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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 18 mars...

ça s'est passé un... 18 mars...

J'ai sélectionné ces trois dates parmi les évènements important qui ont eu lieu un 18 mars...

18 mars 1871 : Début de la Commune de Paris

18 mars 1946 : procès du docteur Petiot

18 mars 1962 : Accords d'Évian

18 mars 1967 : Échouage du Torrey Canyon

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18 mars 1871 : Début de la Commune de Paris

Début de la Commune de Paris

Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués.

C'est l'amorce de la « Commune ». Maîtres malgré eux de la capitale, les révolutionnaires et militants socialistes vont offrir à la bourgeoisie républicaine l'occasion de se débarrasser une fois pour toutes de la « question sociale ». Il en coûtera 20.000 victimes.

Provocations

Après avoir capturé l'empereur Napoléon III et son armée à Sedan, les Prussiens assiègent la capitale et battent les armées que le jeune ministre de l'Intérieur Léon Gambetta a réunies en province.

Réfugié à Bordeaux, le gouvernement de la défense nationale est contraint de signer un armistice le 28 janvier 1871 et de préparer des élections générales.

Conformément à la convention d'armistice, les vainqueurs défilent le 1er mars 1871 à Paris. Thiers leur a fait cette concession en échange de la conservation de Belfort. Les troupes allemandes traversent une capitale en deuil et passent devant des statues recouvertes d'un voile noir.

Dès le lendemain, à Bordeaux, Adolphe Thiers (73 ans), élu le 17 février précédent« chef du pouvoir exécutif de la République française », obtient de l'Assemblée nationale qu'elle ratifie les préliminaires de paix.

Les Parisiens ruminent leur humiliation. Soulagés par la fin du siège et des pénuries alimentaires, ils se sentent néanmoins trahis par leurs gouvernants. À Montmartre, le maire du XVIIIe arrondissement, un certain Georges Clémenceau (31 ans), attise les ressentiments de la population en affichant une proclamation où l'on peut lire :

« On vous a livrés sans merci. Toute résistance a été rendue impossible ».

L'Assemblée nouvellement élue et où dominent les monarchistes attise les tensions. Après l'arrêt des combats contre les Prussiens, elle renonce à revenir à Paris, par peur de la capitale et de ses deux millions d'habitants aux sentiments majoritairement républicains, voire socialistes. Le gouvernement décide donc le 10 mars 1871 de quitter Bordeaux pour... Versailles, la ville royale !

Dès le lendemain, parmi ses premières mesures, il lève sans préavis le moratoire sur le remboursement des effets de commerce et des loyers qui avait été instauré au début de la guerre.

Il supprime aussi l'indemnité due à la garde nationale (30 sous par jour). Or, à Paris, la garde nationale rassemble pas moins de 180.000 hommes issus de la petite bourgeoisie et du monde ouvrier qui se sont portés volontaires pour défendre la capitale contre l'ennemi et se sont habitués à vivre sous les armes.

Massacre

L'atmosphère s'échauffe. Là-dessus, Thiers décide de récupérer 227 canons qui avaient été financés par une souscription des Parisiens en vue de la défense de la capitale. La garde nationale de Paris a disposé ces canons sur les buttes de Montmartre et de Belleville pour les mettre hors d'atteinte des Prussiens lors de leur entrée dans la capitale.

Le samedi 18 mars, coupant court aux négociations avec les habitants de Montmartre, Thiers envoie une colonne de 4.000 soldats avec l'ordre de récupérer les canons. Mais l'affaire est mal préparée et les soldats perdent du temps à chercher des attelages. On sonne le tocsin. La foule s'assemble. Les soldats se débandent ou se rallient au petit peuple.

Le général Lecomte, qui commande l'une des brigades, est fait prisonnier. Un autre général, Clément-Thomas, qui se promène sur les boulevards, est arrêté à son tour par les émeutiers ; on lui reproche d'avoir participé à la répression de juin 1848.

À 17 heures, les deux hommes sont exécutés sous les yeux horrifiés du jeune Georges Clemenceau, impuissant à calmer la foule.

Quelques émeutes se produisent au même moment en d'autres quartiers de Paris et des soldats fraternisent avec les insurgés. Les bataillons de la garde nationale se groupent en fédération d'où le nom de « fédérés » que l'on donnera aux insurgés.

Adolphe Thiers renonce à réprimer l'émeute. Peut-être juge-t-il l'entreprise trop risquée avec 30.000 soldats à la fidélité incertaine face aux 150.000 hommes de la garde nationale ? Plus sûrement songe-t-il à renouveler l'opération du prince de Schwarzenberg à Vienne, en octobre 1848 : une évacuation en ordre de la ville suivie d'une reconquête militaire.

Il ordonne donc à l'armée et aux corps constitués d'évacuer sur le champ la capitale. L'évacuation commence avant même le meurtre des généraux Lecomte et Clément-Thomas.Elle est achevée le soir même.

