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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

21 - Les Américains entre dans la danse

Le réveil sonne. Ce matin Inès est dans un brouillard indescriptible. Elle ne sait plus où elle est. Ces paupières restent fermées. Serait-ce la fatigue, qu’elle a accumulée depuis son arrivée ? Elle a tant donné tant physiquement, et émotionnellement. Elle voudrait, tellement prendre une pause, se détendre sur une plage. Elle étend la main sur la radio, les infos comme à son habitude, déroule son flot de mauvaises nouvelles, entrecoupées de publicité.

Soudain, parmi les nouvelles un nom la rappelle à l’ordre : Julia Carlin est à Paris pour l’assassinat de son directeur de sécurité corps de John Hiller.

Cette info lui fait l’effet d’une bombe. Que fait cette femme à Paris ? Pourquoi John Hiller est-t-il venu à Paris, pour y être assassiné? Que de question ! Cette fois, elle est réveillée. Son rêve de plage est relégué à plus tard.

Philippe a lui aussi entendu la nouvelle, il frappe trois fois, comme convenu et entre dans la chambre. Inès est en peignoir.

  • Excusez-moi, j’ai entendu la nouvelle, je voulais voir comment vous alliez ?
  • Bien, mon cher Philippe, mais ces nouvelles m’ont abasourdi. Au fait quelle heure est-il ?
  • Seulement six heures

Lui répond Philippe en regardant sa montre. Il compète sa pensée

  • mais je pense que le capitaine Blaireau va nous convoquer à ce sujet.
  • Que pourrions-nous dire ?

S’inquiète Inès. Philippe lui annonce

  • Ils nous informeront, puisque vous êtes l’héritière, en conséquence la PDG. Il doit vous informer de ce nouvel élément. Et celui-là n’est pas des moindres.

Ramassant ses vêtements da la veille, elle se dirige vers la salle de bain, tout en parlant.

  • Je me douche vite fait, et nous allons prendre notre petit-déjeuner. Le capitaine viendra peut-être lui-même comme la dernière fois.

Elle laisse la porte entre-ouverte, et continue de discuter. Philippe lui répond

  • Je pencherai plutôt pour le téléphone !

Elle répond nerveusement

  • Pourquoi pas les deux ?

Il expose sa pensée

  • C’est vrai, il a l’air de vous aimer

Inès s’étonne

  • Vous croyez ?

Il affirme une nouvelle fois

  • Je vous assure, cela se voit. Il vous regarde comme s’il était votre père !

La surprise est à son comble. Elle ne peut que répondre

  • Que me dites-vous là ?

Elle rit de bonheur, enfin quelque chose d’agréable. Mais hélas, il n’est pas son père. Elle ne va plus à l’église depuis la mort de ses parents. Elle a tout enfouis au fond de son cœur, pour ne plus souffrir.

Seulement, depuis qu’elle est à Cholet, elle a cette impression étrange, de ne plus être seule. Comme si une présence invisible veillait sur elle. Et puis tous ces évènements qui lui arrivent. C’est comme si…cette impression est venue de l’au-delà, elle ne peut la définir, et encore moins en parler. C’est comme si… ses parents veillaient sur elle, et la protégeaient. Comme si …l’autre monde voulait que la vérité éclate. Comme si l’histoire du pays….

  • Vous rêvez Inès ?

La voix douce de Philippe la fait sursauter. Elle sort de la salle de bain, habillée et coiffée comme la veille. Elle est rayonnante. Philippe est ravi en voyant Inès prête à descendre.

  • Alain est descendu ?

Philippe la tranquillise

  • J’ai frappé à sa porte comme d’habitude, et il m’a crié derrière la porte. Je descends

Le sourire complice de deux gamins, se regardant amoureusement

  • Allons vite, il doit nous attendre !

Se reprend Philippe. En effet, il est à leur table habituelle. Il y a plus de monde que d’habitude à cette heure. À peine assise, le mobile d’Inès sonne. Elle le saisi précipitamment

  • Allo !

Répond-elle- fébrile,

  • Ici le capitaine Blaireau, vous avez entendu la nouvelle ? Vous ne me répondez que par oui ou par non naturellement. Les médias ont des oreilles dans votre hôtel.
  • Oui

Répond Inès impressionnée. Elle imagine être au théâtre, et cela l’amuse, si bien qu’elle joue le jeu.

  • Vous avez été prévenue de l’arrivée de cette Madame Carlin Julia ?
  • Non
  • Venez avec vos amis dans mon bureau dans une heure. Je vous ferai un compte rendu de l’avancé de votre affaire. Elle avance à grand pas depuis hier.
  • Oui

Répond-t-elle mécaniquement. Elle regarde Philippe et lui dit à voix basse:

  • Tout à l’heure vous aviez raison. Dans une heure nous allons à son bureau.
  • Parfait ! nous y serons.

Lui répond Philippe sur le même ton

Quelques temps plus tard, ils arrivent séparément à la gendarmerie. Ils sont accueillis par le Sergent Rouliaux. Il les fait attendre dans la fameuse cafétéria. Une fois réunis, il les dirige au bureau du capitaine. Puis il retourne à son bureau, à côté de celui du capitaine.

Le capitaine Blaireau, les attend heureux qu’ils soient arrivés sans encombre. Avec ces journalistes, il s’attend à tout. D’autant que l’histoire de Le Fouineur s’est rependue comme une trainée de poudre dans le milieu des médias. Il prend son téléphone et saisissant son téléphone il commande

  • Sergent, apportez deux thés, deux cafés et un pour vous.

