Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
7 Mai 2014
Ce samedi les trois jeunes gens font la grâce mâtinée bien mérité. Inès se prélasse dans sa chambre. Elle rêve. Les yeux fermés, elle se fait un petit cinéma. Elle imagine madame de Pompadour lui rendant visite, pour l’inviter à son premier bal sur une musique de Rameau.
Radio classique diffuse une berceuse. Elle est dans une sorte d’ivresse, quand… Toc, Toc Un voix douce et féminine l’appelle
Répond Inès en émergeant de son rêve.
Inès regarde son mobile et s’aperçoit qu’il est onze heures ! d’un bond elle se lève prend vite fait ses vêtements de la veille, et ordonne en s’enfermant dans la salle de bain:
Inès est honteuse de s’être laissée allée dans ses rêveries. Du coup elle prend le TGV sous la douche, s’habille en un éclair, se coiffe aussi rapidement et sort de la salle de bain en un temps record. La jeune femme a tout juste fini de refaire le lit. Elle l’accueille avec un sourire et lui demande :
Dit-elle en sortant. Dix minutes plus tard, la jeune femme réapparait sourire aux lèvres avec son plateau. Inès avale plus qu’elle ne boit son thé et son jus d’orange pressée. Puis sort et va sur la terrasse de l’hôtel dans la cour, et lit le journal du pays.
Fait une voix douce masculine dans son dos.
Inès toujours dans sa torpeur se voit déjà nonchalamment se faire bronzé sur la plage . Elle suggère d’une voix charmeuse
Répond Philippe
Se remémore Inès.
Déduit Philippe.
Lui suggère Inès. Philippe après réflexion
Inès s’inquiète pour Alain, la veille, c’est-à-dire cette nuit, ils avaient décidés de passer le week-end de détente ensemble.
Rire d’Inès
Lui souffle Inès, les larmes aux yeux. Les images de ses parents à la morgue reviennent devant ses yeux. Elle avait dû reconnaitre leur corps, à la suite du crash de leur avion au retour des Philippines. Philippe la prend dans ses bras tendrement, la berce doucement.
Zut ! J’ai lâché mes intentions ! Comment va-t-elle le prendre ! Ce n’est vraiment pas le moment ! Elle risque de croire, que je veux profiter d’elle. Que je lui tourne autour à cause de son héritage ! Quel idiot je fais. Mais c’est vrai, je l’aime temps. Que va-t-elle penser de moi maintenant ! Ah ! si j’avais écouté mon père…
Voilà que s’est-elle maintenant qui le ramène à la réalité !
Une heure après, ils sont sur la route. Comme à leur habitude ils mettent la radio sur Rire et Chansons. Pour eux, c’est une station défouloir. Ils roulent vite et ils ne s’arrêtent dans la ville du Mans. Pour une pause détente, ils s’installent à la terrasse d’un café. Le soleil se cache derrière les nuages. Le vent est léger. Ils repartent en prenant les nationales, et départementales. Le trajet est plus court, mais surtout, ils trouvent le plaisir à traverser les bois, longer les près et les cultures diverses, le blé, le maïs, les vignes, et vergers. Les virages boisés, verdoyants. Les côtes, puis les plaines rendent le trajet agréable. Les ponts sur les ruisseaux, ou des rivières à travers les villages. Inès savoure le spectacle de la nature. Parfois c’est le vol d’une oie sauvage, ou des hirondelles chassant des mouches ou des moustiques. Les vaches c’est bien connue sont curieuses. Un coq chante. C’est le mois des moissons, l’odeur particulière de la paille monte à leur narine. Le son des moissonneuses à plein rendement, donnent ce quelque chose qu’ils ne peuvent définir. Mais pour eux c’est agréable. Ils arrivent à Chartres, dans le quartier de Notre Dame. Soudain, Inès indique
S’inquiète Philippe
s’écrie Madame Lavigne joyeusement en voyant les jeunes gens.
Demande Madame Lavigne
Nerveuse elle explique la visite d’André Faustin
Le policier m’a demandé si je portais plainte. Je lui ai répondu : plutôt deux fois qu’une. J’ai donc dû fermer ma boutique pendant ce temps. Maintenant le juge l’a mis en prison.
Madame Lavigne Hésite. Inès la tranquillise.
Dit-elle en souriant rasséréné
Confirme tendrement Inès
Leur dit Madame Lavigne en poussant une porte battante avec glace. La pièce est petite et pourtant accueillante et bien agencée. Une petite table ronde est recouverte d’une nappe blanche brodée de pensées, semble les attendre. Trois chaises paillées leurs tendent les bras. Un bureau secrétaire en coin se trouve juste sur le côté, derrière la porte battante. C’est de ce bureau que madame Lavigne peut travailler la gestion du magasin, tout en le surveillant, car c’est une glace sans tains. Puis à côté d’une porte fermée, un ensemble de cuisine encastré pour studio. Tout le mobilier est en chêne claire. Inès connait l’arrière-boutique, car son amie l’avait invitée assez souvent. Mais Philippe, c’est la première fois qu’il entre à l’arrière-boutique. Il est stupéfait par l’organisation, et l’ordre qui y règne.
Répond Inès. Philippe opine de la tête au regard interrogatif de la librairie. Elle leur sert à chacun un magnum vanille/chocolat et un jus d’orange frais. Puis elle annonce :
Précise la maman de Caire, inquiète pour sa fille.
Un silence, inquiète Inès lui coupe la parole pour :
Un lourd silence suit une nouvelle fois. Inès reprend la parole