24 Février 2015
24 février 303 : Premier édit de la «Grande Persécution»
24 février 1670 : Création de l'Hôtel des Invalides.
1704 : mort du compositeur français Marc-Antoine Charpentier
1909 : première présentation à Brighton, en public, de films en couleurs
1932 : naissance du compositeur Michel Legrand
1938 : commercialisation aux États-Unis du premier produit fabriqué en nylon : une brosse à dents
1946 : Juan Perón est élu Président d'Argentine
1961 : inauguration d'une nouvelle aérogare à Orly
1982 : naissance d'Amandine, premier bébé-éprouvette en France
1983 : mort de l'écrivain Tennessee Williams
1988 : mort de Memphis Slim, pianiste de blues américain
1991 : guerre du Golfe : début de l'offensive terrestre alliée contre l'Irak
1998 : Elton John est anobli par la reine Elisabeth II
Désireux de renforcer la cohésion culturelle et politique de l'empire romain, Dioclétien inaugure de violentes persécutions contre les communautés chrétiennes qui refusent de sacrifier au culte impérial. Il y est encouragé par son collègue Galère, lequel a plus que quiconque les chrétiens en horreur.
En 299, il exclut de l'armée des soldats baptisés, ces derniers refusant en effet de verser le sang ! Puis, de février 303 à février 304, quatre édits impériaux ordonnent de brûler les livres saints et de raser les églises partout dans l'empire.
La Grande Persécution atteint son paroxysme avec un édit qui prescrit au début de 304 un sacrifice général dans tout l'Empire, sous peine de mort ou de condamnation aux travaux forcés dans les mines. Toutefois, les fonctionnaires locaux exécutent les édits avec un zèle relatif...
Par l'ordonnance du 24 février 1670, le roi Louis XIV ordonne la fondation à l'écart de Paris d'un hôtel destiné à soigner et héberger les soldats invalides et les vétérans de ses guerres.
Le roi veut que «ceux qui ont exposé leur vie et prodigué leur sang pour la défense de la monarchie passent le reste de leurs jours dans la tranquillité»… et ne vagabondent plus dans les rues, au grand déplaisir des passants. Il souhaite aussi valoriser la carrière militaire en assurant aux volontaires une retraite honorable.
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Les Invalides constituent l'un des plus beaux ensembles architecturaux de Paris. Le nom de cet édifice vient de ce qu'il a été érigé suivant l'ordonnance du 24 février 1670 du roi Louis XIV pour soigner et héberger les soldats invalides et les vétérans de ses guerres.
Le roi veut que « ceux qui ont exposé leur vie et prodigué leur sang pour la défense de la monarchie passent le reste de leurs jours dans la tranquillité»… et ne vagabondent plus dans les rues, au grand déplaisir des passants. Il souhaite aussi valoriser la carrière militaire en assurant aux volontaires une retraite honorable.
Le roi sélectionne le projet classique de l'architecte Libéral Bruant, qui rappelle l'Escurial de Tolède. Sous la férule du ministre Louvois, les travaux sont terminés dès 1674. Ensuite est lancée la construction de l'église Saint-Louis des Invalides, par Jules Hardouin-Mansart. Elle ne sera achevée qu'en 1706.
L'hôtel royal des Invalides, sous le règne de Louis XIV, accueille les mutilés de guerre, les vieux soldats et les vieux officiers sans fortune. Il leur offre des conditions de vie décentes, avec une nourriture correcte et des chambrées de six à huit pensionnaires. Une trentaine de Soeurs de la Charité assurent les soins. La participation aux offices religieux fait partie du règlement. Les journées sont occupées par les exercices militaires, pour ceux qui le peuvent, et le travail dans les ateliers de maroquinerie ou encore d'enluminure.
Lors de leur construction, les Invalides se trouvaient à l'écart de la capitale, dans la plaine de Grenelle, sur la rive gauche de la Seine. Aujourd'hui, du fait de la poussée urbaine, le monument se trouve au coeur de Paris, séparé de la Seine par une immense esplanade. Il abrite encore quelques services hospitaliers militaires. Une centaine de vieux vétérans de l'armée s'y trouvent même pensionnaires.
Mais les Invalides sont désormais, pour l'essentiel, dédiés à l'histoire de l'armée et aux gloires militaires de la France, à travers trois, sinon quatre, institutions majeures :
Le musée de l'Armée et celui des guerres mondiales, le musée des plans-reliefs, l'église Saint-Louis des invalides, nécropole militaire, et maintenant l'historial Charles de Gaulle.
Le général de Gaulle, lors de son retour au pouvoir en 1958, et, dit-on, Nicolas Sarkozy ont songé à déplacer aux Invalides le siège de la Présidence de la République, aujourd'hui à l'étroit dans le palais de l'Elysée. Le projet n'est plus à l'ordre du jour.