18 Mai 2014
Le ciel est prometteur, le soleil se lève de bonne humeur. Dans la chambre tout est paisible. La lune tarde à se coucher, les étoiles scintillent en quittant le ciel. Catherine dort sur le lit de camp de la gendarmerie. Martine est debout près de la porte. Martine et Catherine monte la garde à l’intérieur de la chambre. Elles ont institué le tour de gade toutes les deux heures.
En voyant Mademoiselle se réveiller, Martine s’avance et lui dit
Inès entrouvre les paupières, s’étire
Baille, s’étire à nouveau. Se lève d’un bond et annonce :
Martine s’enquiert
Dit-elle souriante, mais mal réveillée.
Rappelle avec douceur le brigadier Martine
Dans l’armoire elle saisit le premier l’ensemble qui lui tombe sous la main. Il est bleu marine, un slip et un soutient gorge dans un tiroir de la commode. Et entre dans la salle de bain.
Inès se prélasse dans la mousse, quand un bruit inhabituel la fait sursauter. Du coup, elle se rince avec la douchette, s’essuie, s’habille en un temps record. Elle se demande, ce qui arrive dans la chambre. Elle hésite à pousser la porte. Le calme semble revenu. Bien que la voix de Catherine en colère soit forte. Inès est rassurée. Elle se décide et pousse enfin cette porte. Et là, surprise ! Un homme à genoux, menottés, la regarde avec une haine ! Elle n’en revient pas ! Pour elle c’est un parfait inconnu. Il a un appareil photo autour du cou.
Interroge Catherine ne cachant pas sa mauvaise humeur. Martine l’a réveillée en sursaut
Assure Inès estomaquée
Soudain, il s’exprime avec un accent américain
Catherine comprend de suite, c’est l’individu mystère.
S’étonne Inès
Catherine appelle le capitaine, et le met au courant de la situation. En dix minutes ils sont arrivés et embarqué ce Monsieur.
Inès demande à ses protectrices
Elle essaie de rassurer Inès
Et elle complète
Catherine sursaute, se tourne vers Inès et étonnée. : D’une voix gentiment amusée Catherine s’informe :
Répond gaiement Inès
Le capitaine Blaireau convoque Philippe et Alain. Avant de rejoindre le capitaine les jeunes gens embrasse Inès.
En lui encerclant les épaules d’Inès. Heureuse, elle raconte ce qui est arrivé tôt le matin. Le lieutenant Catherine confirme et explique à Philippe qu’il est convoqué en qualité d’avocat. Comme Inès est la victime, il vaut mieux qu’elle reste ici à se détendre sur ces mails avec son amie Claire, ou avec ses fuseaux.
Philippe et Alain sont soucieux.
Alain a réussi de terminer l’arbre généalogique d’Inès. Il est réellement impressionné. Dans sa mallette il a mis également la commande du sergent Rouliaux. Il a retrouvé les traces de la femme emmenée sur ordre de la gestapo. Puis il a trouvé la trace du petit garçon caché par sa mère à Bordeaux. Plus tard il s’est marié et a eu deux enfants également. Il sait que dans sa Malette, les documents vont faire l’effet d’une bombe. Il en est certain.
Déclare dit-il gaiement en l’embrassant affectueusement.
À la gendarmerie, ils sont accueillis comme des amis. Alain remet son dossier intitulé Morbilleux/Joshua Javaux au sergent Rouliaux. En voyant le nom du dossier d’Alain, il a un choc ! C’est le nom de celui qu’ils ont arrêté ce matin dans la chambre d’Inès.
Il parcoure le dossier, il n’en revient pas, et le transporte en courant, plus qu’il ne le porte directement au capitaine, plutôt que de le faire transmettre à l’un de ses brigadier. Le capitaine s’étonne, Rouliaux à oublier de frappé à la porte. Il est entré comme un boulet, et dépose le dossier. Le capitaine se lève mécontent
En baissant les yeux, il suspend son imprécation. Il lit cet intitulé : Morbilleux/Joshua Javaux ! Sa stupéfaction lui fait ouvrir le dossier en se rasseyant. Il le parcoure passionnément. Il est ravi, ce dossier complète ce qu’ils ont sur lui. La joie se lit sur son visage.
Conclut le capitaine. Il fait appeler Philippe. Il le reçoit amicalement et pratiquement joyeusement.
La porte fermée, le capitaine sort de son réfrigérateur un petit Saumur tout frais.
Philippe écarquille les yeux. Pourtant, il a l’habitude de situation quelquefois analogue malgré son jeune âge. Mais cette fois, il est touché personnellement.