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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Qui sont les Libres Penseurs

Les libres Penseurs, ne sont pas des personnes qui respectent la religions d'autrui, contrairement à ce que vous imaginer, ce sont des militants anti-religion.
Tout le monde a le droit de penser ce qu'il veut, néanmoins, cette Association se comporte comme une secte. On doit penser selon ces concept.
Les libres penseurs respectent ceux qui pensent autrement qu'eux. Finalement, être libre penseur, ce n'est pas avoir une pensée libre, c'est pensée selon leur doctrine apparament libre.
J'ai souvenir de ne pas entrer dans les églises, temples ou autres site religieux quels qu'ils soient. Cela m'intrigué malgré l'enseignement de mes parents. J'étais tiraillé en pensés, interdictions, contradictions, et les obligations de toute la famille.

La définition du dictionnaire:
1- Celui qui rejette la sujétion de la pensée aux croyances religieuses ou à une morale autoritaire
2- celui qui rejette la sujétion de la pensée aux croyances religieuses ou à une morale autoritaire

Qui sont les Libres PenseursQui sont les Libres Penseurs

L'ADLPF, présente ainsi son Association.
 Association nationale populaire de recherche philosophique et d’action sociale. Elle affirme sa volonté de combattre tout ce qui tend à amoindrir, asservir ou pervertir l’individu, et défendre tous ceux qu’inspire ce même idéal, les droits et les libertés de l’Homme, la laïcité de l’Ecole et de l’Etat, la justice sociale et la paix. Elle entend ne se donner, ni ne se laisser imposer d’autre limite à son action que le respect de la vérité objective et de la personne humaine.
Elle trompe ceux qui la suive. C'est une organisation politique anti-religion.
QUI SONT LES LIBRE-PENSEURS?
La libre-pensée est une attitude qui consiste à refuser tout dogmatisme religieux, philosophique ou autre, et à se fier principalement à ses propres expériences et raison (rationalisme, empirisme) pour penser ou juger.
La libre-pensée a une riche histoire dans diverses époques et civilisations, depuis la Grèce antique à la Chine de la dynastie Song en passant par la Perse médiévale. Un auteur typique de la libre-pensée est François Rabelais. En tant que mouvement culturel, dans le monde francophone la libre-pensée est principalement issue des développements de la Révolution française. Par nature contestataire, l'opposition en particulier aux autorités et dogmes religieux y est centrale, surtout dans l'acception moderne du terme (ainsi qu'anglophone). Les libres-penseurs peuvent être athées, des agnostiques, des déistes, des anarchistes (ou libertaires) et des rationalistes.
Il existe des liens étroits entre le mot « libre-pensée » et les termes « athéisme », « hérétique », « sceptique », « rationaliste », « humaniste » et « humaniste séculier », mais ces termes ne sont évidemment pas synonymes. Une définition précise et complète est dans le meilleur des cas difficile, parce que la libre-pensée est, comme tout concept, définie différemment par des personnes différentes. Par exemple, en principe, un libre-penseur peut croire en l'existence d'un dieu, si la base de cette conviction est un argument rationnel, plutôt qu'un argument fondé sur une autorité ou une tradition. Toutefois, certains libre-penseurs athées, qui considèrent qu'il n'y a pas d'argument rationnel en faveur de la croyance en un dieu, auront du mal à accepter que de tels croyants se disent libre-penseurs. Chez certains libres-penseurs (particulièrement en Belgique), cette attitude fait également intervenir la notion de libre examen. La libre-pensée ne pouvant, selon eux, être seulement une notion d'opposition au dogme ou à des principes mais impliquant une capacité à examiner avec honnêteté ses propres biais et penchants et à en dégager des valeurs.
Histoire
Expériences de la Deuxième République
Le 21 mars 1848 : apparition de la Société démocratique des libres-penseurs. Elle était présidée par Jules Simon et l'un de ses vice-présidents était Jules Barni. Lors de cette période, apparaissent plusieurs sociétés de libres-penseurs à Paris ou en province :
la Société des libres penseurs, le 11 mars 1848 au sein d'une université de médecine ;
l'Association de libres-penseurs, en 1849 à Melun, créée par de jeunes auteurs politiques ("publicistes") ;
les Carbonari, en 1850 à Lyon.
