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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 21 mars

ça s'est passé un... 21 mars
ça s'est passé un... 21 mars

Aujourd'hui mon choix, je devrais dire mes choix ont été cornélien. Non seulement ils sont nombreux, mais ils tournent sur deux thèmes : religieux et Les guerres de 1914-1918 et de 1940 et leurs conséquences ! Voyez vous-même :

21 mars 547 : Benoît lègue sa règle aux moines d'Occident

21 mars 625 : Mahomet livre bataille aux Mecquois à Ohod

21 mars 630 : La Vraie Croix revient à Jérusalem

21 mars 1556 : Thomas Cranmer brûlé comme hérétique

21 mars 1884 : Waldeck-Rousseau abolit la loi Le Chapelier

21 mars 1940 : Paul Reynaud à la tête du gouvernement français

21 mars 547 : Benoît lègue sa règle aux moines d'Occident

Le 21 mars 547 meurt saint Benoît de Nursie, proclamé en 1958 père de l'Europe et saint patron de la chrétienté d'Occident.

Il laisse sans trop s'en douter un héritage qui va modeler la chrétienté d'Occident et contribuer à sa grandeur. On lui doit en particulier la redécouverte des oeuvres de l'Antiquité et la règle monastique dite «bénédictine» qui va valoriser le travail dans toutes les couches de la société.

Un ermite très populaire

Benoît naît à Nursie, en Ombrie (Italie du centre), vers 480, dans une famille de petite noblesse. L'époque est sombre. L'empire romain se meurt et la papauté s'abandonne à des querelles indignes.

Après des études de droit à Rome, le jeune homme se retire dans un bourg de montagne pour prier et pratiquer l'ascèse comme beaucoup de chrétiens pieux de son époque.

Il se réfugie même dans une grotte et tente de vivre en ermite dans la tradition illustrée par Saint Antoine, mais sa réputation de sainteté lui vaut d'être rejoint par d'autres ermites.

Faute de pouvoir faire autrement, Benoît organise la vie de ses compagnons dans de petits monastères d'une douzaine de moines chacun.

Des nobles n'hésitent pas à lui confier leur fils pour l'éduquer. L'un d'eux est le futur saint Maur. Pour finir, en 529, Benoît rassemble ses compagnons mi-moines, mi-ermites dans les ruines d'une forteresse, sur le mont Cassin, entre Naples et Rome.

529, année charnière

  • Quand Benoît fonde son monastère dans la solitude du mont Cassin, la chrétienté occidentale fait peine à voir : l'Italie est déchirée par les guerres entre Barbares et Byzantins ; la Gaule l'est tout autant par les dissensions entre les héritiers de Clovis.

    Pourtant, cette année-là, des gestes discrets concourent à la gestation d'un monde nouveau :
    – Il y a d'abord la naissance de l'ordre monastique plus tard appelé «bénédictin»,
    – Au concile de Vaison, dans la vallée du Rhône, l'évêque Césaire d'Arles prescrit la création d'écoles dans tous les villages de la Gaule : c'est la première fois qu'il est question d'éduquer des paysans !
    – Enfin, de façon symbolique, l'empereur Justinien, qui règne à Constantinople, ordonne la fermeture des dernières écoles de philosophie, dont l'Académie d'Athènes où enseigna Platon 800 ans plu
    s tôt.

    Notons qu'il faudra attendre 400 ans avant que ces gestes ne prennent toute leur signification.

En 540, Benoît édicte pour les moines du mont Cassin une règle très simple en 73 chapitres courts et un prologue (le Capitulare monasticum). Elle combine la prière, le travail et la tempérance dans un climat d'équilibre et de paix. «Ora et labora» (prière et travail) est sa devise. Le travail lui-même doit se partager entre les tâches intellectuelles (instruction, étude et copie des textes anciens...) et les tâches ordinaires (travaux ménagers, artisanaux ou agricoles).

D'un Benoît l'autre

À sa mort, Benoît de Nursie est inhumé dans son abbaye du Mont-Cassin. Mais celle-ci est peu après, en 580, dévastée par les Lombards et les ossements du saint laissés à l'abandon.

