- Bonjour Alain. Nous avons un service à vous demander. ?
- Demandez et vous recevrez
Rire des jeunes gens Inès lui dit
- Nous avons des démarches administratives, suite aux découvertes, nous ne savons pas à qu’elle heure nous serons Aux Trois Renards.
Philippe poursuit,
- Nous avions promis des contrats CDI, pour aujourd’hui. Vous avez un PC complet dans votre chambre, pourriez-vous tirer trois contrat d’embauche type pour CDI en trois exemplaires pour chaque ouvrier. Ainsi qu’un formulaire type de renseignements des candidats par employé. Bien entendu, vous serez remboursé pour vos frais, et cela va vous être ajouté sur vos émoluments.
- Oui bien sûr. Je vous les établirai sur place. Vous n’aurai plus qu’à les signer en arrivant.
- Merci, je savais que je pouvais compter sur vous.
Répond Alain. Les amoureux partent tranquillisé vers la Mairie De Mozé-Sur-Louet
- Mais je croyais que c’était votre ami d’enfance, et vous le commandez comme un employé !
- Oui, c’est vrai. Mais il est les deux. Mon père et moi sont ses seuls clients et ses seuls employeurs. Il a un contrat à plein temps. Car, sa passion en archéologie et la généalogie, ne lui permettent pas de vivre décemment. Ses parents subviennent à sa chambre parisienne et ses quatre pièces à La Roche-sur-Yon. Mais ils ne peuvent davantage. C’est la raison, de notre accord. Cela n’empêche pas de nous comporter comme des amis, non comme employé et patron.
Ils organisent leur journée Quelques temps plus tard, Ils arrivent à pôle emploi de Cholet, pour demander en contrat CDI une secrétaire célibataire trilingue, pouvant se déplacer entre Cholet, Paris et Boise aux États-Unis et autres pays toute l’année. Ils sont rapidement, à la Mairie de Mozé-sur-Louet. Monsieur Chaludron Antoine, le maire du village les accueille chaleureusement. Le capitaine Blaireau est aussi présent.
- Bienvenue dans notre humble village Mademoiselle Plantin. J’ai invité le capitaine Blaireau, en raison de vos découvertes, un expert de la préfecture nous rejoindra.
Précise Monsieur le Maire Chaludron. Il est impressionné par cette parisienne originaire du pays ! Il l’est d’autant qu’il a connu lorsqu’il était enfant la grand-mère d’Inès ; Clotilde Caillé, sœur de Pierre Caillé, tout au moins il l’avait cru, pendant son enfance. En fait, Pierre était le fils de Léon Caillé. Mais Pierre et Clotilde se considérait comme frère et sœur. Pierre habitait dans la maison de Léon au seize de la rue du vingt-deux juillet mille sept cent quatre-vingt-treize. Au cours de la conversation, Monsieur le maire révèle à la jeune fille, il s’en suit un dialogue à deux. Philippe semble devenu inexistant.
- Montez dans ma voiture mademoiselle, votre ami nous suivra
- Mais il est aussi mon avocat !
- Seulement, je veux vous parler en tête à tête !
Philippe acquiesce de la tête, à l’interrogation du regard d’Inès. Dans la CX noire du maire, il continue :
- Avant la guerre, j’avais onze ans, je jouais souvent dans les allées débroussaillé du domaine des Trois Renards
- Ah ! oui ?...Vous avez connu mon cousin alors
S’étonne Inès, très intéressée !
- Oui, j’ai le souvenir qu’il me donnait un fruit pour mon gouter. Il était gentil. Mais peu bavard, et souvent bourru. Sa sœur Clotilde, à l’époque je croyais réellement qu’elle était sa sœur. Elle venait souvent le voir. Après la guerre, j’ai appris la vérité.
- Qui était ?
- Ce n’était que sa cousine, sous couvert de ravitaillement de fruits et légumes, elle portait les messages pour la résistance.
- Mais c’est ma grand-mère !