Si ces sociétés sont « libres-penseuses » par leurs convictions, elles ne pratiquent pas encore les enterrements civils, la dernière a, elle, un comportement typiquement libre-penseur : enterrements civils, baptêmes civils comme ce libre-penseur Boniface qui « baptise au nom de la république démocratique et sociale, de la liberté, de l'égalité et de la fraternité »)
Le Second Empire
À la suite du coup d'État du 2 décembre 1851, les meilleurs militants de Paris et de la province furent dispersés de par le monde.
Réfugiés en Belgique, à Londres, à Jersey, en Suisse, en Amérique, ils devaient continuer en terre d’exil leur propagande. Ils furent les pionniers des premiers cercles de libre-pensée de Belgique et ailleurs, des adversaires déterminés de l’Église. l'Église qui donna son soutien au coup d'État et dont Victor Hugo (plus tard président d'honneur de l'Union démocratique de propagande anticléricale et de la société de Libre-Pensée de Besançon) répondra, au Te deum du 1er janvier 1852, par ces mots :
Les proscrits sont partis, aux flancs du ponton noir,
Pour Alger, pour Cayenne ;
Ils ont vu Bonaparte à Paris, ils vont voir
En Afrique l'hyène.
Ouvriers, paysans qu'on arrache au labour,
Le sombre exil vous fauche !
Bien, regarde à ta droite, archevêque Sibour,
Et regarde à ta gauche :
Ton diacre est Trahison et ton sous-diacre est Vol
Vends ton Dieu, vends ton âme.
Allons, coiffe ta mitre, allons, mets ton licol,
Chante, vieux prêtre infâme !
Mais le décret du 25 mars 1852, s'ajoutant à la loi du 18 juin 1849, n'est pas propice à l'apparition de sociétés libres.
Ce n'est qu'au début des années 1860, qu'ils peuvent retrouver une activité (et la création de nouvelles sociétés), grâce à la tendance de libéralisation du régime.
De 1860 à 1862 : parution d’un hebdomadaire, Le Libre-Penseur du XIXe siècle. Journal des idées nouvelles.
1862 : Agis comme tu penses est créée.
Octobre 1863 : fondation du Comité des libres-penseurs pour les enterrements civils.
1864 : les libres-penseurs de France et particulièrement les proscrits du 2 décembre 1851 jouent un rôle de premier plan dans la création à Londres de l’Association internationale des travailleurs (AIT), plus connue sous le nom de Première Internationale, en compagnie de Karl Marx, Bakounine, Engels, etc.
1866 : parution de La Libre Pensée, hebdomadaire parisien dont le gérant est Émile Eudes, qui sera général de la Commune et le rédacteur en chef, Albert Regnard. Le journal a été lancé par les blanquistes. Ainsi fut lancé, non seulement un journal, mais un mot qui devait servir d’enseigne à tout le mouvement anticlérical et antireligieux. Voir la lettre no 1 du dimanche 21 octobre 1866 : http://www.archive-host.com/link/ebfb281fa3f65dbb07f97e482f81d2ccadd26759.pdf
20 juin 1869 : création de la Société de secours mutuels des familles affranchies de toutes pratiques religieuses : aide apporté aux sociétaires en cas de maladie, accident, chômage, adoption des orphelins, assistance aux veuves.
Les libres-penseurs de France et des autres pays se rencontrèrent à la fin de l’Empire à Genève, au Congrès de la Libre Pensée et au Congrès de la Paix. Victor Hugo, Louis Blanc, Georges Clemenceau, Alexandre Ledru-Rollin assistèrent à ces congrès et collaborèrent à leurs travaux. En Italie, lors du concile Vatican I en 1870, s’est tenu à Naples un anti-concile international (8 décembre 1869) au cours duquel on développa les principes de la libre-pensée et du rationalisme et on critiqua ardemment la politique de la Papauté.
Les enterrements civils, sous Napoléon III, étaient une occasion de manifestations où se retrouvaient ouvriers et étudiants ainsi que les banquets du Vendredi saint qui apparaissent dès 1869.
La Commune de Paris
Les libres-penseurs (parmi eux Louise Michel, la « vierge rouge ») se retrouvent avec les républicains les plus énergiques et les révolutionnaires les plus décidés.
Le décret du 2 avril prononce à la fois la séparation de l’Église et de l’État, la suppression du budget des cultes ; les biens, dits de mainmorte, appartenant aux congrégations religieuses, meubles ou immeubles, sont déclarés propriétés nationales.
