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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

19 - Un passage secret

Ils sont là depuis trois heures, à dégager ce fameux pont. La fatigue les envahis. Ils s’assoient sur le parapet. Les pierres ont l’air d’être bien solide. Comme si quelqu’un l’avait maçonné secrètement. Inès est revenue avec eux. Elle est rassurée. Elle annonce à Philippe et Alain, que Felix et Pierre ont trouvés le troisième pont et le dépasse.

  • Savez-vous, qu’ils ont suivi les abords du fossé, selon vos instructions. Ils ont découvert, une forme bien curieuse pour un simple manoir. Cette douve forme un grand ovale. Ils sont surpris, ils n’ont jamais vu ce style d’architecture pour un manoir. Pour un château oui, tout est possible. Mais un manoir !... Ce troisième pont est différent du second et du premier. Il semble plus ancien, et il est étroit.
  • Tant mieux, que ce fossé, soit en fait des douves. Cela nous éclaire sur l’ancienneté de la bâtisse, et confirme l’âge de la première construction.

Conclut Alain

  • Cela veut dire, comme c’est souvent le cas, ce manoir c’est transformé au fil du temps.

Cependant Alain, fronce les sourcils à propos de sa propre découverte. Il y a quelques instants. Cela le préoccupe. Il n’aime avoir des questions sans réponse. Et là, il a ce dilemme. Comment a-t-on pu faire de la maçonnerie, sans passer dans le parc. Il pense aux paroles de ce matin, du capitaine. « Le danger peut-être n’importe où, tant que nous n’avons pas bouclé l’enquête. ». Il observe Inès, elle semble si inconsciente, et tellement heureuse, et pleine de vie. S’il lui arrivait quelque chose il ne se le pardonnerait jamais. Il ne pourrait plus regarder son ami en face. Après un soupir, il se lève brusquement, inspecte minutieusement, la partie du pont proche, de ce qui avait dut être un porche, ou un porte dans un autre temps. Là aussi curieusement, la menuiserie ne pouvait être du dix-septième ou dix-huitième siècle. Cette découverte, le porte à la prudence. Il s’éloigne de ces amis, prend son mobile et téléphone sur la ligne directe du capitaine, en espérant qu’il soit à son bureau : Celui-ci répond immédiatement.

  • Allo !
  • Capitaine, je suis Alain Lépervier, comme convenu je vous informe de ce qui me tracasse.
  • Que vous arrive-t-il ?
  • J’ai trouvé de la maçonnerie qui ne date pas du dix-septième ou du dix-huitième siècle, mais du vingtième siècle ! et je ne vois pas comment cela a pu se faire. Il y a aucune trace de passage ancien dans le parc autour du manoir. Il ne peut s’agir que d’un souterrain possible.
  • Je vous envoie des gendarmes que vous connaissez, accompagné d’experts en civil.
  • Merci mon capitaine.

Pendant qu’Inès récupère, en rêvant les yeux ouverts. Alain entraîne Philippe sur le côté, tout en gardant un œil sur Inès. Il lui raconte sa découverte, et lui dit

  • J’ai appelé la cavalerie, ils vont arriver sous peu.
  • Combien seront-ils.

Demande Philippe soucieux

  • Il ne m’a pas donné le nombre, mais seulement des brigadiers en uniforme que nous avons rencontré ce matin et des experts en civil que nous connaissons également.
  • Merci Alain. Il faut rester à ses  côtés. Et ouvrir l’œil. Je l’emmène dans la maison de cousin, et je reste avec elle et Roger.

Conclu Philippe. Après réflexion, il se ravise

  • Accompagnez-nous, ce n’est peut-être pas prudent que vous restiez seul, d’autant, que les plans de maître Rondineau sont dans ma mallette restée dans la maison de cousin.
  • Vous avez raison. Les chemins souterrains sont indiqués sur le plan. Beaucoup de tronçon sont effondré, mais on ne sait jamais.

Concède Alain.

  • Oui c’est vrai. Seulement si j’en crois ce que vous m’avez dit, il est possible  que l’un des souterrains soit en bon état. .Quelqu’un a peut-être assuré la réfection de l’un d’entre eux.

Tous trois reprennent la direction de la maison de cousin en dissertant sur l’affaire qui les préoccupe.

