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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Evènements importants en Côte d'Ivoire 1842 à 1897

Evènements importants en Côte d'Ivoire 1842 à 1897
Evènements importants en Côte d'Ivoire 1842 à 1897
29 septembre 1898 - Capture de Samory Touré
Naissance d'un mythe africain

Samory (on écrit aussi Samori) est né dans une famille de commerçants, près de Kankan, dans l'actuelle Guinée, en pays malinké. Lui-même est issu du peuple dyoulo, des musulmans en minorité dans sa région. Sa famille, après avoir été islamisée, est retournée à la religion fétichiste de ses ancêtres.

Sa mère est un jour enlevée par un groupe rival, les Cissé. Samory, alors âgé de 16 ou 17 ans, entre au service de ce groupe pour racheter sa liberté. C'est ainsi qu'il découvre le métier des armes.

Manifestant des dispositions exceptionnelles pour ce métier, Samory s'enfuit de chez les Cissé et conclut un serment d'amitié avec une demi-douzaine d'amis de son lignage. Il se retrouve bientôt à la tête d'une petite armée de métier, avec des fantassins tous équipés d'armes à feu et remarquablement disciplinés. Pour mieux imposer son autorité, il se convertit à l'islam et se proclame «almany». Ce titre obscur lui confère une autorité à la fois spirituelle et militaire sur ses sujets.

Samory Touré soumet un territoire qu'il agrandit d'année en année. Vers 1880, il gouverne en maître absolu tout le Haut Niger, dans la partie orientale de l'actuelle Guinée. C'est un vaste et riche territoire de collines verdoyantes appelé Ouassoulou et peuplé d'environ 300.000 âmes. Il n'a d'autre rival que le royaume toucouleur du Ségou, plus au nord.

Les Anglais qui occupent la Sierra Leone voisine ne sont pas mécontents que l'almany, fasse régner l'ordre dans l'arrière-pays. Samory noue un dialogue avec eux ainsi qu'avec les Français, présents en Côte d'Ivoire. Il aspire à conclure un traité de protectorat avec les uns ou les autres pour pérenniser son trône.

Mais les Français se montrent peu disposés à de tels arrangements et grignotent le territoire de Samory. Le colonel Borgnis-Desbordes inflige une première défaite au chef noir en 1882.

Chaque nouvel affrontement tourne à l'avantage des Français qui bénéficient d'un armement d'une supériorité écrasante. C'est ainsi qu'en une seule campagne, en juin 1885, Samory Touré perd 900 hommes tandis que les Français n'ont à déplorer que deux morts.

En définitive, le 28 mars 1886, les deux adversaires concluent un traité de paix et de commerce par lequel les Français reconnaissent l'autorité de Samory Touré sur un vaste royaume aux confins de leurs propres territoires. En contrepartie, Samory Touré accepte, mais de façon purement formelle, le protectorat de la France sur son royaume. En signe d'allégeance, il envoie son fils préféré Dyaulé Karamogho à Paris. Celui-ci est reçu par le président Jules Grévy.

L'année suivante, en 1887, Samory Touré conclut un nouveau traité, à Bissandougou, avec le capitaine Gallieni (un futur maréchal de France). Par ce traité, il laisse aux Français toute liberté d'action sur une partie du Haut Niger.

Là-dessus, Samory doit affronter ses sujets animistes qui refusent qu'on leur impose l'islam. C'est la «guerre du refus». Le conflit pénètre la famille du souverain et celui-ci en vient à faire exécuter son fils Dyaulé Karamogho, qu'il soupçonne de le trahir au profit des Français.

La traque

Comme de bien entendu, les relations avec les Français se dégradent et la guerre reprend en 1891. Traqué, Samory Touré pratique la politique de la terre brûlée. Il ne laisse derrière lui que désolation pour décourager les Français de le poursuivre. Le colonel Archinard ayant conquis sa capitale, Kankan, il gagne avec son peuple le nord de la Côte d'Ivoire et établit sa nouvelle résidence à Dabakala.

Les choses semblent se tasser lorsqu'un fils de Samory attaque et massacre en février 1892 une colonne française commandée par le capitaine Ménard. Elle avait quitté Grand-Bassam pour la cité commerciale de Kong. L'année suivante, les Français lancent trois colonnes aux trousses de Samory.

En 1894, l'une d'elles, dirigée par le commandant Monteil, doit battre en retraite. Trois ans plus tard, en 1897, les troupes de Samory Touré s'emparent de la cité de Kong et la réduisent en cendres.

Capture sans gloire

Le sursis est de courte durée.

