Le capitaine Blaireau est dans tous ses états. Il tient dans ses mains des documents le laissant sans voix en premier temps. Il semble vouloir se contenir. Néanmoins, il parvient à contenir son explosion, cependant il lâche :
- Cette affaire est bien curieuse !
Dit-il. Son sergent Rouliaux entre avec d’autres documents qu’il donne au capitaine. C’est tout juste s’il ne s’étrangle.
- Vous avez lu, les résultats ? Que vont penser les américains ?
- Que la France prend le même chemin qu’eux mon capitaine !
Répond le sergent tout de go sans réfléchir. Le capitaine toujours dans ses pensées ne relève même pas l’impertinence.
S’interroge tout haut le capitaine
- J’avoue, je n’en suis pas persuader.
Continue sur la même lancée son sergent
- En effet, il nous prendrons de haut ! avec une erreur pareille !
Constate le capitaine. Le sergent Interloqué
- Ce n’est pas Louis morbilleux l’assassin de John Hiller ?
Stupéfait le Sergent continu
- Non, et ce n’est pas possible !
Confirme le capitaine
Interroge le sergent décontenancé
- Parce qu’il était sous ce foutu madrier, quand la victime s’est fait tuer !
Explose le capitaine
- Mais c’est Le Fouineur, qui était sous le madrier. J’étais présent¨
Le sergent ne comprend plus
- Précisément !22 - L’imbroglio
- il commence une phrase.
- Je ne comprends pas….
Comme un éclair traversant son esprit…. Il ne peut y croire de sa voix grave
- ...non !...non !...Non…NON…
Le capitaine lui confirme
- Et oui ! Le Fouineur et Louis Morbilleux c’est la même personne !
Stupéfait le sergent interroge
- Mais alors ! qui a tué John Hiller ?
La réponse ne se pas attendre
Le pauvre sergent Rouliaux essaie une défense
- L’ADN sur les vêtements de la victime est de la famille morbilleux. Mais qui ?
Le capitaine persifle
- Le petit-fils était arrêté au moment du crime, et le fils était dans son épicerie à Mozé-sur-Louet. L’ADN correspond à un homme certainement de la famille. Mais qui ! trouvez-moi ce type !
- Bien mon capitaine
À ce moment devenu critique, quelqu’un frappe à la porte du bureau
Ordonne sèchement le capitaine.
- Mon capitaine, voici le dossier des Trois Renards.
En voyant l’épaisseur du rapport, il fronce les sourcils et l’arcade sourcilière se lève en même temps, son tic nerveux habituel lorsqu’il est surpris. Impatient il intime l’ordre :
- Faites-moi un résumé du dossier
- Bien mon capitaine.
Ce malheureux Tablature, se racles la gorge, avant de s’exécute avec application.
- En faites le souterrain est unique. Il a trois ramifications.
- Une pour la maison dit « de cousin ».
- La seconde la plus longue nous a menées au manoir en ruine.
- Quant à la troisième, elle débouche sur une salle …
Le capitaine impatient
Connaissant les colères du capitaine, il s’élance courageusement
- C’est extraordinaire. C’est un amas d’objets fabuleux. En voyant la salle, j’ai cru trouver le trésor d’Ali Baba ! des tableaux, des chandeliers, des candélabres, de la vaisselle en argent, en or, en grès ! Il y avait même des meubles dignes d’un antiquaire. Certains ont dû être vendu Il reste des traces de leur emplacement !
Il s’arrête quelque seconde pour respirer. Le capitaine lève les yeux au ciel. Le brigadier reprend
- Mon équipe et moi, nous avons fait l’inventaire. Certains ont l’inscription des noms des anciens du village des années de l’occupation! Ces personnes n’ont pu les réclamer, puisqu’ils ne sont pas revenus de la déportation. Seulement des frères et des sœurs auraient pu les réclamer. Actuellement, il ne reste que trois membres de ces familles.
- Mais comment le savait vous ?...à suivre