Il existera un Club de la libre-pensée se réunissant dans l'église de Saint-Germain-l'Auxerrois. Tavernier sera le candidat de la Libre-pensée aux élections complémentaires dans le XIe arrondissement.
L'expansion, l'apogée et le déclin des sociétés de Libre-Pensée 1872-1940[modifier | modifier le code]
Expansion et apogée
L'expansion, l'apogée et le déclin des sociétés de Libre-Pensée 1872-1940
Expansion et apogée:
1880 : fondation de l’Internationale de la Libre Pensée, qui tint à Bruxelles son premier congrès la même année. Parmi les fondateurs de l’Internationale libre-penseuse, on relève les noms de Ludwig Büchner, le savant matérialiste allemand (auteur de Force et matière), Wilhelm Liebknecht, le seul député allemand qui eut le courage, avec Bebel, de protester au Reichstag en 1871 contre l’annexion de l’Alsace et de la Lorraine ; Herbert Spencer, le grand sociologue, Charles Bradlaugh, le premier député anglais qui osa refuser de prêter serment sur la Bible et qui fut, pour cela, expulsé de la Chambre des Communes, Annie Besant, vice-présidente de l'Internationale de Libre-Pensée ; César de Paepe, un des fondateurs du Parti ouvrier belge, Charles Renouvier, illustre philosophe français, Clémence Royer, Carl Vogt (Suisse) et Moleschott (Italie) physiologistes, Eugène Hins et Désirée Brismée, Belges qui avaient fait partie de la Première Internationale. Après l’amnistie des communards, le mouvement libre-penseur se structure.
1881 : le congrès international de Paris définit la Libre-Pensée comme une « société rationaliste et athéistique ».
Septembre 1889 : à Paris, le Congrès universel de la Libre-Pensée,  affirme « La libre-pensée a été, est, et sera la véritable émancipation de l’humanité ». Lorsqu’elle aura accompli son œuvre, « nous pourrons voir notre idéal se réaliser, c’est-à-dire voir : la paix internationale, la paix intérieure, l’outil à l’ouvrier, la terre au laboureur, enfin la fortune publique à tous, la Liberté, l’Égalité, la Fraternité ne plus être de vains mots, et la République être triomphante ».
1890 : création de la Fédération française de la Libre-Pensée.
Novembre 1902 : à l’initiative de Victor Charbonnel, directeur de l’hebdomadaire anticlérical La Raison formation d’une Association nationale des libres-penseurs de France qui « agira parallèlement à la fédération française ». Dans la Commission exécutive :
des dreyfusards, comme Alphonse Aulard
des radicaux, comme Ferdinand Buisson
des socialistes, comme Jean Allemane, Aristide Briand, Marcel Sembat,
des anarchistes, comme Sébastien Faure.
Janvier 1903 : Marcellin Berthelot, est rejoint un peu plus tard par Anatole France. Il a accepté la présidence d’honneur du mouvement. À cette époque La Raison tirait à 37 000 exemplaires et évaluait le nombre de ses lecteurs à 150 000. La Raison faisait campagne contre les infiltrations cléricales dans l’Université, soutenait la politique de Combes. L’Association nationale contribua largement, sous la direction de Ferdinand Buisson, à créer l’atmosphère et à propager l’état d’esprit d’où devait sortir la séparation.
1904 : Congrès de Rome, avec grand défilé à la Porta Pia au chant des hymnes révolutionnaires. Son succès fut éclatant par le nombre et la valeur des personnalités qui participèrent à ses travaux. Le Congrès de Rome marque une date mémorable dans l’histoire de la Libre-Pensée mondiale.
La Libre-Pensée détermine sa position à partir des trois grands principes définis par la charte qui fut adoptée à l’unanimité au Congrès international de Rome (22 septembre 1904).
« La Libre-Pensée est démocratique, laïque et sociale. Au nom de la dignité humaine, elle rejette le triple joug : du dogmatisme dans tous les domaines et en particulier, en matière religieuse et morale, du privilège en matière politique, du profit en matière économique ».
