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11 Mai 2015
Le 11 mai 1865 ouvre à l'orée de Paris, sur les Grands Boulevards, près de la gare Saint-Lazare, un grand magasin qui va devenir un pôle d’attraction pour le monde entier :
Le Printemps.
À l’origine de ce projet, on trouve un ancien vendeur de vêtements pour dames, Jules Jaluzot, qui a su investir à bon escient la dot de sa jeune épouse.
Dix ans plus tôt sont apparusLe Bon Marché et Les grands magasins du Louvre.
La même année que Le Printemps, alors que le Second Empire brille de tous ses feux, naît aussi La Samaritaine, en plein coeur de la capitale, sur les bords de la Seine.
Chefs-d’oeuvre de l’Art nouveau, le bâtiment actuel du Printemps et sa grande coupole en vitrail sont érigés en 1908. Le Printemps est aujourd’hui une étape incontournable pour toute visite de la capitale.
État-tampon issu du Congrès de Vienne (1815), le grand-duché de Luxembourg a pour souverain le roi des Pays-Bas mais fait également partie d'une Confédération germanique et doit, à ce titre, accepter sur son petit territoire une garnison prussienne.
En 1867, l'empereur des Français Napoléon III confie au chancelier prussien Otto von Bismarck son désir d'être récompensé pour sa médiation dans la guerre entre l'Autriche et la Prusse. Le Luxembourg paraît être un « pourboire » acceptable et la France pourrait l'acheter au roi des Pays-Bas.
Cependant, lorsque ce projet est communiqué à l'opinion publique allemande, celle-ci s'oppose catégoriquement à cette cession, considérant le Luxembourg comme un territoire historiquement allemand.
Pour régler cette crise, une conférence réunit à Londres les principales puissances. Par un traité signé le 11 mai 1867, la France renonce à l'annexion du Luxembourg, en échange de quoi la Prusse retire ses garnisons du Grand-duché de Luxembourg. lequel est déclaré neutre et peut dès lors savourer une pleine indépendance.
Aux élections législatives du 11 mai 1924, la victoire du Cartel des gauches consacre l'échec de la politique du président du Conseil Raymond Poincaré, notamment à l'égard de l'Allemagne (occupation de la Ruhr). Réunis au sein du Cartel, radicaux et socialistes s'entendent pour obliger à la démission le président de la République Alexandre Millerand.
Le Président du Conseil Edouard Herriot adopte une diplomatie d'ouverture : acceptation du plan Dawes sur les réparations, évacuation de la Ruhr, acceptation de l'Allemagne au sein de la Société des Nations (SDN), reconnaissance de l'URSS.
Mais les diatribes anticléricales du Cartel mobilisent contre lui la Fédération nationale catholique, conduite par le prestigieux général de Castelnau. Socialistes et radicaux se divisent d'autre part sur la politique économique. Les déficits budgétaires entraînent un début de panique financière. D'aucuns croient y voir les manigances du «Mur d'argent». De fait, le conseil des gouverneurs de la Banque de France (les "200 familles"), refuse de relever le plafond des avances à l’État, à cause de sa défiance - légitime - en la capacité de remboursement du gouvernement.
La majorité de gauche se résigne à appeler Raymond Poincaré, un homme de droite, à la présidence du Conseil. Celui-ci forme le 23 juillet 1926 un gouvernement d'Union nationale et, fort de son prestige et de son savoir-faire, rétablit j'équilibre des finances.
Le 11 mai 1931, la Kreditanstalt Bank (ou Kredit anstalt) se déclare en faillite du fait que ses pertes dépassent la moitié de son capital.
Cette banque est la principale d'Autriche et détient la moitié de l'industrie nationale. Sa faillite est due à la crise endémique qui sévit en Autriche depuis la fin de la Grande Guerre, en raison de l'éclatement de l'Autriche-Hongrie en petits États rivaux. Elle est accélérée par les difficultés de mise en place d'un projet d'union douanière entre l'Autriche et l'Allemagne.
Le gouvernement autrichien tente de sauver la banque et réclame l'aide des autres pays. Mais la France, seul grand pays à disposer d'un excédent financier, tergiverse : elle réclame du gouvernement autrichien qu'il renonce d'abord à son projet d'union douanière. La panique s'installe et les capitaux s'enfuient d'Autriche et d'Allemagne.
La banque est in fine sauvée mais, entretemps, la crise économique issue du krach de Wall Street, qui semblait en voie de résorption, fait son irruption en Europe et frappe de plein fouet l'Autriche mais aussi l'Allemagne, très fortement liée à sa petite voisine...