Abandonné par la République, Paris s'en remet à des militants jacobins nostalgiques de Robespierre (comme l'avocat Charles Delescluze), blanquistes (partisans du théoricien de la révolution Auguste Blanqui, qui a été jeté en prison préventivement le 18 mars), proudhoniens (héritiers de l'utopiste Pierre-Joseph Proudhon, mort en 1865), socialistes, anarchistes... Pris de court par le vide du pouvoir, ces militants au nombre d'une trentaine se constituent en Comité central et se réunissent dans la plus grande confusion à l'Hôtel de ville.

Le 21 mars, à Versailles, Jules Simon, ministre des Affaires étrangères et républicain bon teint, discourt ainsi :

« Est-ce que nous ne savons pas que les réquisitions commencent, que les propriétés privées vont être violés et que nous allons voir, je ne dirai pas de chute en chute, mais de progrès en progrès, dans cette perversité savamment calculée, la société toute entière sapée par la base, s'effondrer... Mais que l'émeute le sache bien, si l'Assemblée est à Versailles, c'est avec l'esprit de retour, pour combattre l'émeute et la combattre résolument ».

À son encontre, Clemenceau, Hugo, Schoelcher, Gambetta et quelques autres républicains tentent mais en vain de faire entendre à Versailles la voix de la modération.

Confusion

À Paris, dans les faits, les insurgés s'en tiennent à une gestion relativement sage. Ainsi ne touchent-ils pas à l'or de la Banque de France, se privant délibérément d'un atout stratégique dans la lutte contre les Versaillais.

Les élections municipales, organisées le 26 mars, traduisent un certain désintérêt des Parisiens pour la révolution municipale en cours, avec moins d'une moitié de votants (229.000 sur 485000). Mais il est à noter que beaucoup de bourgeois n'ont pas attendu pour fuir la capitale).

La Commune est néanmoins proclamée le 28 mars 1871. Elle est représentée par une assemblée de 79 élus et son nom fait référence à la Commune insurrectionnelle qui mit bas la royauté le 10 août 1792. Parmi les élus, on compte une vingtaine de modérés ou de bourgeois qui ne tarderont pas à démissionner.

Dans une « Déclaration au peuple français », Paris suggère aux autres communes de France une association fédérale, assez confuse au demeurant. Quelques émeutes se produisent à Lyon, Marseille, Toulouse, Saint-Étienne, Le Creusot, mais elles sont vite réprimées et la France, dans son ensemble se tient coite. Les Parisiens ne contiennent plus leur vindicte contre les « cul-terreux » de la province. Le mépris est réciproque.

La capitale doit dès lors supporter un deuxième siège, non par les Prussiens mais par l'armée française. Elle se protège derrière les fortifications massives (les « fortifs ») qui enserrent la capitale depuis qu'Adolphe Thiers lui-même en a ordonné la construction trente ans plus tôt, par la loi des Bastilles. Les premières escarmouches commencent le 2 avril 1871 près du mont Valérien avec l'occupation de Courbevoie par les« Versaillais ».

Entre temps, la Commune proclame la séparation de l'Église et de l'État, l'instruction gratuite, laïque et obligatoire pour les garçons et les filles... autant de mesures qui nous paraissent aujourd'hui aller de soi. Elle met en place une dizaine de commissions (Guerre, Relations extérieures....) pour tenter de gouverner la capitale, cependant que les quartiers et les arrondissements se gèrent comme ils peuvent.

On n'en finirait pas de citer les décisions de ces commissions, le plus souvent restées lettre morte : saisie des biens de l'Église, plafonnement du salaire des fonctionnaires et interdiction du cumul des fonctions (les postes se multiplient néanmoins, avec uniformes et galonnettes), interdiction du travail de nuit pour les ouvriers boulangers (à la grande déception du peuple qui tient au pain frais du matin), interdiction des jeux de hasard et fermeture des bordels, arrestation des ivrognes...

Curieusement, le nouveau gouvernement n'ose pas toucher à la journée de travail et surtout ne daigne pas s'emparer de la Banque de France et de son or, qui lui aurait pourtant été bien utile.

La colonne Vendôme, érigée sur ordre de Napoléon 1er sur la place du même nom, est même abattue à l'initiative du peintre Gustave Courbet, qui dénonce ce« monument de barbarie » et sera plus tard condamné à en payer la reconstruction pour 300.000 francs-or.

La Commune, sous l'impulsion d'un blanquiste dénommé Raoul Rigaud, étend les prérogatives de la police et de la censure. Le 3 avril, elle publie le « décret des otages » du 2 prairial An 79. C'est ainsi que l'archevêque de Paris, Monseigneur Darboy est arrêté le 31 mars précédent. Cette arrestation vaut à la Commune l'hostilité de beaucoup d'écrivains libéraux (Victor Hugo, Anatole France, George Sand, Émile Zola).