En 672, ils sont récupérés par des moines bénédictins de Fleury-sur-Loire, près d'Orléans, l'une des premières abbayes de Gaule à appliquer la règle bénédictine.

Les reliques du saint vont conférer un regain de prestige au monastère de Fleury (aujourd'hui Saint-Benoît-sur-Loire), encourageant la diffusion de la règle bénédictine dans toute la Gaule. Elle est relancée deux siècles plus tard, sous le règne de Charlemagne, par saint Benoît d'Aniane.

Une règle promise à un immense succès

De son vrai nom Witiza, Benoît d'Aniane est le fils du comte wisigoth de Maguelonne, près de Montpellier. Il prend le nom de Benoît en entrant au couvent de Saint-Seine, en Bourgogne.

Devenu abbé, il tente d'abord d'imposer à ses moines les rudes règles des monastères d'Orient. Les moines ne les supportant pas, leur abbé se tourne alors vers la règle de son prédécesseur, saint Benoît de Nursie. Celle-ci a l'avantage de ménager l'équilibre des personnes. Elle est reçue avec ferveur.

Devant le succès de son entreprise, Benoît fonde un nouveau monastère à Aniane, dans son Languedoc natal. D'autres fondations suivent dans tout le royaume des Francs.

La règle des deux Benoît triomphe enfin en juillet 817, lors de la réunion d'un synode (réunion d'évêques et d'abbés) à Aix-la-Chapelle par l'empereur Louis le Pieux, fils et successeur de Charlemagne. Le synode l'impose en effet aux 650 monastères de l'empire. La règle de saint Benoît de Nursie et saint Benoît d'Aniane, dite règle«bénédictine», va dès lors inspirer le renouveau religieux et social de la chrétienté d'Occident.

Renouveau intellectuel(*)

En introduisant une règle équilibrée, fondée sur la réhabilitation du travail manuel et du travail intellectuel, en invitant aussi ses moines à redécouvrir l'héritage intellectuel de l'Antiquité, Saint Benoît a ouvert la voie à un monde nouveau.

La performance est d'autant plus remarquable qu'elle est intervenue dans une société en décomposition où la paix romaine avait depuis longtemps cédé la place aux guerres entre barbares.

Saint Benoît de Nursie a mérité pour cela d'être proclamé en 1958 Père de l'Europe et saint patron de la chrétienté occidentale. C'est en pensant à lui que Joseph Ratzinger a pris le nom de Benoit XVI lorsqu'il a été élu pape en 2005.

(*)De vil, le travail devient noble

L'obligation de travailler était considérée comme un signe d'infamie à l'époque de saint Benoît de Nursie et saint Benoît d'Aniane (ainsi d'ailleurs que dans toutes les époques précédentes et dans toutes les sociétés autres qu'européennes).

Les premiers chrétiens eux-mêmes considèrent que le travail était une malédiction imposée par Dieu à Adam et à sa descendance, en punition du péché originel. C'était du moins ce qu'ils pouvaient lire dans la Genèse, le premier livre de la Bible.

C'est donc pour s'abaisser au niveau des plus humbles, voire des esclaves, que les moines de saint Benoît se mettent avec ardeur au travail. Mais comme ces moines bénéficient par ailleurs d'un très grand prestige dans la chrétienté occidentale, ils vont paradoxalement transmettre le goût du travail bien fait à toutes les couches de la société médiévale.

Cette valorisation sociale du travail va contribuer au développement économique et social de la société occidentale.

21 mars 625 : Mahomet livre bataille aux Mecquois à Ohod

Le 21 mars 625, dans le désert arabe, le prophète Mahomet et sa petite armée de fidèles sont attaqués par plusieurs milliers d'hommes (de 3.000 à 10.000) venus de La Mecque. La bataille se déroule autour du mont Ohod, à cinq kilomètres au nord de l'oasis de Médine où s'abrite la première communauté musulmane.

