15 Mai 2014
Pendant le retour, elle se met à réfléchir. Ce louis morbilleux est incroyable. Sa famille habite la maison, mais ne paie pas les impôts fonciers ! Elle doit payer le retard, pour récupérer la maison. Mais du fait, qu’il l’a occupé avec sa famille illégalement, et bien entendu, pas verser un centime pour le loyer. Elle va pouvoir se retourner contre les occupants actuels. Pourquoi, son cousin n’a rien fait, pour cette maison. Il est vrai pour ce qu’elle en a vu, elle est bien entretenue. C’est vraiment une famille, peu recommandable. Pourtant, il a une bonne image, ce fils de milicien. Il est l’épicier du village. Puis elle passe à autre chose, en chassant ses réflexions.
Qu’allons-nous faire de la journée avec nos gardes du corps ! Se demandent les trois jeunes gens. Nous sommes comme des enfants.
propose Inès
demande Philippe
Dit-elle en pensant « ainsi je pourrai sortir »
Les invites Alain
Répond Philippe narquois.
Philippe exprime tout haut, ce sentiment commun.
Confirme Inès à ses amis.
Rire des jeunes gens. Alain prend une décision,
Se décrète Philippe
Dit-elle en soupirant.
Lui suggère Philippe
Elle appelle le capitaine et lui soumet son problème. Le capitaine hésite, néanmoins, il lui envoie Catherine. La joie envahit Inès. Une femme ! Elles vont pouvoir parler de plein de chose. imagine-t-elle.
Une femme en uniforme s’annonce, à la porte de la chambre d’Alain.
Inès ouvre la porte précipitamment la joie resplendit sur son visage. Dans une sorte de révérence, le regard rieur :
Dit-elle en accueillant le lieutenant. Toutes deux éclatent de rire.
Intriguée Inès interroge
La réponse est rapide. Elles reprennent le chemin de l’escalier de service.
Explique Catherine.
Catherine est touchée par la confiance que lui accorde Inès.
Lui dit Inès, émue de tant de prévenance. Catherine lui intime gentiment
Arrivé à Angers, le commerçant les attendait. Un homme mince, grand aux cheveux bruns, le sourire aux lèvres les accueille.
Devant l’expression de surprise d’Inès, Catherine lui explique.
Inès est impressionnée il y a tellement de sollicitude. Elle se demande, si ce n’est pas cet héritage, rend son entourage, à ses pieds ! Si elle était pauvre, en serait-il autant ? Elle reste stoïque, et ne laisse rien percevoir de ce qu’elle pense.
Lui annonce sa nouvelle amie.
Les deux femmes deviennent de grandes amies. Le retour se fait silencieusement. Inès s’endort dans la voiture. Elle a tellement de repos à rattraper. Cette après-midi à Angers, lui a redonné du tonus. Catherine s’inquiète. Il semblerait qu’elles sont suivies. Elle appelle la gendarmerie, pour faire part de ses craintes. Inès, dors toujours à point fermé. Elle ne se doute de rien. Au carrefour à l’entrée de Cholet, un barrage des gendarmes est établit, juste derrière leur voiture.
La voiture douteuse est interceptée au barrage. Après le contrôle d’identité, c’est un grand éclat de rire.
Ce sont les policiers américains détaché en collaboration pour l’affaire John Hiller ! Le capitaine les attend depuis ce matin ! Ils expliquent qu’ils se sont perdus à Angers. Car, ils ont voulu visiter la ville, et sont allés au restaurant. Ils ont rencontrés par hasard le lieutenant, accompagné d’Inès.
En vérifiant la photo que leur avait fournie John Hiller, qu’ils ont reconnu Inès. À cause des voix bruyantes Inès se réveille. Elle regarde tous ces gens, et s’interroge. Catherine rassure Inès.
Répond la jeune fille. Inès pense, que de flic, pour moi toute seule et à cause de moi ! Si les assassins ne sont pas tous pris…
Firmin, prend le volant de la voiture. Les policiers Ryan et Rachelle n’apprécie que moyennement. Mais vu les circonstances ils acceptent.
Ordonne Catherine. Une colonne de voitures de police défile jusqu’à la gendarmerie. Cela n’a pas échappé aux habitants. L’un d’entre eux, téléphone à Ouest-France. La conséquence ne se fait pas attendre. Une horde de journalistes les accueille et les mitraille. Catherine, prend Inès dans ses bras et entre dans la caserne. La voiture du lieutenant se dirige directement dans son garage personnel. Elles prennent leurs emplettes du coffre avant de monter voir le capitaine.
En silence, elles arrivent dans le bureau de Catherine. Le capitaine les y attend et donne les clés de sa voiture personnelle à Catherine :
Constate Catherine en souriant. Comme prévu, elles ne rencontrent personne. Elles sont passées par l’arrière de l’hôtel. Et sont montées dans le monte-charge du personnel. En arrivant sur le palier, les agents ouvre la porte de la chambre d’Inès. Elles entrent avec leurs achats. Toutes deux se serrent l’une contre l’autre. De la gendarmerie jusqu’à sa chambre, il n’y a eu aucun mot prononcé.
Inès veut téléphoner. Catherine lui dit non. Ne touchez pas le téléphone. Les journalistes écoutent. Mais demandez à notre gardien Martine d’aller chercher votre commande. Elle va aux cuisines directement, par l’escalier de service.
Un autre gardien entre à l’intérieur de la chambre pour remplacer Martine. À l’approche du diner Catherine à un choque. Par Talkie-walkie, elle appelle le capitaine
Catherine précise
Les agents fédéraux nous communiquerons les renseignements ont sur ce qu’ils savent sur cette affaire. Demain, il y a la réunion, des différents corps de polices pour cette affaire franco-américaine. Aujourd’hui, ils dorment à la caserne, ils vont se reposer.