1905 : Congrès mondial à Paris au palais du Trocadéro, auquel assiste André Lorulot, marqué par une solennelle réception des congressistes à l’hôtel de ville et par l’inauguration, le 3 septembre, face au Sacré-Cœur, de la statue du chevalier de la Barre. Le Congrès se montre favorable à l’adhésion des libres-penseurs aux sociétés pacifistes, au désarmement général, à l’arbitrage international imposé et adopte la devise « Guerre à la guerre ». À l’occasion du congrès la Fédération française de la Libre-Pensée devient la Fédération nationale de la libre-pensée.
9 décembre 1905 : la loi de séparation des Églises et de l’État est promulguée. La Libre-Pensée triomphe.
Fondation de la Calotte
La Calotte est un hebdomadaire anticlérical illustré, qui a paru en France de 1906 à 1912. Puis le titre a été repris de 1930 à nos jours, avec un changement de nom sous l'occupation
La Calotte (1906-1911)
Il a été fondé à Paris par Louis Grenêche, un éditeur, dans le contexte de la loi de séparation des Églises et de l'État (1905), lors des troubles causés par les Inventaires. Une puissante vague anticléricale agite alors la France.
La Calotte parait chaque semaine sur 16 pages, dont la moitié est illustrée de dessins satiriques anticléricaux. Le reste est formé de textes, chansons, blagues, dénonçant le cléricalisme.
Dans son premier numéro du 14 septembre 1906, la rédaction explique : « Vous pouvez vous rendre compte, chers lecteurs, de l’allure combattive de La Calotte. Nous n’avons qu’une arme : le rire, seule arme que redoutent les soldats de Tartuffe, c’est vous dire que nous ne manquerons pas d’ennemis qui chercheront à nous étouffer par tous les moyens. Si vous partagez notre avis, chers lecteurs, insistez auprès des kiosques et marchands de journaux, qui sont nos seuls vendeurs, afin qu’ils nous affichent en bonne place. Vous soutiendrez ainsi notre cause ».
Octobre 1912 : constitution à La Rochelle de l’Union fédérative de la Libre Pensée de France et des colonies.
Déclin de l'entre-deux-guerres
1921 : nouvelle scission. Création de la Fédération nationale de la Libre Pensée et d’action sociale, sous la direction d’un animateur qui tiendra désormais une place de premier plan dans le monde libre-penseur : André Lorulot.
1925 : réunification. Naissance de la Fédération nationale des libres-penseurs de France et des colonies. La charte dénonçait « l’esprit de caste, l’appétit des oligarchies et les provocations nationalistes aussi néfastes que l’obscurantisme religieux » et fixait comme but à la Libre-Pensée « l’instauration d’une société libre, sans exploitation ni tyrannie d’aucune sorte ». Elle précisait : « Indépendante de tous les partis, la Libre-Pensée fait appel à tous les hommes d’avant-garde sans exception : républicains, radicaux, socialistes, communistes, libertaires ».
la même année, scission internationale avec l’apparition de la Fédération internationale de la Libre-Pensée prolétarienne plus connue sous le nom d’Organisation des travailleurs sans dieu. La nouvelle Fédération nationale continua à faire partie de l’ancienne Internationale toujours installée à Bruxelles.
Reprise de la Calotte après 1930
Le militant libertaire et libre penseur André Lorulot reprend ce titre dans les années 1930. Les dessinateurs qui y travaillent sont alors Armangeol (Armand Gros) qui produit des Bibles comiques, Vies de Jésus satiriques et Histoire des Papes illustrées de dessins satiriques.
Pendant la guerre 1939-1945, La Calotte change de titre pour La Vague, toujours sous la direction de Lorulot, qui stigmatise les liens entre l'Église catholique et le fascisme. La Vague dénonce l’antisémitisme.
Après la guerre, La Calotte devient l'organe de La Libre Pensée. C'est un mensuel à partir de novembre 1945.
Après le décès d'André Lorulot, c'est H. Perrodo-Le Moyne qui en devient directeur (mai 1963). Il y écrit des articles et y dessine sous la signature de P. Le M..
Pendant ce temps l'Organisation des travailleurs sans dieu continue et accompagne la Calotte
Le titre existe toujours sur abonnement.16 août 1935 : la nouvelle Fédération nationale adhère au Front populaire et à la Commission du plan de la CGT.
