19 Mai 2014
Les rideaux s’envolent au grès du vent
Dans la nuit vaporeuse l’auvent,
Gifle les joues crispées douloureuses
Les dents blanches claquent coléreuse,
Le corps osseux blanc entre en transe
Au-dessus du marais s’anime la danse,
La paix de la nuit du survivant
Grésille des ténèbres du levant.
L’égarement atteint le paroxysme,
Lorsque la mémoire est en prisme,
Sortilèges, zombis, damnation,
Avec des histoires de lamentation,
Les images venues des ténèbres
Sont de funestes noces funèbres.
Notre beau miroir de l’imaginaire
N’est que nos sentiments lapidaires
Le tiroir portant l’imagination
De nos fantômes et nos perditions.
L’odeur de soufre est rampante
Pousse les angoisses grimpantes
Monique Macalou
19 mai 2014