11 Avril 2015
Parler d'espace d'idées
Pourquoi parler d’espace d’idée.
À parlementer pour te décider,
Tu t’ingénies, te décarcasse.
De mots, tu ne t’embarrasses,
Pour absorber tous ces rigolos,
Aux voix chantant en trémolos.
L’unité future de ce bel angelot,
Indécis dans son méli-mélo.
Monique Macalou
Naïvement je croyais en mes pouvoirs
Je pensais m’élever de ma condition
Bien au-dessus d’un passé à revoir
Vanité, que put être mon opinion.
J’imaginais dépasser ma hiérarchie,
Prévoyant les actes de la monarchie,
Quel que soit tous les problèmes exposés,
Au grand dam des supérieurs supposés.
Mon ardeur au fil des années jeunesses
M’a permis de résister sans faiblesse,
Je le reconnais sans aucun conteste,
Mes pieds bien en place protestent.
Hardiment je me croyais être la force.
Le sentier de ma réussite si espéré
Fut happé par l’inattendu conjuré.
Cette sacrée maladie reste sous l’écorce.
Moi, la délicate rêveuse des nuits,
La tête dans les étoiles à minuit,
Je dû reconvertir puis fraterniser,
L’énergie d’une vérité épuisée,
Ma vanité relève de l’imaginaire
Mon but bien sûr, n’est pas culinaire.
Seulement j’avais candidement oublié,
Mon état conduit au combat du publié.
Mes luttes livrées avec force et foi,
Se fourvoie peu à peu dans l’impuissance.
Ce monde refuse les pauvres sans foi,
Rejette le handicap et les différences.
Près de la réussite la vanité explose,
Le vent en poupe elle implose.
Elle effleure la divine ascension,
La chute n’en est que déception.
Le dynamisme avec la certitude
Revient la lessive est terminée.
La torture est sortie de l’habitude.
L’humilité n’est plus laminée.
La vanité guette toujours l’inconscient,
La Vanité des vanités toujours à l’affût !
Sa joute reste identique mais consciente,
Brisée cicatrisée, dynamisée elle est diffusée.