Les Mecquois sont commandés par Abu Sufyan (Abou Soufyân ibn Harb). Celui-ci dirigeait la caravane qui avait été attaquée quelques mois plus tôt par les musulmans au puits de Badr et il avait juré aux Koraishites de La Mecque de venger cet affront. Au mont Ohod, sa cavalerie met à mal les musulmans et le Prophète est lui-même blessé dans les combats.

Croyant Mahomet mort, Abu Sufyan se retire sans tenter de prendre d'assaut l'oasis de Médine. Il rentre triomphalement à La Mecque. Mahomet, de son côté, profite du répit pour affermir son autorité sur Médine. Selon l'islamologue Maxime Rodinson, le jour de la bataille du mont Ohod marque la naissance du premier État musulman du monde.

Victoire sur les Mecquois

Peu après, en mai 627 survient la «bataille du fossé». Une armée de Mecquois d'environ 10.000 hommes et 600 chevaux, toujours commandée par Abu Sufyan, marche sur Médine.

Un esclave persan, Salman le Persi, conseille à Mahomet de ceinturer l'oasis d'un fossé défensif. Inaccoutumé en Arabie, ce stratagème oblige les ennemis à renoncer après vingt jours de siège infructueux. C'est une nouvelle victoire pour les musulmans.

Les Koraishites de La Mecque comprennent qu'il ne leur reste plus qu'à se soumettre. C'est chose faite par le traité d'Hodaïbiya, en 629.

Le triomphe de Mahomet

Le 11 janvier 630, Mahomet entre à la Mecque à la tête d'une armée de 10.000 hommes et sans effusion de sang. Il se rend à la Kaaba. le sanctuaire de tous les Arabes, frappe les idoles aux yeux et ordonne de les détruire avant de s'en retourner à Médine.

Et le 10 mars 632, peu avant de mourir, le Prophète accomplit un pèlerinage de trois jours à la Kaaba, débarrassée de ses idoles.

Monté sur sa chamelle, il accomplit les sept circuits rituels, en touchant la Kaaba de son bâton. Puis il recommande à l'ensemble de ses fidèles d'accomplir au moins une fois dans leur vie semblable pélerinage. -

21 mars 630 : La Vraie Croix revient à Jérusalem

Le 21 mars 630, suite à une campagne victorieuse contre les Perses de la dynastie sassanide, marquée par la victoire de Ninive., l'empereur byzantin Héraclius rapporte la Vraie Croix à Jérusalem. Cette relique aurait été découverte en 325 dans la Ville sainte, à l'occasion de travaux organisés par l'évêque Macaire et en présence de Hélène, mère de l'empereur Constantin le Grand. Elle était devenue l'objet d'une dévotion très forte chez les orthodoxes. Elle sera plus tard enlevée par le sultan Saladin aux Croisés, avant de s'évanouir à jamais.

21 mars 1556 : Thomas Cranmer brûlé comme hérétique

Le 21 mars 1556, Thomas Cranmer (67 ans), archevêque de Cantorbéry est brûlé comme hérétique. Il avait gagné les faveurs du roi Henri VIII en justifiant son divorce d'avec sa première épouse, Catherine d'Aragon, contre l'avis du pape.

En 1549, sous le règne du roi suivant, Édouard VI, fils d'Henri VIII, Thomas Cranmer publie le Book of Common Prayer. Ce Livre des Prières devient le fondement de la nouvelle Église anglicane, en rupture avec l'Église romaine catholique.

À la mort d'Édouard VI, l'archevêque se laisse convaincre de placer Jane Grey (16 ans) sur le trône au lieu et place de la demi-soeur d'Édouard, Marie la catholique, fille de Catherine d'Aragon. La malheureuse Jane ne règnera que quelques jours avant d'être renversée et décapitée par sa rivale Marie.

Devenue reine à son tour, Marie fait accuser Cranmer de trahison et même d'hérésie, et l'envoie au bûcher.

21 mars 1884 : Waldeck-Rousseau abolit la loi Le Chapelier

Le 21 mars 1884, le ministre Pierre Waldeck-Rousseau abolit la loi Le Chapelier de 1791 et autorise les syndicats ouvriers.

