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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

III - Ca trotte, trotte...dans ma tête

III - Ca trotte, trotte...dans ma tête
III - Ca trotte, trotte...dans ma tête

Il y a tellement de bons souvenirs, ces voix et ces chansons qui me trottent dans la tête. Elles évoquent tant de bons moments.

Une chanson douce que chantait ma maman, cette voix chaude, ensorcelante et ce rire inoubliable d'Henri Salvadore. Cette voix a bercée mon enfance. Ma maman le fredonnait avec d'autres chansons à la mode, tout en brodant ou cousant les robes et les vestes.

En fermant les yeux, je me revois au théâtre municipal avec ses sculptures puis les coulisses, et...ces voix qui me trottent, trottent dans la tête. Les voix de Marcel Merkès et Paulette Merval  s'élèvent avec Violettes, violettes. Ils dansent, valsent, un bouquet de violettes à la main, sur l'air  de l'opérette Violette impériale de Strauss. Il y a eu aussi Dario Moreno et son Mexico, pour me faire rêver de voyages et d'histoires d'amour.

Je m'exerçais à faire les pointes sur ces airs: La flutte enchantée de Mozart ou les nocturnes de Chopin; ma fierté était de réussir devant mon papa. Car là, il avait le sourire d'un enfant heureux en me regardant. Pourtant, tout se faisait en cachette de maman et les autres.

Quand ça me trotte, trotte dans ma tête, je me revois accompagnant papa dans les coulisses du thèâtre; c'était notre bonheur partagé, notre secret. Il n'a pas pu concrétisé son rêve. Mais pour s'en approcher, il est devenu "machiniste sur le plateau du théâtre de la villle... en heures supplémentaires! Du fait qu'il était employé municipal à cette époque, (service des fêtes) il en avait le droit. Et là, il ne s'en privait pas! Actuellement je ne sais pas si cela serait possible.

Lorsque je rêve dans mon lit, je me revois dans la maison de poupée de mes parents; l'entrée possédait un confiturier, surmonté d'un poste de radio mille-neuf-cent-cinquante. La radio diffusé dans toute la petite maison la voix d'Edith Piaf, la môme Piaf de Belleville faisait merveille, surtout quand elle soutenait les compagnons de la chansons.( Oublié à ce jour). Cette voix rocailleuse des rues tellement inoubliable, Mon Dieu, mon Dieu qui monte vers la foule en nous parlant de l'homme à la moto. Enfin c'est l'hymme à l'amour.

A la terrasse d'un café, devant une glace, ça trotte, trotte dans ma tête. Le retour de Gréco et de Line Renaud avec...Avez-vous vu la chien dans la vitrine, c'est l'histoire de ma zouzou, trouvée dans le magasin où travaillait ma soeur. Ces chanteuses pleines de vie sont de petites femmes dans un grand coeur.

Souvenirs...Souvenirs de ma grand-mère qui, pendant mon enfance, çà trotte, trotte dans ma tête, me faisait chanter pour mon plus grand bonheur, son plus beau souvenir:  Rossignol, rossignol de mes amours, accompagné du microssillon, sur la voix de Luis Mariano. Elle m'emmenait au bal de son village et des villages voisins.

Mais chut...Il ne faut pas le dire.

Que de secret dans ma vie d'enfant!

En fermant les yeux une nouvelle fois, çà trotte, trotte dans ma tête, c'est Jacques Brel qui me hante avec: je vous apporte des bonbons, Madeleine elle aimera çà, où quand il me reste que l'amour. C'est la période où je me cherchais et où j'ai eu mes premières révoltes.

Cà trotte, trotte dans ma tête, Charles Arnavour:  Tu te laisse aller. Ce chant me parlait de ma soeur. Combien de fois elle s'est laissée aller dans sa tenue, mais pas dans la gestion de sa maison, ni des affaires!

Parfois, çà trotte, trotte dans ma tête, avec je me voyais déjà, au son de sa voix, je lis mon nom en haut de l'affiche. Quand mes yeux s'ouvent il n'y a plus rien. Ces rêves d'enfant inassouvis, toujours dans le nuage des probalités impossibles.

Alors je fredonne La bohème, la bohème, mon esprit est tellement bohème! Je ferme à nouveau les yeux, pour voir ce violon virtuose de la musique tsigane. En fait, c'est mon premier amour virtuel! Sacré violon.

