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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 23 juin

ça s'est passé un... 23 juin

23 juin 1757 : Victoire anglaise à Plassey

Le 23 juin 1757, à Plassey, dans la région de Calcutta, une armée anglo-indienne financée par l'« East Indian Company » et placée sous le commandement du général Robert Clive affronte l'armée du nabab (souverain) du Bengale, Surajah Dowhla. L'offensive survient en pleine guerre de Sept Ans et les Français ne manquent pas de soutenir les Indiens.

Les Britanniques, avec 3.000 hommes et 8 canons, doivent faire face à 60.000 hommes et 50 canons ! Mais l'armée du nabab est disparate et mal entraînée, au surplus tiraillée par les zizanies entre les chefs bengalis, dont plusieurs ont été soudoyés par les Britanniques. Elle se disperse face à l'offensive audacieuse et déterminée des Britanniques, et en dépit de la bonne résistance de ses auxiliaires français !

Il appartiendra aux successeurs de Clive, parmi lesquels Richard Wellesley et son frère Arthur, duc de Wellington, d'achever la conquête du sous-continent indien. De la bataille de Plassey date donc la domination des Indes par les Britanniques.

Le 23 Juin 1789 Ah ça ira, ça ira !

Au cours d'une séance des Etats généraux ouverte le 4 mai 1789, le marquis de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies du roi, veut faire sortir le tiers-état de la salle.

Le comte de Mirabeau, député du tiers-état d'Aix-en-Provence, lui rétorque :

- "Allez dire au roi que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes."

Mirabeau s'impose dès lors comme l'un des principaux orateurs du tiers-état, puis de l'Assemblée nationale.

 

 

 

23 juin 1848Insurrection ouvrière à Paris

Ateliers de bienfaisance

Les ateliers de bienfaisance ont été créés quelques mois plus tôt, le 28 février, par le gouvernement provisoire de la IIe République, sur une idée du socialiste Louis Blanc, en vue de procurer aux chômeurs un petit revenu en échange d'un travail symbolique.

Peu après, les 23 et 24 avril, ont lieu dans la précipitation les élections législatives et constituantes. Elles amènent à l'Assemblée une forte majorité de notables provinciaux, très conservateurs et méfiants à l'égard du peuple ouvrier de Paris.

Le 4 mai, l'Assemblée proclame solennellement la République et, le lendemain, le gouvernement provisoire lui remet ses pouvoirs. Dans l'attente d'une Constitution, c'est à partir du 10 mai une Commission exécutive issue de l'Assemblée qui dirige le pays.

L'administration des Ateliers nationaux est confiée à un conservateur, Marie, qui va s'employer à les disqualifier. Tandis que les effectifs employés croissent vertigineusement de 25.000 à près de 120.000, on ne leur confie aucun travail susceptible de concurrencer une entreprise privée. Les bénéficiaires pavent et dépavent les rues en contrepartie d'un franc par jour. Désœuvrés, ils refont le monde et cultivent qui les idées bonapartistes, qui les idées socialistes.

Les députés conservateurs ont beau jeu de dénoncer l'inanité du système et le danger qu'il représente pour la République. Soutenue par les députés, y compris l'honorable Victor Hugo, la Commission décide donc, le 20 juin 1848, de supprimer les Ateliers nationaux avec l'espoir d'étouffer ainsi l'agitation ouvrière. C'est le contraire qui survient...

Émeutes de la faim

Sur 120.000 ouvriers licenciés par les Ateliers nationaux, 20.000 se rassemblent sur la place de la Bastille, au pied de la colonne de Juillet (monument commémoratif de la Révolution de 1830), au matin du 23 juin 1848. Guidés par un dénommé Pujol, au cri de : «La Liberté ou la Mort», Ils commencent à se répandre dans les rues et à former des barricades. On en comptera au total près de 400.

Sans excès de précautions, la Commission exécutive charge le général Louis-Eugène Cavaignac de la répression. Celle-ci est terrible, à la mesure de l'effroi qu'éprouvent les bourgeois de l'Assemblée. Le 25 juin 1848, les insurgés résistent encore à l'Est de la capitale, entre Bastille et Nation.

