Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
31 Mai 2015
31 mai 1793 : Mise en accusation de la Gironde
Le 31 mai 1793, à l'appel de Robespierre, des sans-culottes parisiens guidés par Varlet et Roux encerclent la Convention et réclament la mise en accusation des députés de la Gironde qui gouvernent le pays. Ils leur reprochent leur incapacité à faire face à l'invasion étrangère et les soupçonnent de préparer le retour de la monarchie. 3 jours plus tard, les chefs girondins, au nombre de 22, seront arrêtés et envoyés à la guillotine. À la faveur de ce coup d'État parisien, les députés de la Montagne prendront le pouvoir et installeront la Grande Terreur.
31 mai 1910 : Fondation de l'Union sud-africaine
Le 31 mai 1910 est fondée l'Union sud-africaine, qui consacre le rapprochement entre les anciens ennemis de la guerre des Boers.
31 mai 1916 : Bataille du Jutland
Le 31 mai 1916, au plus fort de la Grande Guerre, une bataille navale oppose dans le Jutland, au large du Danemark, 37 navires britanniques à 21 allemands. Ces derniers, sous le commandement de l'amiral von Scheer, évitent l'encerclement et obligent la Royal Navy, commandée par l'amiral Jellicoe, à rompre le combat. Les pertes sont lourdes des deux côtés et le résultat indécis.
La Royal Navy sort quelque peu humiliée de cette bataille navale, la plus importante du conflit. Il n'en reste pas moins que la marine allemande, fragilisée, devra à partir de là renoncer à gagner la haute mer. Elle se cantonnera à la guerre sous-marine.
À la fin de l'année 1914, les Européens en guerre les uns contre les autres avaient perdu l'espoir d'une fin rapide du conflit. Les Anglais et les Français tentent le tout pour le tout et entreprennent un blocus maritime de l'Allemagne et de l'Autriche.
Forte de sa supériorité maritime, la flotte britannique se saisit des navires des pays neutres à destination de l'Allemagne. Mais cette dernière riposte en proclamant la guerre sous-marine contre les navires de commerce ennemis, à l'instigation de l'amiral Alfred von Tirpitz, le créateur de la Kriegsmarine. Elle dispose pour ce faire d'environ 25 sous-marins ou U-Boat contre 85 britanniques et 76 français (ce type d'engin est apparu au début du XXe siècle).
Les Allemands, toutefois, ne veulent pas prendre le risque de provoquer l'entrée en guerre des pays neutres et en particulier des États-Unis. Leurs sous-marins ont ordre de seulement neutraliser les navires qui entrent dans les eaux territoriales britanniques. C'est le cas du Lusitania, repéré près des côtes irlandaises par un sous-marin U20.
Le capitaine du sous-marin a déjà attaqué plusieurs cargos et n'a qu'une torpille de faible puissance à envoyer sur le Lusitania. Ainsi fait-il. Il est surpris par une deuxième explosion qui suit la première, beaucoup plus violente. Il en fait état dans son journal de bord et des survivants du paquebot en témoigneront plus tard également...
Le paquebot sombre avec une surprenante rapidité, en un quart d'heure à peine, sans laisser à l'équipage le temps de mettre toutes les chaloupes à l'eau. Sur ses 1959 passagers, 1198 disparaissent dans le naufrage. Parmi eux 128 Américains. L'émotion est immense outre-Atlantique...
Les Allemands arguent de la légitimité de leur action en affirmant haut et fort que le paquebot transportait des munitions. Cela pouvait d'ailleurs expliquer la double explosion et le naufrage très rapide du navire. Cela pouvait aussi justifier qu'il soit attaqué dans le droit de la guerre. Mais les Anglais le nient farouchement et il faudra attendre 1972 pour que les archives démontrent leur mauvaise foi.
Il est établi aujourd'hui que le Lusitania convoyait des munitions en contrebande, dont cinquante tonnes d'obus et de grandes quantités de poudres et explosifs divers. Il était au surplus armé de douze canons. Les munitions avaient été vraisemblablement embarquées à l'insu des gouvernements anglais et américain, sans doute par des agents des services secrets qui ont agi pa excès de zèle en pensant qu'aucun sous-marin n'oserait attaquer un navire transportant des passagers civils.
Sitôt après le naufrage, le président américain Woodrow Wilson agite la mort de nombreux concitoyens dans le naufrage du Lusitania pour menacer l'Allemagne et exiger réparation.
Le gouvernement de Berlin, embarrassé, sanctionne le capitaine du sous-marin incriminé et décide le 27 août 1915 de suspendre la guerre sous-marine.
Trop tard. L'opinion publique américaine, qui était précédemment neutraliste, compte tenu de ce que les États-Unis comptent des citoyens originaires de tous les pays d'Europe, commence à pencher en faveur d'un engagement militaire contre les Puissances centrales, aux côtés de l'Entente franco-anglo-russe.
Seize mois plus tard, alors que le conflit européen s'éternise, les Allemands, mis en difficulté, décident de relancer la guerre sous-marine et cette fois choisissent d'attaquer les navires à destination des îles britanniques où qu'ils se trouvent et quel que soit leur pavillon.
Le gouvernement des États-Uni attise le ressentiment de ses concitoyens à l'égard de l'Allemagne avec un slogan quelque peu usurpé : «Remember the Lusiania» ! Avec son entrée en guerre en avril 1917 débute le dernier acte de la Grande Guerre.
31 mai 1929 : Plan Young
Le 31 mai 1929, une commission interalliée réunie à Paris met sur pied un plan pour le rééchelonnement sur 59 ans (jusqu'en 1988) du reliquat des réparations de guerre dues par l'Allemagne au titre du traité de Versailles. Il prend le nom de plan Young, d'après l'un des membres américains de la Commission. Les négociations aboutissent malgré le refus des États-Unis de lier le remboursement des dettes alliées au paiement des réparations allemandes (Anglais et Français ne voyaient pas de raison de rembourser aux Américains leurs emprunts de guerre dès lors que les Allemands ne leur versaient pas leur dû).
Le plan Young se substitue au précédent plan, dit plan Dawes (1924). Il va néanmoins échouer du fait du krach d'octobre 1929 et de l'entrée en crise de l'économie allemande.
Trois ans plus tard, une nouvelle conférence, à Lausanne, du 16 juin au 9 juillet 1932, réduit le montant des réparations à cinq milliards de marks, payables après un moratoire de trois ans. Avec l'arrivée d’Hitler au pouvoir l'année suivante, il ne sera plus question de réparations allemandes… jusqu'en 1980, avec le règlement du solde par la République Fédérale Allemande.