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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

16 - Un drôle de week-end!

Ce samedi les trois jeunes gens font la grâce mâtinée bien mérité. Inès se prélasse dans sa chambre. Elle rêve. Les yeux fermés, elle se fait un petit cinéma. Elle imagine madame de Pompadour lui rendant visite, pour l’inviter à son premier bal sur une musique de Rameau.

Radio classique diffuse une berceuse. Elle est dans une sorte d’ivresse, quand… Toc, Toc Un voix douce et féminine l’appelle

  • Mademoiselle ! Mademoiselle !
  • Ouï ? Qu’est-ce ?

Répond Inès en émergeant de son rêve.

  • Peut-on faire entrer et votre chambre ?

Inès regarde son mobile et s’aperçoit qu’il est onze heures ! d’un bond elle se lève prend vite fait ses vêtements de la veille, et ordonne en s’enfermant dans la salle de bain:

  • Entrez, faites votre travail !

Inès est honteuse de s’être laissée allée dans ses rêveries. Du coup elle prend le TGV sous la douche, s’habille en un éclair, se coiffe aussi rapidement et sort de la salle de bain en un temps record. La jeune femme a tout juste fini de refaire le lit. Elle l’accueille avec un sourire et lui demande :

  • Mademoiselle veut prendre son petit déjeuner dans sa chambre ?
  • Oui, vu l’heure un simple thé avec un nuage de lait, et un jus d’orange me suffira.
  • Bien mademoiselle.

Dit-elle en sortant. Dix minutes plus tard, la jeune femme réapparait sourire aux lèvres avec son plateau. Inès avale plus qu’elle ne boit son thé et son jus d’orange pressée. Puis sort et va sur la terrasse de l’hôtel dans la cour, et lit le journal du pays.

  • Enfin debout ?

Fait une voix douce masculine dans son dos.

  • Philippe où étiez-vous ?
  • Alain et moi nous venons de rentrer, nous sommes allés voir le marché, et les boutiques de souvenirs.
  • Il y a des choses intéressantes ? Mais où est Alain ?
  • Il est remonté dans sa chambre, il veut travailler sur votre arbre généalogique. Et remonter le temps depuis Bertrand Caillé. Ainsi nous avons tout le week-end libre.

Inès toujours dans sa torpeur se voit déjà nonchalamment se faire bronzé sur la plage . Elle suggère d’une voix charmeuse

  • Pour nous détendre, si nous allions à Saint-Brevin-les-Pins demain matin de bonne heure ?
  • C’est une bonne idée, cela va nous décompresser. Seulement aujourd’hui le capitaine, espère nous faire partager les résultats des photos restaurées, il ne gardera que celles nécessaires à l’enquête s’il y a lieu. Les autres il nous les rendra.

Répond Philippe

  • il nous appelle, dès qu’il le saura ? c’est-à-dire quand ? que va-t-il découvrir, dans celles qu’il va garder ? Mamy n’est plus là pour nous expliquer… Oh mais j’y pense ! dans les photos de ma grand-mère, il y a peut-être des réponses. Elles sont dans de meilleurs états, que celles-ci !

Se remémore Inès.

  • On ne va plus à Saint-Brévin-les–Pins ; Si je comprends bien.

Déduit  Philippe.

  • Si cela ne vous dérange pas, nous irons à Paris chercher les photos, et nous passerons à Châtres,  chez la mère de Claire, pour avoir de ses nouvelles.

Lui suggère Inès. Philippe après réflexion

  • Bien, je préviens le capitaine, ainsi il nous téléphonera le résultat et nous rendra les photos à notre retour.

Inès s’inquiète pour Alain, la veille, c’est-à-dire cette nuit, ils avaient décidés de passer le week-end de détente ensemble.

  • Et Alain il nous accompagne, il ne peut rester tout seul.
  • Il ne s’en souvient plus. Je le lui demande maintenant, car il se prépare à rentrer à la Roche-sur-Yon, chez lui, et il veut passer quelque temps dans sa famille à Rochefort.

Rire d’Inès

  • Il est vrai que nous étions, pas très frais en rentrant ce matin !…Qu’il profite de sa famille, on ne sait jamais quand elle nous quittera.

Lui souffle Inès, les larmes aux yeux. Les images de ses parents à la morgue reviennent devant ses yeux. Elle avait dû reconnaitre leur corps, à la suite du crash de leur avion au retour des Philippines. Philippe la prend dans ses bras tendrement, la berce doucement.

  • Oui, je le préviens. Père sera ravi de nous revoir, Je vous présenterai Gaby. C’était ma nounou, au départ de mère, elle est devenue la gouvernante.
  • Vos parents sont divorcés ?
  • Non, on ne divorce pas chez nous. Ils sont simplement séparés. Mère vie à Deauville. Ils ne s’entendent que depuis qu’ils se sont séparés !
  • Ils ont des choses en commun ?
  • Oui, la profession ! et les propriétés !
  • Excusez-moi, je suis bien curieuse. Vous ne parliez jamais de votre famille, exceptée de votre père. Je comprends mieux maintenant.
  • Vous n’êtes pas curieuse, il est normal que vous sachiez, chez quelle famille vous allez entrer. Tout au moins, je l’espère de tout mon cœur.

Zut ! J’ai lâché mes intentions ! Comment va-t-elle le prendre ! Ce n’est vraiment pas le moment ! Elle risque de croire, que je veux profiter d’elle. Que je lui tourne autour à cause de son héritage ! Quel idiot je fais. Mais c’est vrai, je l’aime temps. Que va-t-elle penser de moi maintenant ! Ah ! si j’avais écouté mon père…

  • Philippe, que vous arrive-t-il ? Il faut se presser maintenant. Nous avons de la route à faire !

