22 Juin 2014
J’ai toujours tendu la main
D’abord pour donner
Puis pour recevoir l’amour
Tendre la main me semble facile.
Combien c’est aisé voire gratifiant !
De tendre la main pour donner
Mais tendre la main pour recevoir
C’est moins facile la dignité est atteinte,
Tendre la main à l’ami, sans le froisser
Lui rendre la dignité, est une nécessité.
Et moi avec mes gros sabots, inconsciente,
Je déclare, j’annonce, dénonce sans honte.
Combien d’amis ai-je pu blessés ?
Que de regret devrai-je me pardonner ?
Quand n’aurai-je plus de culpabilité ?
Le pardon ne viendrait-il pas d’eux ?
Une petite voix me susurre
Va, ne crains pas
Ta conscience t’a sauvé
Cependant le doute reste
Pourtant il ne s’agit que d’aimer.
C’est pour cela que c’est difficile
Comment écouter l’explication de l’ami,
Comment ne pas douter de celui-ci.
Comment reconnaître dans leur parole
Des histoires réelles, ou fausses ?
Souvent imagées selon leur état d’esprit.
Nos amis, il est important de les décrypter.
Pour ne pas risquer leur suicide,
Ou ne pas se laisser dévaliser
La pauvreté, la détresse, l’humiliation,
La reconnaissance est obligatoire.
Il y a le vrai, il y a le faux
C’est comme la pierre précieuse.
Le diamant se taille sans problème
La fausse pierre s’effrite sous le marteau
Il y a d’autres amis quémandant,
Ils attendent d’être secourus
Mendiant l’attention la tendresse,
Pour trouver la sérénité dans leur âme.
Monique Macalou
12 février 2013