En raccrochant, il lève la tête, le regard sérieux

  • Oui, je veux vous dire, que nous enquêtons sur ce Le Fouineur. Il doit pouvoir nous dire, ce qu’il a glané sur votre affaire, lorsqu’il sera en état de parler
  • Comment va-t-il capitaine ?

Demande Alain

  • Son état est stable, mais le processus est engagé, il est resté plusieurs jours sous cette poutre, sans manger, ni boire, avec sa fracture du tibia, et de sa main gauche. Il vous devra une fière chandelle lorsqu’il se réveillera. Merci pour tout le dévouement et votre collaboration.

Alain est ravi pour ces compliments. Inès et Philippe sont impressionnés et comblés pour leur ami.

  • Ah ! c’est triste ! dit Inès à voix basse.

Le capitaine annonce aux jeunes gens.

  • Le commissaire Lecoq vient d’arriver. Il va nous rejoindre dans quelques minutes.

Inès intervient sans réfléchir

  • C’est pour la mort de Monsieur Hiller je suppose ?

Le sourire compréhensif et affectueux il répond

  • Vous supposez bien Mademoiselle.

À cet instant, la porte s’ouvre, et le commissaire Lecoq entre.

  • Bonjour mademoiselle. Comment allez-vous avec tous ces évènements ?
  • Pas trop mal commissaire. Mais pourquoi êtes-vous là ?

S’enquit Inès.

  • Je n’ai pas voulu vous faire déplacer pour une simple information, qui de plus aurait pu mettre votre vie en danger

Répond gentiment le commissaire, avant de continuer.

  • L’affaire de votre agent de sécurité de votre Holding, est tout à fait troublante. Nous avons également amené Madame Carlin.
  • elle est également ici ?

S’insurge Inès. Puis elle se ravise en s’asseyant.

  • Excusez-moi, je suis sûre que vous avez de bonne raison.

Quelque seconde passe, et…

  • Ah ! je vais enfin la voir. Mais si j’ai bonne mémoire, nous devions nous rencontrer, que le douze septembre, en compagnie de Maitre Rondineau et Maitre Goolman Joseph pour enregistrer les décisions définitives de la nomination de madame Carlin.

Le commissaire avec une expression contrit!

  • J’ai bien peur Mademoiselle au vu des circonstances, que vous soyez obligée de changer les choses.

Sous l’effet de la surprise Inès questionne

  • Pourquoi a-t-on tué le directeur de sécurité ?

Il vaut mieux, que vous posiez la question

  • Et surtout pourquoi, votre directeur de sécurité est-il mort à deux cent mètres de chez vous ? Nous l’avons trouvé hier, caché dans la chaufferie de votre immeuble.

L’étonnement passé, Alain intervient

  • Pourquoi à cet endroit ?

L’inspecteur lui répond

  • C’est l’une des premières questions. Ce qui est certain, il aurait pu être découvert lors de la remise en marche du chauffage. Seulement l’assassin n’a pas prévu, que les techniciens allaient profiter des vacances pour faire le contrôle du bon fonctionnement de la chaufferie, des bâtiments.

La question qui lui brule la bouche, elle réitère la question posée précédemment au capitaine.

  • Pourquoi êtes-vous venus, nous ne pouvons rien vous dire ?
  • Vous, non. Mais l’ADN et les empreintes correspondent à au suspect Louis Morbilleux, et le fils de Louis Morbilleux habite dans la région ! il peut donc nous confirmé son analogie familiale.
  • Quoi ?

Répondent interloqués les jeunes gens. Le capitaine ne peut s’empêcher de parler

  • Heureusement que, je vous ai placé sous protection. Pour l’instant, au vu de l’état de l’enquête, je ne peux vous en dire plus.

Philippe demande pour Inès

  • Pourrions-nous rencontrer Madame Carlin ?
  • Pas aujourd’hui, elle est en garde à vue. Elle doit nous expliquer ce qu’elle faisait dans la chambre d’hôtel de Monsieur Hiller.

Réplique le commissaire. Inès tourne la tête vers le capitaine. Il confirmé de la tête par un simple mouvement affirmatif

  • Je n’en reviens pas ! ce qu’un héritage peut apporter comme problème !

S’exclame Inès.

  • Nous pouvons retourner Aux trois renards, capitaine ?

Interroge Alain

  • Pas pendant deux jours le temps que tout soit en ordre judiciairement.

Répond le capitaine.

  • Mais je dois prévenir mes employés.

Complète Inès

  • Eux aussi, ne devront pas être présents. Donnez-leur, leur RTT d’avance.

Leur conseil le capitaine.

  • Je préviens Pierre, il fera le nécessaire.
  • Oui, mais ils ne sont plus sur place, ce matin les brigadiers les ont renvoyés pour leur sécurité. Cependant, votre appel les rassurera.

Lui dit le capitaine.

  • Moi qui rêve de plage, je vais enfin pouvoir y aller.

Explose Inès

  • Oui à condition de rester sous notre protection.

Rappelle le capitaine

  • Parce qu’il y a encore du danger ?

Demande en se retournant Inès. Elle se stresse à nouveau.

  • Ce n’est pas impossible, nous l’ignorons Mademoiselle. Tant que nous n’avons pas retrouvé Louis Morbilleux.

La réunion terminée, Inès téléphone à Pierre, le rassure et leur accorde des jours de repos payés pendant la durée de l’enquête….à suivre

21 -  Les Américains entre dans la danse
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M
tu la trouve trop longue? en principe il reste deux chapitres
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F
et bien cette histoire n'est pas prête d'être terminée
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