Voilà que s’est-elle maintenant qui le ramène à la réalité !

  • Oui ! prévenons l’hôtel, nous reviendrons dimanche soir, mais nous gardons nos chambres, Alain également. Et nous partons.

Une heure après, ils sont sur la route. Comme à leur habitude ils mettent la radio sur Rire et Chansons. Pour eux, c’est une station défouloir. Ils roulent vite et ils ne s’arrêtent dans la ville du Mans. Pour une pause détente, ils s’installent à la terrasse d’un café. Le soleil se cache derrière les nuages. Le vent est léger. Ils repartent en prenant les nationales, et départementales. Le trajet est plus court, mais surtout, ils  trouvent le plaisir à traverser les bois, longer les près et les cultures diverses, le blé, le maïs, les vignes, et vergers. Les virages boisés, verdoyants. Les côtes, puis les plaines rendent le trajet agréable. Les ponts sur les ruisseaux, ou des rivières à travers les villages. Inès savoure le spectacle de la nature. Parfois c’est le vol d’une oie sauvage, ou des hirondelles chassant des mouches ou des moustiques. Les vaches c’est bien connue sont curieuses. Un coq chante. C’est le mois des moissons, l’odeur particulière de la paille monte à leur narine. Le son des moissonneuses à plein rendement, donnent ce quelque chose qu’ils ne peuvent définir. Mais pour eux c’est agréable. Ils arrivent à Chartres, dans le quartier de Notre Dame. Soudain, Inès indique

  • La librairie de la mère de Claire est ouverte !
  • Ok, je me gare et nous y allons. J’espère que cet énergumène n’est pas venu faire des ennuis à sa mère.

S’inquiète Philippe

  • Inès ma chérie, comment allez-vous ?

s’écrie Madame Lavigne joyeusement en voyant les jeunes gens.

  • Bien madame, nous sommes venus prendre de vos nouvelles et celles de Claire.
  • Comme c’est gentil, d’être venu de si loin. Vous restez la journée ?

Demande Madame Lavigne

  • Non, nous sommes seulement de passage. Mais nous restons un petit moment avec vous.

Nerveuse elle explique la visite d’André Faustin

  • Il est venu, et a voulu cassé mon magasin, parce que je ne voulais pas lui dire où se trouve ma fille. Seulement, le bon Dieu était avec moi, un gardien de la paix faisait sa tournée sécurité des commerçants habituels. En voyant, ce policier entrer, le zigoto de ma fille à fuit en me bousculant,  il a jetés des livres  sur son passage, et bousculé l’agent ! l’agent l’a poursuivi et il a noté le numéro de la voiture. 

Le policier m’a demandé si je portais plainte. Je lui ai répondu : plutôt deux fois qu’une. J’ai donc dû fermer ma boutique pendant ce temps. Maintenant le juge l’a mis en prison.

  • Où est Claire en ce moment.

Madame Lavigne Hésite. Inès la tranquillise.

  • Je vous présente Philippe, le fils de Maître Bouvreuil l’avocat de votre fille.
  • Ah oui, c’est aussi l’un de ses amis.

Dit-elle en souriant rasséréné

  • Oui !

Confirme tendrement Inès

  • Venez dans l’arrière-boutique, nous serons mieux

Leur dit Madame Lavigne en poussant une porte battante avec glace. La pièce est petite et pourtant accueillante et bien agencée. Une petite table ronde est recouverte d’une nappe blanche brodée de pensées, semble les attendre. Trois chaises paillées leurs tendent les bras. Un bureau secrétaire en coin se trouve juste sur le côté, derrière la porte battante. C’est de ce bureau que madame Lavigne peut travailler la gestion du magasin, tout en le surveillant, car c’est une glace sans tains. Puis à côté d’une porte fermée, un ensemble de cuisine encastré pour studio. Tout le mobilier est en chêne claire. Inès connait l’arrière-boutique, car son amie l’avait invitée assez souvent. Mais Philippe, c’est la première fois qu’il entre à l’arrière-boutique. Il est stupéfait par l’organisation, et l’ordre qui y règne.

  • Que puis-je vous servir, du chaud ou du froid ?
  • Du froid Madame.

Répond Inès. Philippe opine de la tête au regard interrogatif de la librairie. Elle leur sert à chacun un magnum vanille/chocolat et un jus d’orange frais. Puis elle annonce :

  • Maitre Martin lui a trouvé une chambre dans son association des femmes battues à Orléans. Elle est bien protégée. J’ai pu lui téléphoner, elle se remet lentement de ses blessures physiques.

Précise la maman de Caire, inquiète pour sa fille.

  • Seulement ….

Un silence, inquiète Inès lui coupe la parole pour :

  • Excusez- moi, qu’est-ce qui ne vas pas ?
  • Psychologiquement, je ne reconnais plus ma fille. Elle qui était si gai. Elle avait un emploi qui lui convenait disait-elle. Elle savait que je rêvais d’autres choses pour elle. Mais l’important, c’était qu’elle soit heureuse dans ce qu’elle faisait. Mais maintenant…

Un lourd silence suit une nouvelle fois. Inès reprend la parole

  • Maintenant nous sommes là. Nous pouvons certainement faire quelque chose pour elle.
  • Monsieur Philippe, votre père fait beaucoup avec sa confrère Maitre Claudine Martin. Que pourriez-vous faire de plus ?
  • Je ne sais pas si, Claire vous en a parlé, mais je viens d’hérité, je crois que je pourrai l’aider si elle le veut bien…à suivre
16 - Un drôle de week-end!
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