La nuit flirte avec la lune
Le nez en l’air humant la brume.
Le maréchal ferrant frappe l’enclume.
Le pêcheur enlève l’écume.
Les étoiles filent et fument
Les souvenirs s’exhument.
De cet amour né l’histoire du nu,
La galaxie des poètes rêve aux nues,
Elle entraîne son armée d’ingénue,
Notre regard s’y promène sans retenue,
Cherchant infatigablement son contenu,
Sans y être vue, ni reconnue.
Dans ce songe la sève de deux corps
Prend un tournant brûlant d’effort
Ils y trouvent le grand confort,
Dans ces nuages moelleux blanc et or
Ils ont la récompense du réconfort
Dans cet immense océan d'or.
Je m'abandonne au soleil,
Sur la plage des merveilles
Les yeux fermés s’émerveillent.
Puis à l'aube enfin je m'éveille
Le feu des caresses s’enraye
Dans les songes du sommeil
Au réveil tout disparaît, je suis endeuillé.
De ces vagues rêveuses imprégnées
Du guide de la destinée ensoleillée,
De cet amour unissant l’effeuillé
Au divin plaisir de l’estampillé
Du large infini du fruit de la veillée.
Monique Isope Macalou
20 Juin 2009