Monseigneur Denis Affre, archevêque de Paris (55 ans), s'interpose entre les insurgés et la troupe, sur une grosse barricade, à l'angle des rues de Charenton et du faubourg Saint-Antoine.

Un crucifix à la main, cet homme d'un naturel timide appelle les frères ennemis à la réconciliation. Les coups de feu s'interrompent. Mais un roulement de tambour réveille les pulsions de mort. Les coups de feu reprennent. L'archevêque s'écroule. Il murmure avant de mourir : «Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis».

Le lendemain, le général Lamoricière prend d'assaut cette barricade ainsi que toutes celles qui suivent (au total 65 entre Bastille et Nation !). C'est la fin de l'insurrection.

Au total, du 23 au 26 juin, en trois jours de combats dans l'ensemble de la capitale, on relève 4.000 morts parmi les insurgés et 1.600 parmi les forces de l'ordre.

Le gouvernement républicain condamne plus de 11.000 personnes à être tranportées sans jugement en Algérie, au titre du décret du 27 juin 1848. Après plusieurs séries de grâces et le vote de la loi du 24 janvier 1850, ce nombre sera heureusement réduit à 460.

Les journées de Juin 1848 coupent la IIe République de sa base populaire. Un inconnu, Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon le Grand, va habilement tirer parti de cette contradiction et renverser la République discréditée par ses outrances...

Juin 1848 annonce la Commune

Pendant les émeutes de juin 1848, Adolphe Thiers, membre de la Commission exécutive, ne propose à celle-ci rien de moins que d'évacuer la capitale et d'y revenir en force pour éradiquer la racaille socialiste et ouvrière.

Thiers, qui fut précédemment ministre de Louis-Philippe, avait soumis un plan similaire à celui-ci lors des émeutes de Février mais le roi l'avait rejeté avec horreur, ne voulant pas faire couler le sang du peuple.

La Commission exécutive de 1848 rejette également le plan de Foutriquet, surnom donné à Thiers par les chansonniers en raison de sa petite taille, mais en mars 1871, quand il deviendra lui-même «chef du gouvernement provisoire de la IIIe République», Thiers l'appliquera pour de bon, ce qui aura pour effet de provoquer la tragédie de la Commune.

Les propos de Thiers à la Commission sont rapportés par Alexis de Tocqueville (1805-1859), également membre de cette Commission et témoin oculaire.

Extrait des Souvenirs de Tocqueville :

M. Thiers pria Barrot, Dufaure, Rémusat, Lanjuinais et moi de le suivre dans un cabinet particulier ; là, il nous dit : «Je me connais en insurrection ; celle-ci, croyez-moi, est la plus terrible qu'on ait encore vue. Dans une heure, les insurgés peuvent être ici, et nous serons massacrés individuellement. Ne pensez-vous pas qu'il conviendrait de nous entendre pour proposer à l'Assemblée, dès que cela nous paraîtra nécessaire et avant qu'il ne soit trop tard, de rappeler autour d'elle les troupes, afin que, placés au milieu d'elles, nous sortions tous ensemble de Paris pour aller transporter le siège de la République dans un lieu où nous puissions appeler l'armée et toutes les gardes nationales de France à notre aide ? » Il dit cela d'un ton très animé et avec plus d'émotion peut-être qu'il ne convient d'en montrer dans les grands périls.

Tocqueville, Souvenirs, écrit en 1851 (Folio, page 226).

Ce passage de Tocqueville vaut d'autant plus la peine d'être lu que l'auteur, étant mort bien avant la Commune, ne peut être suspecté d'avoir réinterprété ses souvenirs à la lumière de celle-ci.

Le 23 Juin 1894 L'esprit olympique

Un Comité international olympique réuni à la demande du baron Pierre de Coubertin voit le jour et vote le rétablissement des Jeux olympiques. L'exhumation des restes d'Olympie par les Allemands entre 1875 et 1881 sert de guide au Français pour imposer son concept de jeux internationaux. Dans une Europe gagnée à l'idée du sport, il impose, au-delà d'un retour à la mode antique, un esprit et des valeurs modernes : démocratie et liberté, promotion de l'homme à tout point de vue. L'olympisme coubertinien est un projet politique de transformation de la société.

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