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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 20 avril

ça s'est passé un... 20 avril

1-) 20 avril 1493 : Christophe Colomb triomphe et... perd

Le 20 avril 1493, Christophe Colomb, auréolé par le succès de son expédition, se présente devant les Rois d'Espagne, Ferdinand et Isabelle, aux portes de Barcelone..Voir la suite au 1-)

2-) 20 avril 1828 : René Caillié entre à Tombouctou

Le 20 avril 1828, l'explorateur René Caillé (29 ans) entre à Tombouctou, une ville sainte des bords du Niger... Voir la suite au 2-)

3-) 20 avril 1899 : La mission Voulet-Chanoine suspendue pour cause de massacres

En guise de revanche après l'humiliation de Fachoda, le gouvernement français décide de soumettre la région du lac Tchad. Il s'agit d'une région semi-désertique et sans intérêt mais sa colonisation est une question d'honneur pour les Français engagés dans la "course au drapeau".

Les capitaines Paul Voulet et Julien Chanoine, qui se sont illustrés par leur conquête sanglante du pays mossi (la Haute-Volta, aujourd'hui le Burkina Faso), quittent les bords du Niger en janvier 1899 en direction de l'Est, avec six autres officiers français et de nombreux tirailleurs sénégalais et porteurs.

Se croyant tout permis, les deux officiers sèment la mort et la désolation sur leur passage. L'un de leurs jeunes subordonnés, le lieutenant Peteau, s'insurge. Il est renvoyé mais il fait à sa fiancée le récit des atrocités de la colonne et sa lettre atterrit sur le bureau du ministre des colonies Florent Guillain, qui la transmet au président du Conseil Charles Dupuy.

La France est alors en pleine affaire Dreyfus et, pour ne pas fournir aux dreyfusards un motif supplémentaire de critiquer l'armée, le gouvernement donne, le 20 avril 1899, l'ordre d'interrompre la colonne Voulet-Chanoine.

Le colonel Arsène Klobb, basé à Tombouctou reçoit mission d'arrêter les criminels mais ces derniers se rebellent et redoublent de cruauté. Pénétrant en pays haoussa, théoriquement sous souveraineté britannique, ils se heurtent aux archers de Sarraounia, une reine locale.

Enfin, le 14 juillet 1899, à Zinder, près du village de Dankori, les deux troupes françaises s'affrontent. Klobb est tué le premier. Voulet et Chanoine le sont les jours suivants.

Leur folie meurtrière (plusieurs milliers de victimes) est mise sur le compte de la« soudanite », déséquilibre induit en Afrique par la chaleur et l'éloignement de la métropole et, dès l'année suivante, la conquête du Tchad est relancée par les lieutenants Joalland et Meynier.

1-) 20 avril 1493  
Christophe Colomb triomphe et... perd

 

 

Le 20 avril 1493, Christophe Colomb se présente devant les Rois d'Espagne, Ferdinand et Isabelle, aux portes de Barcelone.

Christophe Colomb (portrait anonyme)Auréolé par le succès de son expédition transatlantique, le navigateur génois se met humblement à genoux devant eux et les Rois, dans un geste sublime, tombent également à genoux.

Tous les trois entonnent alors un Te Deumd'actions de grâces, remerciant Dieu pour le succès de l'expédition.

 

Cette scène atteste que les cercles dirigeants, en Espagne et en Europe, ont immédiatement pris conscience de l'importance de l'événement et de ses conséquences potentielles. La première traversée transatlantique ne passe pas inaperçue !

À Rome, le pape Alexandre VI Borgia, d'origine espagnole, prend acte de ce succès comme de la prise de Grenade, l'année précédente. Il attribue à Ferdinand et Isabelle le qualificatif prestigieux de «los Reyes Católicos» (Rois Catholiques) et deux semaines plus tard, le 4 mai 1493, il publie la bulle «Inter Caetera» qui répartit entre Portugais et Espagnols les futures découvertes. Cette bulle est complétée l'année suivante par le traité de Tordesillas.

Fort de son triomphe, Christophe Colomb retraverse sans tarder l'océan pour le compte de «los Reyes Católicos». Cette fois, il n'a aucun mal à réunir les fonds et les équipages.

