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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Saint Ephrem le Syrien et Saint Thomas d'Aquin

Saint Ephrem le Syrien et Saint Thomas d'Aquin
Aujourd'hui nous fêtons les:
 
Ephrem (pour les églises d'Orient)
Thomas
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C'est sa fête :  Saint Thomas d'Aquin

Né près de Naples en 1225, durant le « beau Moyen Âge », Thomas d'Aquin est éduqué au monastère du Mont-Cassin puis, malgré l'opposition de sa famille, revêt l'habit des Dominicains avant d'étudier la théologie à l'Université de Cologne sous l'autorité d'Albert le Grand puis de l'enseigner lui-même à l'Université de Paris. Massif, d'une énorme puissance de travail et d'un regard d'une extrême douceur, il s'attire de ses condisciples le sobriquet de « boeuf muet ». Mais la postérité conservera celui de« Docteur Angélique ».

De retour en Italie où il fonde l'Université de Milan, il n'a de cesse d'écrire, approfondissant la pensée d'Aristote, révélée à l'Occident par Averroès. Son oeuvre majeure, la Somme théologique, essaie ainsi de concilier la philosophie d'Aristote et la doctrine chrétienne. Elle débouche sur une révolution intellectuelle, la philosophiescolastique, qui réconcilie la raison et la foi au nom de la Vérité.

Thomas d'Aquin meurt d'épuisement le 7 mars 1274, en se rendant au concile de Lyon. Canonisé un demi-siècle plus tard, il sera proclamé Docteur en l'Eglise en 1567 et plus tard saint patron des écoles et universités catholiques.

Saint Thomas d'Aquin, peinture sur bois de Traini, 1363

À Toulouse le 22 octobre 1385,l'ordes des Frères Prêcheurs (ou dominicains), fait de Saint Thomas d’Aquin le saint patron de son église. Cette église magnifique et son couvent attenant doivent leur surnom actuel « église des Jacobins » au couvent parisien de l’ordre des Dominicains, qui était situé dans la rue Saint-Jacques ! C’est là qu’a été enseveli Saint Thomas d’Aquin. À l’époque de la Révolution, sa dépouille a été remisée dans la basilique Saint-Sernin. Elle a repris sa place aux Jacobins le 22 octobre 1974.

"La paix entre les hommes est mieux garantie si chacun se trouve satisfait de ce qui lui appartient. Ce qui convient le mieux à l’homme par rapport aux biens extérieurs, c’est de s’en servir. Sous cet angle, toutefois, l’homme ne doit pas posséder ces biens comme s’ils lui étaient propres, mais comme étant à tous. Il doit donc être disposé à en faire part aux plus pauvres, suivant le conseil de saint Paul."

Saint Thomas –

Diacre et Docteur de l'Eglise (✝ 373)

On appelait ce mystique: "la harpe du Saint-Esprit." 
Né à Nisibe (Nesaybin actuellement en Turquie) dans la province romaine de Mésopotamie, il fut chassé de la maison par son père, païen intolérant, pour ses "fréquentations chrétiennes". Accueilli par l'évêque du lieu dont il devint le fils spirituel selon l'historien saint Grégoire de Tours, il se convertit au christianisme à l'âge de 18 ans. 
Saint Efrem le Syrien, icône médiévaleOrdonné diacre, il voulut le rester par humilité. Il fonda à Nisibe une école théologique de grand rayonnement. Mais à cause de l'invasion perse qui a envahi cette région, il préféra franchir la frontière et s'installer, avec son école, à Edesse dans l'empire romain. Il fut un grand défenseur de la doctrine christologique et trinitaire dans l'Eglise syrienne d'Antioche. Il composa de nombreux ouvrages, commenta toute la Bible, écrit des poèmes qui remplacèrent les chants des fêtes populaires et répondaient aux chansons des hérétiques qui répandaient ainsi leurs thèses erronées. 
"Dimanches et fêtes, évoque un compatriote, il se tenait au milieu des vierges et les accompagnait de sa harpe. Toute la ville alors se réunissait autour de lui." 
Ses hymnes inaugurèrent la pratique du chant liturgique. Il est d'ailleurs considéré comme l'un des plus grands poètes de langue syriaque. 
Illustration: icône médiévale
Le 28 novembre 2007, lors de sa catéchèse des audiences générales consacrée aux Pères de l'Eglise, Benoît XVI a tracé un portrait d'Ephrem le Syrien, le plus grand poète de l'époque patristique. Le Saint-Père a choisi de présenter saint Ephrem comme exemple de cette diversité des expressions culturelles du christianisme. Né en 306 à Nysibis et mort à Edesse en 373, il développa dans la poésie sa vocation théologienne. "La poésie -a déclaré Benoît XVI- lui permit d'approfondir sa réflexion théologique au travers des paradoxes et des images". Il donna à ses poèmes et hymnes liturgiques "un caractère didactique et catéchistique...destiné à mieux diffuser la doctrine de l'Eglise lors des fêtes liturgiques".
Benoît XVI a ensuite rappelé la réflexion d'Ephrem sur le Créateur: Dans la création rien n'est isolé et avec l'Ecriture le monde est une Bible. En usant mal sa liberté, l'homme perturbe l'ordre du cosmos". La présence de Jésus dans le sein de Marie, a ajouté le Pape, "le porta à considérer la grande dignité de la femme... dont il parlait avec sensibilité et respect. Pour Ephrem, il n'y a pas de rédemption sans Jésus et pas d'incarnation sans Marie. La dimension humaine et divine du mystère de la rédemption se trouve déjà dans l'Ecriture".
Honoré du titre de Cithare de l'Esprit, saint Ephrem fut toute sa vie diacre, "un choix emblématique car il voulut servir, dans les offices liturgiques comme dans l'amour du Christ qu'il chantait... mais aussi dans la charité envers les frères qu'il ouvrait avec grande maîtrise à la connaissance de la Révélation".
(Source VIS 071128 - 400)
Le 9 juin, mémoire de saint Ephrem, diacre et docteur de l’Église. Il exerça d’abord à Nisibe, sa patrie, la charge de prédication et d’enseignement de la doctrine sacrée, puis, après l’invasion de Nisibe par les Perses, il se réfugia à Édesse en Syrie avec ses disciples, il y posa les fondations d’une école de théologie, accomplissant son ministère par sa parole et ses écrits, remarquable par sa vie austère et son érudition, à tel point qu’il mérita d’être appelé, pour les hymnes de toute beauté qu’il composa, la cithare du Saint Esprit. Il mourut en 373.

 

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