En en entendant le prénom. Elle ne pouvait pas se tromper. C’était déjà un vieux prénom rarement utilisé à la naissance de sa grand-mère ! Cela ne pouvait-être qu’elle. Inès intervient.
- Dans un tiroir il y a de vieilles photos dans deux albums, vous pourrez probablement reconnaître des personnes qui me sont totalement étrangères.
- Nous devons faire le constat, de ce que vous avez découvert. Je dois vous dire, que cela m’impressionne. Car pour notre village, c’est une partie de notre histoire ! que ce soit à la libération, ou à la période funeste de la révolution, cette découverte est sensationnelle. Peut-être trouverons-nous des réponses à nos questions sur le passé de notre village. Et puis je jetterai un œil sur vos photos.
Lui dit Chaludron
- Monsieur le Maire, je ne sais pas si vous reconnaitrez quelqu’un, car elles sont jaunies et passées.
Le capitaine intervient
- Les nouvelles technologies permettent précisément de récupérer des photos illisibles. Mon service se fera un plaisir d’être à votre disposition. D’autant que l’on pourra identifier les visages d’époque. Peut-être que cela nous aidera dans l’enquête des meurtres du passé.
- Capitaine j’en serai ravi à double raison…
Commence Inès, quand...
Coupe la voix de Monsieur le maire. Nous commençons par ce qui concerne la mairie, c’est-à-dire les travaux de débroussaillages et de déblayement. Les deux hommes voient d’abord ces murs sombres majestueux se dressant vers le ciel. Puis les ouvriers arrivent accompagné d’Alain. Philippe prend la parole :
- Je vous présente Félix et Pierre le responsable des ouvriers, ainsi que notre terrassier. Voici Alain, il est détective et archéologue amateur à ses heures. Tous les trois sont à l’origine de la découverte. Grâce à Alain, les inscriptions ont pu être révélées.
- Merci Monsieur
Ne purent que répondre les deux officiels, tellement ils sont émus. Pourtant le capitaine prend son carnet, et commence son constat.
- Effectivement, c’est une fosse commune sans aucun doute. Je vais faire faire une extraction des corps, pour déterminer la date, les conditions, de leur mort. Si cela est encore possible, leur ADN pour connaitre leur lien de parenté entre eux. Si vous le souhaitez, vous procéderez à leur inhumation officielle Monsieur le Maire.
- Cependant,s il y a des formalités à remplir
S’insurge Philippe.
- Cela permettra de leur faire une cérémonie officielle à ces malheureux et de retrouver leur nom, grâce au registre de l’église, que le curé de l’époque a réussi à soustraire, en faisant croire qu’ils étaient brulés dans l’incendie des maisons du village, et de l’église. Les habitants ont sauvés ce qu’ils ont pu.
- Ceci est louable effectivement
À ce moment l’huissier de la préfecture arrive. Il constate la véracité des conclusions. Néanmoins, il constate la dangerosité, néanmoins, il laisse la poursuite des travaux, sous la responsabilité de l’Association Archéologique de Alain. Son association dépêche André Durion, pour confirmation de la découverte. La police délimite l’immense carré, pour l’accès aux scientifiques et archéologues. Les journalistes sont interdits d’accès pour cause de sécurité officiellement.
Inès, dit aux trois employés allez à la maison de cousin, votre journée est terminée. Mais vous m’y attendait. Je dois signer vos contrats. Alain me les a donnés, je n’ai plus qu’à les signer.
Répond Pierre heureux. Puis d’un geste il fait signe à Roger venu en curieux et Félix de les rejoindre à la maison de cousin. Tous trois sont heureux, ils prennent leur casse-croûte en attendant leur patronne. Et c’est la joie. Puis soudain Inès apparait comme un boulet de canon.
Elle a couru, car elle ne veut pas les bloquer pour une simple signature. Surtout, qu’elle ne sait pas quand tous ces officiels partiront.
- Bonsoir, voici vos contrats signés. Lundi, soyez là comme d’habitude. Les officiels vont venir dans cette maison, avant de partir nettoyez la pièce.