L'archevêque sera fusillé sans jugement avec quatre autres ecclésiastiques... et un badaud le 24 mai 1871, pendant la Semaine sanglante qui mettra fin à la Commune. Les Communards fusilleront au total environ 80 otages. Beaucoup moins, soulignons-le, que les Versaillais ne massacreront de gens dans le même temps.

18 mars 1946 : procès du docteur Petiot

 

 

Le procès de Petiot, «docteur Satan»

 

 

 

Le 11 mars 1944, pendant l'Occupation, les pompiers parisiens sont alertés par des voisins incommodés depuis plusieurs jours par les odeurs s'échappant d'une cheminée de l'immeuble de la rue Le Sueur, au n°21. L’hôtel particulier appartient au docteur Marcel Petiot.

Après avoir tenté de joindre le propriétaire, les pompiers fracturent une fenêtre et pénètrent dans la demeure. Dans la cave, ils découvrent des corps humains dépecés, prêts à être incinérés. Arrivé sur ces entrefaites, Petiot se justifie en affirmant que ce sont des cadavres de nazis qu'il a tués lui-même, et persuade les policiers, bons patriotes, de le laisser partir.

La cave du docteur Petiot, exécuté en 1946Lors des perquisitions ultérieures, la police découvre soixante-douze valises, une cave aménagée, des doubles portes, une chambre à gaz dont la porte est équipée d'un judas pour regarder l'agonie des victimes, ainsi qu'un puits rempli de chaux vive.

Il apparaît que, depuis 1943, Petiot proposait à des personnes menacées par la Gestapo, principalement des juifs ou des malfrats en cavale, de les faire passer clandestinement en Argentine. Les prétendants au voyage se rendaient la nuit au domicile du médecin, munis de leurs biens les plus précieux et de leur argent.

Un passé encombrant

Le passé de Petiot trouble également les enquêteurs. Né le 17 janvier 1897 à Auxerre, le suspect a été interné plusieurs fois en hôpital psychiatrique depuis son adolescence et a comparu devant la justice, notamment pour des affaires de vols.

En 1926, à Villeneuve-sur-Yonne où il possède un cabinet médical depuis quatre ans, la maison de la fille d’une de ses patientes, avec qui il entretient une liaison et qui a été découverte, est incendiée. La jeune fille, quant à elle, disparait sans laisser de traces.

Les disparitions inexpliquées commencent à susciter des rumeurs. En 1933, Marcel Petiot signe le permis d’inhumer d'un témoin important dans une affaire de meurtre dans laquelle lui-même est impliqué, ce témoin étant mort brutalement après une visite dans son cabinet. Le docteur part s’installer à Paris la même année.

Après la découverte funeste du 21, rue Le Sueur, Petiot, en fuite de nouveau, reste introuvable. Résistant opportuniste, il s’est engagé dans les Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) sous le nom de «Valéry». Devenu capitaine, il a été affecté à la caserne de Reuilly, dans l'Est parisien !

À la Libération, un mandat d’arrêt est délivré à son nom. Grâce à un article publié en septembre 1944 dans Résistance, intitulé «Petiot, soldat du Reich», le docteur Petiot se fend d'un droit de réponse et écrit une lettre manuscrite au journal. La police en déduit qu'il est toujours caché à Paris au sein même de la Résistance française. Il est arrêté le 31 octobre 1944 dans une station de métro.

Le docteur Marcel Petiot à son procès (mars 1946)

Son procès s’ouvre le 18 mars 1946. Petiot comparaît pour vingt-sept assassinats, même s’il en revendique soixante-trois et soutient, malgré les preuves accablantes, que ses victimes étaient des criminels nazis. Le 4 avril, il est condamné à mort en dépit des efforts de son avocat, un ténor du barreau, maître René Floriot.

Le 25 mai 1946, au garde qui vient le réveiller pour l'exécution, Petiot rétorque : «Tu me fais ch...». Le couperet tombe à 5h05. Les deux cent millions de francs que le docteur a volés à ses victimes n’ont jamais été retrouvés.

18 mars 1962 : Accords d'Évian

Le 18 mars 1962 sont conclus les accords d'Évian destinés à mettre fin à la guerre d'Algérie. Le gouvernement français cède au GPRA (gouvernement provisoire de la république algérienne) ses pouvoirs sur l'Algérie et le Sahara. Les accords sont signés par le ministre Louis Joxe d'un côté, le vice-président du GPRA Krim Belkacem de l'autre...

18 mars 1967 : Échouage du Torrey Canyon

Le 18 mars 1967, le pétrolier Torrey Canyon s’échoue dans la Manche et déverse son pétrole sur les côtes bretonnes. Cette première « marée noire » donne le coup d’envoi des mouvements écologiques mais les critiques portent uniquement sur les méfaits de la pollution industrielle et les dangers d'une croissance effrénée. Il n’est pas encore question de réchauffement climatique.

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