29 décembre 1935 : à la Mutualité, à l’appel de la Libre-Pensée, constitution du Front laïque qui groupait, aux côtés des organisations laïques et rationalistes, tous les partis du Front populaire et qui reprenait le programme traditionnel de la Fédération nationale :
⦁    suppression de l’ambassade au Vatican,
⦁    suppression de toutes les subventions aux œuvres de caractère confessionnel,
⦁    suppression des émissions de caractère religieux aux postes radiophoniques de l’État,
⦁    fermeture des écoles congréganistes illégalement ouvertes,
⦁    abrogation des derniers vestiges de la loi Falloux et du statut scolaire spécial d’Alsace-Moselle.
1936 : Congrès mondial à Prague. Réunification de deux internationales. Ce résultat fut obtenu en grande partie grâce à la ténacité de la section française.
Du 13 au 15 août 1936 : Congrès national d’unification avec les Travailleurs sans dieu. Les 3 918 membres de Sans-dieu vinrent rejoindre les 24 300 membres de la Fédération nationale.
1938 : Congrès de Londres. Modification du titre de l’Internationale qui porte depuis lors le nom d’Union mondiale des libres-penseurs.
1939 : la Libre-Pensée, réunie en congrès à Clermont-Ferrand, se prononce pour le maintien des testaments des libres-penseurs et l’interrogation des candidats lors des élections. Le congrès dénonce un projet de loi en préparation par Daladier qui autoriserait le retour des congrégations religieuses. En septembre, la Libre Pensée, journal de la Fédération nationale paraît sur 4 pages en titrant à la une : « La Libre Pensée continue ! » et publie l’appel du bureau national pour le maintien de l’Association. le journal La Vague remplace provisoirement La Calotte.
1940 la Libre-Pensée en sommeil
1940 : en janvier, André Lorulot condamne l’agression soviétique contre la Finlande et appelle « au maintien des tendances de gauche et d’extrême-gauche au sein de la Libre-Pensée ». La Libre-Pensée édite des tracts et des médailles pour les soldats au front afin qu’il fasse respecter leur désir de funérailles civiles.
1940 - 1944 : L’Idée libre cesse de paraître après son ultime numéro de juin 1940. Elle reparaîtra en mars 1945. En octobre 1940, le gouvernement du maréchal Pétain interdit La Libre Pensée, mais par le biais de la solidarité, une action clandestine perdure cependant. Pendant la guerre, l’abbé Bergey, député de la Gironde, demande l’arrestation de Lorulot.
1945 : le gouvernement provisoire refuse la parution du journal La Libre Pensée et que l’association parle à la radio. En avril, parution de la Libre Pensée no 1 qui titre : « L’École laïque en danger » et dénonce les catholiques infiltrés dans la Résistance pour protéger le clergé collaborationniste. André Lorulot dénonce l’Union nationale imposée qui interdit l’allocution radio de la Libre Pensée. Il rend hommage aux libres-penseurs disparus pendant la guerre : Joseph Turmel et Sébastien Faure, notamment. En novembre, la Libre Pensée titre : « Le M.R.P., voilà l’ennemi ! » Jean Cotereau propose la reconstitution du Front laïque.
1946 : le Groupe d’Abbeville réorganise la manifestation La Barre le premier dimanche de juillet. Il existe alors diverses associations de libres-penseurs qui fusionnent le plus souvent sous l’égide de la Fédération Nationale. Le Front Laïque reconstitué s’appelle désormais le Cartel d’action laïque. Le congrès national se tient à Dijon et propose de créer un journal de propagande La Raison militante, qui sort en décembre et dont le rédacteur en chef est Jean Cotereau. La Libre Pensée se prononce pour la laïcisation de l’Alsace-Moselle, pour la nationalisation des pompes funèbres et exige la réérection de la statue du chevalier de La Barre à Montmartre. Jean Cotereau devient délégué permanent à la Propagande.
1947 : La Libre Pensée rend hommage au professeur Langevin qui vient de disparaître. Elle condamne les interventions militaires en Indochine et propose la reconstitution d’un intergroupe parlementaire des libres-penseurs.
1948 : la liste de tous les préfets et élus bafouant la laïcité en allant à des cérémonies religieuses est publiée. En mars, la Libre Pensée dénonce les subventions publiques aux écoles privées, et André Lorulot conclut son éditorial : « La bataille va donc s’engager à fond : pour ou contre les subventions aux écoles catholiques, c’est-à-dire pour ou contre l’École laïque ».
1949 : après le Congrès mondial de 1938 à Londres, se réunit pour la première fois depuis le Congrès de l’Union mondiale à Rome, sous le patronage de Jean Rostand, Jean Becquerel, Albert Bayet, Couchoud, Prosper Alfaric et Joliot-Curie.
