Mon nouveau combat, est-ce le dernier ?

Que je suis fatigué de tous mes combats!

Le dernier, celui de mon recueil,

Tout aller super bien,

Seul un fainéant à tout fait chuté!

Combien est difficile mon parcours,

Je n’en peux plus de ces prétentieux

Qu’ont-ils dans la tête,

En dehors de leur suffisance?

Rien assurément.

Ils font circuler des bruits accusateurs,

La cause un éditeur peu sérieux,

Ayant publié un roman pleins de fautes,

Hors j’avais payé pour la correction!

Pour eux je suis nul car je ne suis pas de leur bord!

Comme des perroquets ils distillent sans savoir

Ces mots assassins.

Ils trahissent leur amie, pour garder leur place.

Ils ne savent pas qu’un autre livre est sorti sans faute!

Seule l’erreur est retenue dans leur esprit étroit.

Que s’imaginent-ils?

Qu’ils sont la pensée incontournable et sûre?

Que d’orgueil dans cet univers,

Ce monde où l’on ne m’accorde pas de place!

Pourtant mes amis internautes, me soutiennent,

Serai-je encore à vous parler sans eux?

Je pense que non, car tout m’est cruauté,

Ce mari malade qui me tourmente,

Mais lui au moins ce n’est pas de sa faute,

On ne commande pas la maladie.

Quand je vois les élections, c’est mortel,

Il n’y a rien de bon qui va en sortir,

Ce pays est ingérable.

Celui qui gagnera ne pourra tenir ses promesses.

Enfin un éditeur faisant son possible,

Sa gentillesse est véridique,

Même son honnêteté!

C’est remarquable dans ce milieu.

Pourtant mon livre n’est pas arrivé,

Comme on me l’avait promis,

De dédicace, il n’y aura point!

La cause m'est inconnue.

Chaque pas, m’est un combat,

Chaque mot, m’est un combat,

Chaque €uro, m’est un combat,

Je n’en peux plus, de cet univers.

Mon fils que je ne peux voir chaque jour,

Ce monde si cruel envers moi,

On me voit sourire, parfois rire

Pourtant, mon cœur saigne.

Maintenant l'âge commence à peser,

Son poids se ressent sur ma santé.

Parfois j'oublie, avec mes souffrances

Combien de temps me reste-t-il.

Ma consolation est si petite,

Ma petite et douce Kiwi,

Combien de temps cela me suffira-t-il?

Suis-je, enfin, arrivée au bout de mon temps?

Monique Macalou

3 juillet 2014