29 Novembre 2014
Une petite histoire pour rire et à méditer
Ce jour je suis Moi
Tout à mon émoi
De découvrir ce Moi
Si inconnu de mon Moi.
Pourtant ce mois
N’est pas pour moi
Puisque c’est le mois
Des vacances de Möa
Moa s’est épris de son Moi
Si bien que moi,
J’ai retrouvé mon chamois,
En compagnie de mon siamois,
Allant ainsi aux sphères de mes émois.
C’est ainsi, que devant son miroir Möa
Est tout à son émoi.
Elle lui renvoie son Moi.
Sacré Möa devant son Moi
Cette image de son Moi.
Craintif, intimidé elle se larmoie
Cependant au pays des Charmois,
Ses émotions fondent face au chamois.
Toute béat est la pauvre Möa.
Devant son Moi
Elle s’écoute parler
De sa voix de ténor
Elle chante son opéra préféré,
Clame les vers d’autrui,
Tout en regardant son Moi.
Elle voit sa moie,
Si tendre,
Si belle
Qu’elle s’émoie.
Plus le temps d’écrire,
Se miré lui occulte son temps.
Ces ans la fondent en adulte,
Alors, elle se met à rire,
En exultant son Moi.
Elle ne comprend pas pourquoi
Le revirement de ce mois.
Ce sera son mois,
Sans prime
Ni rime,
Toujours narquois.
Par ce que son Moi
N’a pas de rime
Puisque son Moi
Est inconsistant
Irréel
Informel,
Bien sûr distant.
Hier, disait-elle :
Moi, je suis Möa
Maintenant dit-elle
Je suis-Moi,
Je crois en moi.
Tu es la promesse du mois
Ce n’est pas moi,
Mais l’égo du Moi.
Möa s’envole dans l’émoi,
Vers la destinée de son Moi.
Mais Möa n’est pas l’oiseau
Disparu depuis des siècles,
Cet immense Moa
Elle est simplement une jeune femme
Se faisant si précieuse devant sa glace
Qu’elle s’imagine être descendante du Moa.