Quand survient la nuit

Lorsque la nuit survient

Mes rêves de lilliputiens

Sous la lune des magiciens

Dansent au rythme des musiciens

Visitant mes batraciens

Ils hantent le vénitien

Jouant aux mécaniciens

Ainsi les souvenirs de l’ancien

Quand la nuit survient

Que se couche l’ancien

Décline un magicien

S’embarquant sur le phénicien

Vers le royaume des comédiens

Les elfes virevoltent, aériens

Dansent au rythme du musicien

Alors, disparait le galérien

Quand la nuit survient

Débouter le tragédien

Car il n’est né de rien

Pas même pour un rien

S’assurant du lien

Devenu cornélien

De ce qu’il devient

Sur ces mots diluviens

Quand la nuit survient.

Je tombe pour des riens

Pourtant il n’en est rien

Puisqu’ils sont soutient

Tout ça pour combien ?

Bien sûr pour rien.

Puisqu’il n’y a rien

Uniquement des riens

Quand la nuit survient

Et que tout va bien

Tout cela se tient

Par la grâce du soutien

On sommeille et obtient

Le repos seul entretient

Sans demander ce qui tient

Celui qui détient

Quand la nuit vient

Nos justes moyens.

C’est au pas de l’acadien

D’une nuit d’indien

Qu’apparaît l’ange gardien

Accompagné du milicien

Pour la joie du paroissien.

Qui lui n’est pas mécanicien

Quand la nuit survient

C’est pour ce statisticien

Une nuit de physicien

Car les mathématiciens

Comptent les astres en théoricien.

Partage avec les astrophysiciens

Leurs découvertes de théoriciens

Il en est ainsi au quotidien.

Monique Macalou

Comments

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Bonne soirée