Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

François de Charette

François de CharetteFrançois de CharetteFrançois de Charette

17 avril 1763 à Couffé - 29 mars 1796 à Nantes

Lieutenant de vaisseau, François de Charette fut entraîné par les paysans vendéens à la tête de leur insurrection. Après avoir traité avec la Convention, il reprit le combat lors du débarquement de Quiberon et fut fusillé par le général Hoche.

10 mars 1793 - Les Vendéens se soulèvent

Le dimanche 10 mars 1793, l'assemblée de la Convention recourt à la levée en masse autoritaire de 300.000 hommes dans tout le pays, pour suppléer aux insuffisances des engagements volontaires après sa proclamation du 24 février précédent sur la «patrie en danger».

La levée en masse entraîne dès le lendemain le soulèvement des paysans vendéens qui, jusque-là indifférents à l'agitation parisienne, ne supportent pas qu'on leur demande de verser leur sang pour une cause qu'ils exècrent.

Insupportable conscription

Danton, le 31 janvier 1793, a proclamé devant la Convention le dogme des «frontières naturelles» qui sous-entend la conquête des Pays-Bas et de la Belgique. Les puissances européennes ripostent par une coalition. C'est pour y faire face et suppléer au manque de combattants volontaires que la Convention organise une réquisition autoritaire.

Des registres sont ouverts dans chaque commune pour l'inscription des volontaires et, si ceux-ci font défaut, les autorités organisent un tirage au sort parmi tous les jeunes hommes célibataires.

Le nombre total d'appelés (300.000) n'est pas très important au regard de la population totale (28 millions d'habitants) mais le principe de la réquisition autoritaire révulse les paysans de tout le pays. Les refus de «tirer au sort» s'étendent des Flandres aux Pyrénées, de la Bourgogne à l'Orléanais et à la Vendée. Dans le Massif central, des zones entières échappent à l'autorité révolutionnaire. Mais le plus grave survient sur la rive sud de la Loire...

La Vendée prend les armes

Dans le bocage du Bas-Poitou (département de la Vendée), les paysans pratiquent leur religion avec piété et sérieux, comme le leur ont appris les disciples du père Louis-Marie Grignion de Monfort, décédé en 1716, qui ont revivifié les pratiques religieuses dans ces régions alors qu'elles régressaient dans le reste de la France.

Le jour même de la réquisition, le 10 mars 1793, ces paysans, qui ont été échaudés par l'exécution du roi Louis XVI et les mesures antireligieuses des révolutionnaires parisiens, assaillent les autorités municipales. Spontanée, la rébellion couvre les Mauges, le Choletais, le bocage vendéen, le marais de Challans et le pays de Retz (toute une région du sud de la Loire qui prendra bientôt le nom de Vendée militaire). 23 insurgés sont arrêtés par les gardes nationaux à Saint-Philbert, dans le pays de Retz, en Loire-Inférieure (aujourd'hui Loire-Atlantique).

Le lendemain, la population se rassemble et décide de marcher sur Machecoul, principale bourgade de l'endroit, où se tiennent la garde nationale et la commission de recrutement. À l'entrée du bourg, la foule armée de fourches fait face aux gendarmes et aux gardes nationaux. Ceux-ci, bien qu'au nombre de plusieurs centaines, prennent peur et refluent dans les rues. La foule les poursuit. Plusieurs gardes nationaux sont massacrés ainsi que quelques bourgeois, connus pour leurs sympathies républicaines, et le curé assermenté (il a approuvé la Constitution civile du clergé).

Les insurgés sont des paysans, c'est-à-dire des gens du pays. La moitié environ sont des artisans, les autres des laboureurs ou des gens de la terre. Ils choisissent leurs chefs dans leurs rangs. Ainsi Jacques Cathelineau, colporteur voiturier au Pin-en-Mauges, Stofflet, garde-chasse des Colbert à Maulévrier.