  • Pourquoi un ? ils sont peut-être plusieurs ? rappelez-vous ce qu’a dit le gendarme. La personne arrêtée, n’est que le petit fils du suspect.
  • Allons vite, ils vont bientôt arriver.
  • Qui ? demande Inès
  • Je téléphone pour leur dire que nous allons à la maison de cousin à cause des plans des souterrains
  • Inès, nous retournons à la maison de cousin. Nous devons revoir les plans de Maitre Rondineau.

Informe Philippe. La jeune fille se sent beaucoup mieux, l’alcool s’évapore peu à peu. La marche, l’air lui a redonné le tonus et la raison. Voyant qu’elle a récupéré, Philippe lui explique la situation. Elle en déduit

  • Ce qui veut dire, que même dans la maison de cousin il peut y avoir un passage secret, en bon état !
  • Ce n’est pas impossible en effet. Mais, si c’est le cas, nous avons intérêt à sondé la maison. Et il est possible que ce passage, a été fait pendant la guerre après le départ de votre cousin. Dans ce cas, il n’y a pas plan !

Sur-ceux, trois voitures arrivent, en même temps que les jeunes gens à la maison de cousin. Roger en les voyant arriver, est surpris et inquiet, d’autant qu’il n’est pas rassuré depuis sa découverte.

  • Messieurs entrez dans votre humble demeure

Philippe est redevenu joueur. Sourire amusé et complice des nouveaux arrivant.

  • Roger, nous ne vous dérangeons pas au moins dans votre travail.
  • Non Mademoiselle. Je suis ravi au contraire de vous voir tous réunis, car j’ai fait une découverte inquiétante.
  • Ne dites pas que vous avez trouvé un passage secret ?
  • Et bien si ! comment l’avez-vous deviné ?

S’étonne le brave Roger. Le sergent qu’ils ont vu le matin s’avance et interroge Roger calmement et soucieux.

  • Voulez-vous me montrer ce passage Roger
  • De suite sergent, mais j’ai monté un piège, pour nous protéger à l’entrée de celui-ci
  • L’avez-vous visité ?

Demande Philippe

  • J’ai juste aperçu des marches propres, avec ma lampe. Je ne m’y suis pas aventuré.

Répond Roger

  • Comment savez-vous, que ce n’est pas la cave ?

Interroge le sergent

  • Parce que, quand j’ai voulu creuser le mur pour passer les câbles pour la toiture solaire, une pierre s’est enfoncée sans raison apparente, et la porte s’est ouverte. Le mécanisme ne semble pas aussi ancien que la construction !
  • Vous avez bienfait,

 lui répond le sergent.

  • Nous allons contrôler ce passage nous-même.

Il se tourne vers ces hommes et il en désigne quatre : trois en uniforme, le quatrième en tenu blanche, celle des experts.

  • Avant de descendre, permettez que je débranche le piège.

Intervient Roger

  • Oui faites donc.

S’adressant à Alain il demande

  • Vous avait les plans ?
  • Oui Sergent, dans ma mallette. Venez, elle est dans le placard que Roger à réparer!

Philippe ouvre le placard et l’extirpe prestement. Le sergent, et Alain s’installent sur la table et consulte la carte. Soudain, Alain s’esclaffe victorieux.

  • Oui, c’est bien la sortie d’un passage. Elle se trouve dans les ruines. Mais à ce que j’ai pu en voir. Cette partie visible a été refaite, il y a quelques temps. Vos experts pourront déterminer la date.
  • Merci monsieur Lépervier pour vos précieux renseignements. Nous avons gagné beaucoup de temps. Venez avec nous, vos connaissances peuvent nous être utiles.

Le Sergent ordonne

  • À part ceux que j’ai désigné précédemment, tous au pont. Alain nous guide, puisque c’est lui qui a découvert l’anomalie.
  • Nous, que fait-on ?

Demande Philippe.

  • Vous restez là, près du téléphone. Je vous laisse le brigadier Tablature avec vous, en cas de nécessité.
  • D’accord Sergent….
  • Rouliaux Jérôme pour vous servir. Bon courage

Dit machinalement le sergent Rouliaux. Inès enfin reprend les décisions. Elle se sentait frustrée. Tout se décidait, sans qu’elle ait son mot à dire !

  • Qu’allons-nous faire ?

S’interroge Inès à voix basse.

  • Je vais m’installer sur la table. Je vais mettre à jour mes mails et mes dossiers pendant qu’ils sont sur le terrain à découvrir des choses. Ainsi, je rattraperai un peu de mon retard.