- Bien mademoiselle, ce sera fait
Assure Pierre Lavoie. Rassurée Inès repart comme elle est arrivée. Elle rejoint tous ces fonctionnaires et officiels.
- Excusez-moi, je devais parler à mon personnel.
- Nous comprenons, soyez sans inquiétude.
Rassure Gaspard Lelievre, le représentant de la Préfecture il certifie que tout a été relevé, et mentionné selon les besoin de l’enquête.
- Votre avocat a vérifié tous les documents que nous avons établis, signé et contre signés par toutes les personnes présentent. Il ne nous manque, plus que votre signature.
Philippe confirme que tout est en règle.
- Mademoiselle Plantin, vous avez tous ces documents à signer. Vous en recevrez un exemplaire après l’enregistrement officialisant votre découverte, dans votre propriété que vous venez d’hériter.
Confirme Philippe officiellement. Inès s’acquitte de cette tâche. Puis tous visite cette bicoque, que l’on nomme désormais la maison de cousin. L’officiel, et le capitaine partent. Monsieur le maire reste, rappelle qu’ils aimeraient voir les photos du tiroir.
- Oui, mais elles sont jaunies et certaines sont à peines lisibles
Prévient Inès
- Je suis sur certaines d’entre-elles normalement
Précise Monsieur Chaludron
- Oh mais, c’est formidable monsieur le Maire.
- Appelez-moi comme mes concitoyens Monsieur Antoine ou Chaludron, souvenir de votre cousin et votre grand-mère
- D’accord monsieur Antoine.
- Je vous rappelle, que les photos à peine lisible je peux demander à ce qu’elles soient lisible, grâce au capitaine Blaireau. Peut-être que parmi elle, il y aura notre suspect lorsqu’il était jeune. Ce serait la preuve, qu’il connait bien les lieux.
Inès sort du fameux tiroir les albums et aussi quelques photos non classés, mais toutes aussi digne d’intérêt pour l’enquête.
- Je me permets d’emmener celle-ci, pour le capitaine Blaireau car elles me paraissent vraiment faire partie non seulement des photos de famille, mais également quelque chose, qui m’étonne. Je pense, qu’elles intéresseront le capitaine.
- Oh regardez Mademoiselle !
Le vieil homme est bouleversé. Il a reconnu Clotilde la fausse sœur du cousin Pierre et la grand-mère d’Inès. Les larmes silencieuses coulent. Toute sa jeunesse remonte et défile devant ses yeux.
- Maintenant, je suis sûr que vous êtes l’héritière. Voyez comme vous ressemblé à votre grand-mère de cette époque ! On a dû vous le dire.
- Oui, c’est vrai. Mais je ne l’ai que très peu connue et de plus elle nous a quittée trop jeune pour moi. Mes souvenirs sont ses histoires de légendes et de la famille. Maintenant je dois me remémorer ses paroles, car ce n’est plus uniquement de l’imaginaire, mais aussi, par certains côtés la réalité.
Affirme Inès enthousiaste.
- donnez-moi les photos que vous voulez rendre nette rapidement, je dois les porter à la gendarmerie.
Puis il ajoute pressé :
- Bonne soirée à tous
- J’ai vraiment beaucoup de chance en ce moment
Déclare Inès. Philippe rappelle aux deux passionnés des vieilles photos.
- Monsieur le maire à raison, nous devrions rentrer. C’est l’heure du repas au resto
- Bon, bon, j’arrive
Répond nerveusement Inès
- Excusez mon impolitesse de vous avoir retenu. Mais tous ses souvenirs…
S’excuse Monsieur Antoine
- Je vous dépose chez vous. J’ai bien peur que vous ne puissiez conduire votre voiture, avec toutes les émotions reçues.
Propose Philippe
- Merci mes enfants. Je viendrais reprendre ma voiture demain.
Accepte Monsieur Antoine
Lui répond Philippe. Tous montent dans la voiture de Philippe. Le trajet du retour est silencieux et pourtant les émotions transpirent, sur leurs visages et leurs mains moites.