Séville au XVIe siècle, détail d'un tableau de Alonzo Sanchez Coello

Deuxième voyage

Pour cette deuxième expédition, Colomb quitte Cadix avec 17 navires et... 1200 passagers ! Il aborde dans une île à l'aspect enchanteur aussitôt baptiséeGuadeloupe, en l'honneur de la Vierge de Guadalupe, un lieu de pèlerinage célèbre en Estrémadure. Une rapide exploration montre qu'elle est habitée par de féroces anthropophages, les Caraïbes, ennemis jurés des paisibles Taïnos.

Poursuivant sa route, Colomb découvre avec amertume que les 39 compagnons abandonnés sur l'île de Hispaniola ont tous été massacrés par les habitants. Des hommes nus et d'apparence pourtant paisible ! Remis de leur découverte, les Espagnols fondent sur l'île la première ville du Nouveau Monde, Isabela. Diego Colomb, le plus jeune frère de l'explorateur, assume le gouvernement de la ville, bientôt assisté de Bartolomeo.

Neuf bateaux prennent le chemin du retour sous le commandement d'Antonio de Torres cependant que Christophe Colomb poursuit l'exploration des petites Antilles et découvre Porto-Rico et la Jamaïque.

À Isabela, pendant ce temps, les dissensions, la cupidité et la peur des Indiens ne tardent pas à semer le désordre et la mort. Bartolomeo se montre particulièrement cruel avec les Indiens qu'il massacre ou réduit en esclavage. C'est le premier d'une longue lignée de «conquistadores» (conquérants) violents et cupides.

En Espagne, on ne se fait pas faute de médire de Christophe Colomb auprès de la reine Isabelle. Celle-ci interdit en vain la réduction en esclavage des Indiens et envoie un enquêteur officiel, Juan Aguado, à Hispaniola. Inquiet pour son avenir, l'Amiral retourne en Espagne en 1496 et gagne le pardon

Troisième voyage

Christophe Colomb met sur pied un troisième voyage d'exploration. L'expédition quitte le port andalou de Sanlucar de Barrameda le 30 mai 1498.

Tandis que le gros de la flotte se dirige vers Hispaniola, Christophe Colomb oblique vers le sud et les îles du Cap Vert avec trois navires. Il découvre l'île de Trinidad le 28 juillet 1498 et, deux jours plus tard, repère l'embouchure d'un puissant fleuve, l'Orénoque. Il ne comprend pas encore qu'il est face à un immense continent, un Nouveau Monde. Il persiste à voir dans ces littoraux la porte de la Chine ou des Indes.

Mais à Hispaniola, pendant ce temps, les Espagnols en viennent à se battre entre eux. De retour dans la colonie, Christophe Colomb a le plus grand mal à ramener l'ordre. Il fait condamner à mort ou emprisonner les rebelles...

La chute

L'affaire agite la cour d'Espagne qui délègue Francisco de Bobadilla dans la colonie avec le titre de vice-roi. Celui-ci débarque le 23 août 1500 et met aussitôt Christophe et Bartolomeo Colomb aux fers. Il les renvoie en Espagne. Quand l'illustre navigateur se présente enchaîné devant les Rois Catholiques, à Grenade, ces derniers, émus, le font libérer et rappellent son remplaçant.

Un nouveau gouverneur général, Nicolas de Ovando, prend la mer début 1502 avec 30 navires et 2500 colons (parmi lesquels le futur dominicain Las Casas... mais sans Christophe Colomb ! De ce moment date véritablement la colonisation du Nouveau Monde avec la création des "encomiendas".

Colomb obtient seulement de repartir pour une simple mission d'exploration, avec quatre navires, le 9 mai 1502. Quand il arrive en vue de Santo Domingo (Saint-Domingue), nouvelle capitale de la colonie de Hispaniola, le gouverneur refuse de le laisser accoster et fait valoir des directives royales. A son retour en Espagne, en 1504, la reine Isabelle n'est plus là pour le protéger.