Philippe s’installe lui aussi. Il commence à voir ses emails. Seulement, il est inquiet pour Inès. Il la savait courageuse, mais pas à ce point. Il se demande, si elle est consciente de la gravité de la situation. Inès se lève et va voir ce que fait Roger. Elle lui demande

  • Lorsque vous avez refait la toiture, vous avez installé les panneaux solaires photovoltaïques ?
  • La moitié des panneaux sont installés et prêt à mettre en route pour un essai Mademoiselle.
  • Bien Roger, faites les essais, vous finirez demain le reste de la toiture, puisque l’aile principale à sa toiture de base.
  • Bien Mademoiselle, venez dans l’entrée, j’ai encastré une grande armoire, pour l’installation électrique intérieur, les régulateurs de charge permettant le stockage d’énergie, ainsi que le convertisseur en 230 v. Dans le séjour, j’ai installé deux prises de courant et remplacé l’ancienne installation au plafond. De lampe à pétrole, l’éclairage est devenu lumière solaire.

Explique fièrement Roger.

  • Mais nous n’avons pas les autorisations !

S’écrie Inès en réalisant l’importance de l’avancée des travaux. Roger précise

  • Oui, mais votre avocat va faire le nécessaire. Les experts ne vous feront pas de problèmes. Mes copains écologistes vous aideront. Leur association est proche du gouvernement en place, quel que soit le bord gouvernemental.
  • Bon, j’en parle à Philippe, pour qu’il fasse le nécessaire en urgence.

Répond Inès préoccupée.

  • Plus vite j’aurai les autorisations, plus vite nous aurons lumière et climatisation chaude et froide.

Se permet de souffler Roger ;

  • Vous êtes ingénieurs ?

Demande Inès surprise

  • Non Mademoiselle. Je suis seulement technicien, passionné d’écologie.
  • Lorsque Monsieur Philippe vous a recruté, il été au courant ?

S’étonne toujours Inès.

  • Oui, mademoiselle, il m’a dit que c’était un plus pour la propriété.
  • Pourquoi, ne n’ai-je pas mise au parfum ?

Roger tente de la rassurer

  • Peut-être que Monsieur Philippe n’en a pas eu le temps. Il vous est arrivé tant de chose depuis que nous sommes embauchés Pierre, Felix et moi !
  • Vous avez raison !

En convient Inès

  • Pour le passage secret, mon piège fonctionne avec une batterie de voiture pour l’instant. Mais si vous m’autorisez, je pourrai le branché à cette armoire.
  • Eh bien nous allons en discuter avec Monsieur Philippe. Accompagnez-moi au séjour.

Dit-elle énergiquement. Après conciliabule avec Philippe, Inès appelle Roger.

  • Dites-moi où en sont vos travaux Roger?

Interroge Philippe. En lui adressant un sourire. L’ouvrier lui explique tous le processus, de son installation, des possibilités infinis, s’il allie une éolienne, avec les panneaux solaire. Pour toute réponse Philippe lui dit :

  • Bien, vous avez établi un plan je suppose.
  • Oui Monsieur Philippe.
  • Donnez-le, je vais scanner sur mon portable. Ainsi j’aurai un dossier complet. Je fais ma demande de suite par téléphone et internet.

Devant l’hésitation de Roger, Philippe le rassure

  • Je vous le rends, dès que j’ai terminé. J’ai bien conscience que vous en avait besoin, malgré que vous en soyez le concepteur.
  • Merci Monsieur

Roger n’en reviens pas. Monsieur est aussi formidable que Mademoiselle. C’est un vrai couple. Se dit-il songeur.

C’est à ce moment que le téléphone sonne. Philippe répond immédiatement avec appréhension. Ce n’est pas le sergent Rouliaux Gervais, mais le brigadier Tablature Jérôme.

  • Monsieur, nous sommes dans la galerie près d’une sortie. L’ingénieur qui nous accompagne a un malaise. Appelez les secours, nous serons sur la départementale, au bout du mur en ruine de la propriété. C’est la sortie, correspondant à la maison de cousin.
  • Bien brigadier, ne quittez pas, j’ai les secours en ligne, il me dise qu’ils arrivent !

Répond Philippe

  • Déjà la réponse ?

Répond stupéfait Tablature

  • Oui car dès que j’ai entendu le mot : appelez les secours, j’ai fait le numéro que m’a laissé le sergent Rouliaux, sur le portable de secours, que m’a laissé le sergent.

Merci monsieur Philippe pour votre efficacité

 

19 - Un passage secret
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F
et bien que de découvertes
Répondre
M
Seulement, les découverte mènent au dénouement.