Cà trotte, trotte dans ma tête, quand super Johnny chante: Pour moi la vie va commencer. C'est mon adolescence qui commence, avec tous les combats de cette époque. Pour moi la vie va commencer comme sa chanson.

Avec mon cousin j'apprenais à danser le Rock and Roll sur la voix d'Eddy Mitchel: Je n'ai pas de mot et pourtant. Je retrouve les chaussettes noires, pourtant je ne portais plus de chaussettes et encore moins des noires.

Cà trotte, trotte dans ma tête, j'étais à la fois amusée et très proche de cette réalité dans :Allo, maman bobo, avec Julien Clerc, puis c'est Serge Lama qui ajoute à mon oreille: Je suis malade. Tout en me faisant rire, cela résonnait déjà dans ma tête. Cà trotte, trotte dans ma tête, car la maladie, ma compagne infidèle, a toujours été aux aguets depuis ma naissance. Cette compagne collante fut mon malheur et mes joies.

à l'âge adulte, j'en été l'actrice principale dans les hôpitaux. Ce fut d'abord les soins aux malades, ensuite ce fut moi la malade, puis viviteuse dans une aumônerie. L'ange noir et la faucheuse ne veulent pas de moi, alors çà trotte, trotte dans ma tête, par dérision ou par bravade, je la nargue En chantant avec Adamo.

Le sourire revient, car c'est avec Françoise Hardy que je suis: Main dans la main avec mon premier amour et c'est: Comme un garçon, avec Sylvie Vartan que çà trotte, trotte dans ma tête.

Cependant Dalida me dit: Parole, parole, parole, C'est tellement vrai. Les garçons ne sont que des moulins à parole, promesses jamais tenues.

Evidemment, je retrouve Jacques brel avec: Ces gens là. Ben oui, ces gens-là m'ont bridés toute ma vie, çà trotte, trotte dans ma tête.

La nostalgie me gagne quand j'entends: la rose, c'est la rose de l'amour, de Gilbert Bécaud. Cela me rapelle mon premier spectacle de variété, avec maman. Car si maman comme la plupart des membres de ma famille, n'aimait pas la vie des artistes, elle appréciait leur art, en pariculier les variété. Le lyrique c'était pour plaire à mon papa.

Ma grand-mère maternelle et mon grand-père paternel, ainsi que mon père, ont beaucoup souffert d'être des artistes refoulés, se cachant derrière des couvertures invraisemblables. Cette exigeance ancestrale, venue de la riche campagne, mais aussi de la lointaine révolution.

Cà trotte, trotte dans ma tête, lors de mon réveil avec la cadence d'une voix entraînant à la danse de Claude François qui me dit:Si j'avais un marteau, je cognerai le jour, je cognerai la nuit...Je me demande si je ne suis pas marteau de dire toutes ces élucubrations.

Pourtant, ces fadaises, çà me trotte, trotte dans ma tête, quand: Paulette m'accompagne avec les Charlots, m'accompagne en vacances à la Faute-sur-mer, quel bonheur! Je me suis payée mon premier transistor avec la permission de maman. Mais, houlala, quel coup de soleil sur le dos! Javais oubliais que ma peau ne supprtait pas un longue exposition au soleil!

Cà trotte, trotte dans la tête, Pierre, notre très cher Pierre Perret qui ose dire aux enfants: Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux. Les enfants de mon voisin, c'est à dire mes copains, ont ouvert la cage de leur serin!

Et ce Serge Lama qui ose dire: vous les femmes et en plus il le répète, m'apporte la note du Bordelais plein de poésie franchouillardes et là  encore, çà trotte, trotte dans ma tête.

C'est alors que je me retrouve dans le brouillard avec Jean Ferrat dans sa nuit et brouillard. Ce sont mes premiers pas  dans la politique. Cà trotte, trotte dans ma tête...Les vieux amis, ceux de la famille et les voisins, me troivaient trop jeune. Pourtant mes raisonnements les dépassaient. Vingt ans plus tard, ils prouvaient que j'avais eu raison... Mitterrand est au pouvoir! Hervé Villard m'annonce: Capri c'est fini. Quel dommage, moi qui rêvait d'y aller! Pourtant rien n'est fini puisque çà trotte, trotte dans ma tête.

Pour conclure Johnny Hallyday, nostalgique dit: Souvenirs, souvenirs. Mon dieu Johnny, pourquoi as-tu vieilli? Cà trotte, trotte dans ma tête

 

 

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