1950 : en mai, il intitule son éditorial : « Les Munichois contre la laïcité » et écrit : « Et l’on voit d’excellents laïques (et même des "révolutionnaires" intrépides) considérer les libres-penseurs comme des maniaques de l’anticléricalisme et des "bouffeurs de curés" sans idéal ».
La raison
Pour le libre-penseur, il n'y a aucune autorité qui puisse s'opposer à la raison. Il rejette toute croyance imposée et toute autorité imposant ces croyances. L'autorité qui est refusée :
est fondée sur une tradition, une croyance ;
⦁    oblige à s'incliner devant une croyance, une décision de pouvoir public ;
⦁    modifie la liberté de conscience d'un individu par la pression.
Recherche de l'idéal
Pour un libre-penseur, l'idéal humain n'a pas de caractère ni absolu ou immuable, il est modifiable par sa soumission et relatif au progrès. Il doit essayer de réaliser l'idéal humain (par des moyens humains. C'est-à-dire :
⦁    le vrai par la science ;
⦁    le bien par la morale ;
⦁    le beau par l'art.
⦁    Un idéal humain toujours complété et rectifié par de nouvelles découvertes.
Cette méthode nie donc l'intuition, le pressentiment et la notion de foi comme moteur inventif du genre humain. Elle est donc d'inspiration matérialiste, fondée uniquement sur l'acquis par opposition à l'inné et donc en opposition aux courants humanistes qui acceptent cette composante anthropologique du genre humain qu'ils jugent essentielle.
Applications de ces principes
La laïcité:
Selon eux l'organisation sociale doit être soumise aux lois de la raison. Une société s'inspirant des principes de la laïcité doit retirer aux services publics tout caractère confessionnel.
La société doit:
être neutre envers les différentes religions ;
séparer les Églises de l'État. Il n'y a alors pour les églises plus aucune influence dans les affaires publiques, mais il est garanti aux opinions religieuses la même liberté qu'à toutes les opinions.
Recherche de l'idéal
Pour les libres-penseurs, l'organisation sociale doit tendre à réaliser l'idéal humain. Ils veulent construire une société qui n'exclurait ou ne négligerait pas un seul être humain.
⦁    L'exclusion d'un être humain signifierait :
⦁    l'impossibilité d'exercer tous ses droits ;
⦁    l'impossibilité de remplir tous ses devoirs.
En conclusion, la libre-pensée est laïque, démocratique et sociale. Elle rejette au nom de la dignité humaine : le pouvoir de l'autorité en matière religieuse, du privilège en matière politique et du capital en matière économique. Elle a pour but d'émanciper l'esprit humain.
L'année 1600 est souvent considérée comme étant le moment marquant le début de la libre-pensée moderne. Le 17 février 1600 l'ancien moine dominicain Giordano Bruno a été supplicié par l'inquisition pour hérésie.
Au xxe et au xxie siècle
Les Athées Américains (American Atheists) forment une des premières associations en Amérique du Nord militant pour la stricte séparation des Églises et de l'État. Elle fut fondée en 1963 par Madalyn Murray O'Hair et appuie ses revendications sur les principes de la Déclaration d'Indépendance et sur la Constitution. Elle engage de nombreux procès contre les institutions publiques qui violent les principes de la laïcité. Environ 2 200 membres participent régulièrement à la convention nationale de l'association et aux nombreuses réunions régionales. Ellen Johnson en est la présidente depuis 1995. Le siège de l'association se trouve dans le New Jersey à Cranford.
En France
Une montée de la libre-pensée en France est apparue à la fin des années 1860. Les adhérents de cette association s'attaquaient aux dogmes de l'Église, privilégiant les cérémonies républicaines telles que le baptême et l'enterrement civil, et ils organisaient surtout de grands banquets fraternels le Vendredi saint où, au milieu des débats d'idées, ils consommaient de la viande en réaction contre la pratique chrétienne du jeûne et surtout beaucoup de porc et de boissons alcolisés (selon la région).
Plusieurs associations se réclament de la libre-pensée, parmi lesquelles la Fédération nationale de la Libre Pensée, qui est la plus vieille association de France, et l'Association des libres-penseurs de France, constituée en 1995 à la suite d'une scission avec la Fédération nationale.

 

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