« Le Chapelier interdit les associations professionnelles

Le 14 juin 1791, dans un souci de cohérence avec le décret d'Allarde qui proclame la liberté d'entreprendre et interdit les corporations, l'Assemblée constituante française interdit la reconstitution de toute association professionnelle tant de patrons que de salariés.

L'article second de la loi du député Isaac Le Chapelier énonce : « Les citoyens d'un même état ou profession, les entrepreneurs, ceux qui ont boutique ouverte ne pourront, lorsqu'ils se trouveront ensemble, se nommer : ni présidents, ni secrétaires, ni syndics, tenir des registres, prendre des arrêtés ou délibération, former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs ».

Cette loi révolutionnaire est bienvenue à l'origine car elle met fin aux dérives corporatistes de l'Ancien Régime : protection des nantis, entraves à l'épanouissement professionnel des ouvriers et compagnons. Mais au XIXe siècle, par un effet pervers, elle entravera la création de syndicats. »

21 mars 1940 : Paul Reynaud à la tête du gouvernement français

Le 21 mars 1940, dans l'émotion suscitée par l'armistice entre les Finlandais et les Soviétiques, dix jours plus tôt, Paul Reynaud remplace Édouard Daladier, l'homme des accords de Munich, à la présidence du Conseil (le gouvernement français)

Le prophète dans le désert

Cet homme politique de la IIIe République, élu député du Bloc nationa en 1919, témoigne d'une rare clairvoyance dans les années 1930, tandis que monte le péril nazi.

Prophétique mais isolé, il réclame en vain en 1934 une dévaluation du franc pour remédier à la crise économique. Au lieu de cela, Pierre Laval prendra des mesures de rigueur déflationnistes qui vont précipiter l'effondrement de l'économie.

Il se range aussi à l'argumentation du colonet de Gaulle sur la création, dans l'armée, de divisions blindées. Entêté dans sa volonté de résister à tout prix à Hitler, comme Churchill en Grande-Bretagne.

il devient garde des sceaux dans le ministère Daladier en mars 1938 puis ministre des Finances en novembre 1938.

Malgré la majorité de gauche issue du Front populaire, il mène alors, dans l'urgence, à coup de décrets-lois, une vigoureuse «politique de sacrifices» qui ne cache pas son nom, pour mettre le pays en état de combattre : suspension de la semaine de 40 heures, dévaluation du franc... Mais ses efforts arrivent trop tard.

Un chef indécis

Accédant à la tête du gouvernement, Paul Reynaud relance de concert avec Churchill, Premier Lord de l'Amirauté britannique, une opération aéronavale contre le port norvégien de Narvik, en vue de «couper la route du fer» aux Allemands.

Suite à l'invasion allemande du 10 mai 1940, il appelle dans son gouvernement Charles de Gaulle. Il lance aussi à l'adresse de l'opinion quelques sentences qui se veulent encourageantes mais lui seront plus tard reprochées («Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts»).

Le 18 mai, il remplace le général Gamelin par le général Weygand à la tête des armées et appelle dans son gouvernement le vieux maréchal Pétain, auréolé de son prestige acquis à Verdun. Mauvaises pioches...

Paul Reynaud resserre l'alliance avec l'Angleterre de Churchill. Quand se précise la défaite, c'est une fois de plus en vain qu'il tente de convaincre les autres ministres de poursuivre la lutte outre-mer. Les partisans de l'armistice et du renoncement font bloc autour de Pétain.

Le 16 juin, Paul Reynaud démissionne par lassitude, peut-être aussi sous la pression de sa compagne la comtesse Hélène de Portes, soucieuse de tranquillité. Mal inspiré cette fois, suggère au président Albert Lebrun d'appeler le maréchal Pétain à sa place.

"Notons que son dernier acte de chef du gouvernement sera la création d'une caisse d'allocations familiales destinée à redresser la natalité française, sur le conseil du démographe Alfred Sauvy."

Arrêté en septembre 1940, Paul Reynaud sera déféré devant le tribunal de Riom, chargé par Pétain de juger les «responsables de la défaite» mais aucun magistrat ne voudra le condamner.

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