Quelques mois après, le capitaine Gouraud, accompagné d'une dizaine de soldats seulement, remonte vers le pays yacouba, à 450 km au nord-ouest d'Abidjan. C'est une région montagneuse assez semblable au piémont pyrénéen avec de petites plaines fertiles enclavées entre des collines. Il se fait guider par d'anciens esclaves de cette région, libérés par les Français.

Le vieux chef est surpris au petit matin, par temps de brouillard. Il doit faire sa reddition et, avec lui, plusieurs milliers d'hommes. Ce succès console (un peu) les Français de leur humiliation face aux Britanniques à Fachoda.

Déporté au Gabon, Samory Touré tente de se suicider et meurt deux ans plus tard, le 2 juin 1900. Ses cendres ont été rapatriées en 1968 par la Guinée du dictateur Sékou Touré.

Animisme : Il existe des religions dites animistes (du latin anima, souffle vital) ou panthéiste (du grec pan, tout), qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières...

 

Traité de Grand-Bassam en Côte d'Ivoire

 

 

 

Le 10 février 1842, sous le règne de Louis-Philippe 1er, le lieutenant de vaisseau Charles-Philippe de Kerhallet signe un traité avec Attékéblé, dit «Peter», un négociant africain qui se présente comme le souverain de Bassam. Cette modeste principauté du littoral africain englobe l'actuelle métropole de la Côte d'Ivoire, Abidjan.

Par ce traité, la France établit son protectorat sur la «rivière», ou lagune de Grand-Bassam, et, en échange de la location d'un fort sur la lagune, elle s'engage à payer au souverain et à ses héritiers une «coutume» de 4000 francs par an jusqu'en 1915.

Dans le même temps, le lieutenant de vaisseau Fleuriot de Langle conclut un traité similaire avec le neveu du roi du Sanwi, le futur souverain Amon Ndoufou II. Le Sanwi, qui s'étend le long de la lagune Aby, en bordure de l'actuel Ghana, a pour principale ville Assinie, aujourd'hui disparue.

Par le biais de ces deux traités, la France se réimplante en Côte d'Ivoire après une vaine tentative menée sous le règne de Louis XIV.

Une lente pénétration

Les deux officiers de marine font partie d'une expédition organisée par l'amiral Louis Édouard Bouet-Willaumez. Gouverneur provisoire de la colonie du Sénégal, celui-ci veut établir des comptoirs tout au long du golfe de Guinée en vue de développer le commerce avec l'intérieur du continent africain.

Sur la lagune de Bassam, où se sont installés des négociants français et une communauté religieuse, les relations avec Attékéblé «Peter» ne tardent pas à se dégrader. Le 14 septembre 1853, un corps expéditionnaire français venu du Sénégal bat les insurgés ivoiriens à Éboué. Pour prévenir le retour des troubles, Louis Faidherbe, un jeune capitaine de génie appelé à un grand avenir, construit un nouveau fort sur la lagune de Dabou.

À Assinie, où réside le représentant de la France, un négociant rochelais du nom d'Arthur Verdier crée en 1863 une première «factorerie» (ainsi appelle-t-on les établissements qui pratiquent le négoce avec les populations locales).

La république coloniale à l'oeuvre

La colonisation prend un tour nouveau à partir de la fin des années 1870. Les républicains qui ont pris le pouvoir après la guerre fraco-prussienne de 1870-1871 ne veulent plus se satisfaire de quelques comptoirs portuaires limités aux besoins commerciaux.

Les dirigeants laïcs Charles de Freycinet et jules Ferry exaltent la «mission civilisatrice» de la France et développent de vastes projets de conquêtes, avec l'intention sous-jacente de damer le pion à l'ennemi héréditaire, la Grande-Bretagne, et de compenser la perte de l'Alsace et du nord de la Lorraine à la suite de la guerre franco-prussienne.

Arthur Verdier, qui s'entête à développer le pays, inaugure les premières plantations de café et entreprend l'exploitation forestière. Il est nommé «résident de France» à Assinie et représente la République auprès des chefs locaux.

Verdier envoie ses agents explorer l'intérieur du pays et conclure des traités avec les chefs indigènes. Il s'agit de prendre officiellement possession des territoires avant que d'autres pays européens ne s'en mêlent et de concrétiser au plus vite le partage de l'Afrique décidé au Congrès de Berlin  de 1885.

Le plus dynamique des agents de Verdier, qui lui succèdera à la «Résidence de France», s'appelle Treich-Laplène. Il laissera son nom au quartier populaire de Treichville, à Abidjan.

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F
que d'évènements dans ce pays
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M
Oui et la France en a été actrice.