette initiative est peu à peu imitée par

1926 : la revendication des congés payés : C’est sans aucun doute à l’occasion du congrès que tient la Cgt en 1926 (une partie de ses membres est allée fonder la Cgt-Unitaire) qu’apparaît pour la première fois la revendication des congés payés pour tous les salariés (certaines professions les ont déjà obtenus). C’est également en 1926 que la CGT prend position en faveur des assurances sociales. Une question qui n’avait rien de consensuel puisqu’à l’époque des syndicalistes étaient contre toute cotisation payée par les salariés.

1929 : la montée des périls en Allemagne : Dans l’histoire sociale et politique allemande ce 1er Mai 1929 restera marquée d’une pierre noire. Les manifestations sont interdites à Berlin par le préfet Zoo Siebel. Les manifestants passent outre l’interdiction. La répression sera sanglante. Elle fera trente-trois morts et deux cents blessés. La division entre les communistes et socialistes est à son comble. International du 1er mai. L'horizon paraît s'éclaircir après la première guerre mondiale. Le traité de paix signé à Versailles le 28 juin

D’autres pays... L'Allemagne nazie va encore plus loin ! Hitler, pour se rallier le monde ouvrier, fait, dès 1933,

1936 : le 1er Mai du Front populaire Dans l’histoire du 1er Mai l’année 1936 est certainement une des plus importantes. Plusieurs événements vont la marquer. D’abord dès le mois de mars se tient du 2 au 6 mars le congrès au cours duquel la CGT se réunifie. Ensuite la manifestation du 1er Mai tombe deux jours avant les élections législatives qui vont porter au pouvoir les forces politiques du Front populaire. Enfin après un mouvement de grève mémorable sont signés en juin les accords de Matignon qui légalisent la semaine de quarante heures, les congés payés ainsi que les conventions collectives. L’année suivante le 1er Mai 1937 aura lieu sans doute la plus grande manifestation jamais organisée en France.

1941 : la fête du Travail : Si la notion de fête du Travail n’est pas une invention de la génération des années quarante puisqu’on trouve cette formule sous la plume de Jules Guesde dès 1890, c’est bien le gouvernement de Vichy qui fait du 1er Mai 1941, par la loi Belin, un jour chômé et payé. Le 1er Mai devient «la fête du Travail et de la concorde nationale». L’idée de légaliser cette journée de manifestation internationale sera reprise à la libération mais avec un tout autre but que la promotion de l’ordre corporatiste.

1947 : journée chômée : En avril 1947, sur proposition du député socialiste Daniel Mayer et avec l’accord du ministre du Travail, le communiste Ambroise Croiza, le 1er Mai devient dans toutes les entreprises publiques et privées un jour chômé et payé. Cependant le 1erMai ne sera pas assimilé à une fête légale.

1954 : les manifestations sont interdites : Alors que la guerre d’Indochine se termine pour les autorités françaises avec la partition du Vietnam, une autre guerre, une guerre sans nom commence en Algérie. Elle va durer huit ans. Dès lors les manifestations seront interdites dans Paris. Celle du 1er Mai 1954 se transformera en un rassemblement sur la pelouse de Reuilly. Il faudra attendre quinze années c’est-à-dire 1968 pour qu’à l’initiative de la CGT, à nouveau, le monde du travail se donne rendez-vous dans les rues de Paris pour défiler un 1er Mai. Le cortège partira de la République pour se rendre à la Bastille symbole des libertés recouvrées.

Depuis, les cortèges du 1er Mai ont connu des fortunes diverses. La manifestation la plus importante de l’après-midi 1968 fut probablement celle de 1975, qui fut prétexte à fêter la fin de la guerre de Vietnam.

L'histoire de la fête du 1er mai
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F
le muguet une belle fleur qui sent bon et bien discrète
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M
le bonheur se vit comme ces clochettes dans la discrétion. Les explosions de joie sont éphémères, pas le bonheur, même s'il ne dure qu'un temps. Son souvenir reste.