Il existe un air
A la fois chantant
Dansant sifflant
Les airs mondains
Des chants populaires
Rythmés au gré du vent.
L’hymne de notre ère,
Tellement dense,
Quelque fois en transe
L’heure est venue
Pour rendre les comptes
Ce qui fut dans les menus
Sont devenus ringards ?
Ce temps de pauvres hères,
Est révolus et pourtant…
Les affamés se déplacent…
Les hères des bois existent toujours,
Se balancent aux branches cassantes.
Il y eut les guerres,
Il y eut les pantalonnades,
Il y eut les libertades
Il y eut les amours
Il y eut les familles
Il y eut les esclaves
Il y eut les serviteurs
Il y eut des dirigeants
Cette ère n’est qu’évolution.
La planète durant cette ère
N’a été qu’un immense,
Bouleversement intégral.
Les eaux se divisent
Les sols frémissent
Ils éclatent, se découpent
Les volcans explosent
Les îles montent
Ou s’enfouissent
La planète se redessine.
Les hommes créent les arts
Des styles musicaux
Des modes d’art plastique
Le dessin, a peinture
La sculpture pierre, métal
Notre ère est également
Sulfureuse grâce à sa
Technologie, la médecine,
Les déplacements d’humains
Les témoignages grâce à l’imprimerie
Le modernisme du nucléaire
Enfin, le retour à la nature,
On découvre l’écologie.
Notre ère c’est la plus belle des ères passées,
Pas de contestation, nous ne connaissons qu’elle.
Monique Macalou