Mais les paysans et leurs chefs manquent d'expérience militaire. Ils vont quérir en complément des chefs plus expérimentés : d'Elbée, lieutenant de cavalerie, Charette, ancien officier de marine, Bonchamps, d'Autichamp, Lescure, Sapinaud, Talmond... Ces aristocrates se montrent au départ assez réticent à prendre la tête d'une armée de paysans mais ils ne tardent pas à faire la preuve de leur sincérité militante, en particulier le jeune Henri du Vergier, comte de la Roche jaquelein (20 ans)...

Armés de faux et de fourches, résolus et enthousiastes, les insurgés chassent les «Bleus» (les soldats de la République étaient ainsi nommés en raison de leur uniforme) et rétablissent le culte catholique dans leurs villages. C'est le début des guerres de Vendée.

21 juillet 1795 - Hoche vainc les royalistes à Quiberon

Le 21 juillet 1795, le général Lazare Hoche à raison d'une tentative de débarquement de quelques centaines d'émigrés royalistes sur la presqu'île de Quiberon, au sud de la Bretagne. L'affaire met un terme aux terribles guerres de Vendée et, malgré une macabre fusillade des prisonniers, elle n'affectera en rien le prestige du général républicain.

Le retour des royalistes

L'opposition des paysans vendéens à la Révolution parisienne antireligieuse avait suscité une atroce guerre civile dans tout l'Ouest de la France dans les années précédentes. Mais avec la chute de Robespierre, la fin de la Terreur et l'avènement d'un gouvernement plus conciliant, la paix est enfin en vue.

Lazare Hoche (25 ans) prend le commandement de l'armée républicaine de Vendée. Le général proscrit sévèrement les pillages et les vengeances. Il ordonne à ses troupes d'observer strictement les stipulations de la Jaunaye concernant la liberté religieuse, ce qui lui vaudra d'être surnommé le «pacificateur de la Vendée».

Les paysans, constatant que le culte catholique n'est plus menacé, n'ont en général plus envie de se battre... Mais un ancien chef vendéen, le baron François Charette de la Contrie, projette pour des raisons mal élucidées de rallumer les hostilités.

Le 25 juin 1795, il conclut à Belleville une alliance avec des émigrés royalistes en vue d'un débarquement en Vendée. Les Anglais, engagés dans une guerre inexpiable avec le gouvernement de Paris, condescendent à lui apporter leur soutien.

Fusillade sur la plage

C'est ainsi que, deux jours plus tard, des émigrés royalistes débarquent à Carnac, avec le soutien de la flotte anglaise et en liaison avec 5.000 insurgés chouans, de Bretagne et de Vendée.

 

Les deux chefs de l'expédition, Joseph de Puisaye et Louis-Charles d'Hervilly, perdent une journée à se disputer le commandement. Cela laisse le temps au général Hoche d'intervenir.

Devant son offensive, les émigrés battent en retraite vers Port Haliguen, sur la presqu'île voisine de Quiberon, d'où ils se proposent de réembarquer pour l'Angleterre. Mais ils échouent et doivent se rendre aux républicains sur la plage de Porigo. Ils vont devoir marcher jusqu'à la ville d'Auray où plus de 750 seront rapidement jugés et fusillés malgré la promesse de la vie sauve.

Plus isolé que jamais après cet échec, Charette ne se décourage pas et prépare un débarquement du comte d'Artois, frère cadet de l'ancien roi Louis XVI, en vue d'une restauration monarchique.

En octobre, le futur Charles X arrive à l'Ile d'Yeu. Courageux mais pas téméraire, il juge la situation sans espoir et retourne illico en Angleterre sans prendre la peine de débarquer sur la terre ferme. Charette se retrouve isolé dans le bocage avec une poignée de partisans. Traqué comme une bête, il sera pris le 23 mars à la Chaboterie de Saint-Sulpice-le-Verdon et fusillé le 29 mars 1796.

François de Charette
François de Charette
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
tu connais beaucoup de choses sur l'histoire
Répondre
M
L'histoire est ma passion, celle de la France en particulier et de par son histoire celle du monde occasionnellement.