L'«oeuf de Christophe Colomb»
Peu après son retour en Espagne, au cours d'un repas entre gentilshommes, Christophe Colomb eut à affronter quelques esprits forts. «Après tout, disait en substance l'un d'eux, il était évident qu'en allant vers l'ouest, on finirait bien par trouver les Indes».
Colomb prit alors un oeuf et proposa à ses détracteurs de le faire tenir debout. Aucun n'y arriva. Lui-même prit l'oeuf, tapota l'extrémité de façon à l'aplatir et put alors le dresser sur la table. Il conclut : «C'était évident mais il fallait y penser !» (l'anecdote est rapportée par Jérôme Benzoni, auteur en 1565 d'une Histoire du Nouveau Monde).

2-) 20 avril 1828 : René Caillié entre à Tombouctou

Le 20 avril 1828, le jeune René Caillié (28 ans) découvre Tombouctou, une cité interdite aux chrétiens, sur les bords du Niger. Elle était seulement connue d'après la description d'un voyageur du XVIe siècle, Léon l'Africain !

René Caillié, Vue de la ville de Temboctou prise du sommet d’une colline à l’est, in Voyage à Temboctou et à Jenné, dans l'Afrique Centrale,
précédé d'observations faites chez les Maures Braknas, les Nalous et d'autres peuples, pendant les années 1824, 1825, 1826, 1827, 1828, BNF, Paris
Le rêve fou d'un pauvre jeune homme

Fils d'un boulanger misérable des Deux-Sèvres, René Caillié (on écrit aussi Caillé) a grandi en rêvant aux noms mystérieux inscrits sur les cartes d'Afrique. Il se fait enrôler comme moussaillon sur une escadrille qui quitte Bordeaux pour le Sénégal le 27 avril 1816. Elle compte cinq navires dont la frégate La Méduse, vouée à une tragique célébrité.

René Caillié arrive à Saint-Louis-du-Sénégal. Là, il a connaissance d'une expédition anglaise partie sur les traces d'un célèbre explorateur écossais, Mungo Park,, disparu depuis plus de dix ans dans l'Afrique intérieure. Démuni de tout, il tente de rejoindre l'expédition en question mais, trop épuisé, doit renoncer et retourne à Bordeaux.

L'aventure à tout prix

En 1824, il revient au Sénégal pour réaliser son rêve de jeunesse. Le gouverneur, le baron Roger, tente de le dissuader. Il lui fait valoir qu'un grand nombre d'Européens ont déjà perdu la vie en tentant de rejoindre Tombouctou... L'inconscient jeune homme ne veut rien entendre et s'obstine dans son rêve d'atteindre Tombouctou.

René Caillié rejoint un groupe de Maures et, en un an, apprend leurs coutumes ainsi que quelques rudiments de langue arabe. Il s'applique à déchiffrer le Coran.

Enfin, le 19 avril 1827, il quitte Saint-Louis avec une petite caravane, se faisant passer pour un enfant d'Alexandrie (Égypte) enlevé par les troupes de Bonaparte et désireux de revenir chez lui.

Un an après son départ du Sénégal, il a le bonheur de toucher au but. Bonheur immédiatement terni par la réalité.

C'était donc cela, Tombouctou ? Une ville africaine assoupie entre le fleuve et le désert. Aucune trace des richesses espérées (toits en or, dallages...) ni d'une quelconque effervescence intellectuelle et religieuse...

Après deux semaines durant lesquelles il accumule des notes entre les pages de son Coran, René Caillié prend le chemin du retour avec une caravane d'esclaves qui remonte vers le Maroc, dans des conditions plus dures que jamais.

Le 5 décembre 1828, à Paris, en présence de l'illustre paléontologue Georges Cuvier, la Société de Géographie lui fait fête et lui remet la somme de 10.000 francs promise au premier Européen qui ramènerait une description de Tombouctou.

René Caillié publie son Journal d'un voyage à Tombouctou. C'est aussitôt un grand succès de librairie. L'explorateur peut désormais se reposer. Il revient dans sa région natale où il meurt le 17 mai 1838, à 38 ans, marié et père de quatre enfants.

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F
un grand personnage que Christophe Colomb
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M
C'est exact. Bonne journée.