21 Mai 2015
Tous ces mois passés à attente
Jours après jours un mot tendre,
Semaine après semaine à se défendre,
Pour devenir une année à se méprendre.
Déterminée à traverser la cendre.
A affirmer le bonheur de ce désir
D’être pas seulement un grand vizir.
Mais elle compte pour son avenir,
Sur les souvenirs pour parvenir,
A se placer en devenir et se prémunir.
Le temps s’étire doucement inéluctable,
L’homme sans son temps est incapable,
De vivre des renseignements palpables.
Avec leurs données tout à fait fiables,
Ces instants comptés ne sont pas friables.
Il travaille depuis si longtemps
Il croit l’avoir dompté le temps,
Il s’imagine être immunocompétent
C’est alors qu’il est fauché se croyant méritant
Sans coup férir pour l’éternité sans contretemps.
Tous ces mois passés se croyant pitoyable,
D’autres se sont écoulés en idées louables,
A ce moment, je m’aperçois avoir été incapable,
Pas même d’être celle d’une vénérable,
Femme objet que l’on croît inusable.
Celui qui s’imagine être l’honorable,
En vérité il n’est qu’un simple minable,
Puisqu'il n’est pas dans le plus probable,
Surement grâce à son vocable insupportable
Il ne peut conduire le bal des respectables.
Les mois passent en grande vitesse,
Ces mois avalent les années avec justesse,
Nous croyions être de vraies déesses
Nos souvenirs et nos émois en délicatesses
Egalement le devenir de nos détresses.
Nous voudrions effacer avec un chamois.
Toutes ces fameuses images qui se larmoient
Elles parlent d’une histoire sur les «quant-à-moi ».
Du livre de vie en hommage des frères siamois,
Il est généralement de ces gens les « chez-moi ».
Le pardon guérit les dommages et les déboires,
La récompense n’est qu’un malheureux pourboire.
21 mai 2015
Monique Macalou