13 Avril 2014
Ressasser le passé
C’est mourir
Une première fois.
Le regrat d’une amie
Elle m’a quittée trop tôt
Elle se levait tôt
Pour soutenir ses amis.
Le remord pour un mot blessant
Le pardon n’est plus envisageable
Il ronge d’avoir été offensant
Il régente nos nuits insoutenables.
Au fond de nos rêves de domination
Il y a ce bonheur perdu
Là, vient la nostalgie après l’humiliation,
D’un signe il est suspendu.
La contrition pourrait-être l’action
Que l’on voudrait transformer
Mais sans crier gare, elle devient fiction,
Alors tout est tristement déformé.
Les larmes sont la lessive,
D’un chagrin venu du passé,
Parfois, elles sont défensives,
Pour ne pas paraitre dépassées.
Oui ressasser le passé,
C’est mourir une première fois,
Sans l’espoir d’effacer,
Ce qui nous a enlevé la foi.
Monique Macalou
13 avril 14