Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
24 Juin 2015
Les 24 juin ont été riche en évenements historiques voyez plutôt, je n'ai eu que l'embarras du choix:
24 juin 1340 : La flotte française détruite à l'Écluse
24 juin 1497 : Jean Cabot aborde à Terre-neuve
24 juin 1859 : Solferino donne naissance à la Croix-Rouge
Le 24 Juin 1894 : On a tué le président !
Le 24 Juin 1901 : Picasso débutant
24 juin 1915 : faut-il ouvrir la période de chasse ?!
24 juin 1340 : La flotte française détruite à l'Écluse
Le 24 juin 1340, la flotte française est détruite par les marins anglais dans le port flamand de l'Écluse (aujourd'hui Sluis, en aval de Bruges). Bien que disposant de plus de vaisseaux que les Anglais du roi Édouard III et de galères génoises en renfort, Hugues Quieret et Nicolas Behuchet, amiraux du roi Philippe VI de Valois, choisissent la défensive et attachent leurs bateaux entre eux dans le port pour faire barrage à l'ennemi, selon la coutume du temps.
Les Anglais se lancent audacieusement à l'attaque et, de leurs navires, les archers déversent une pluie de flèches, dont certaines enflammées, sur les navires ennemis. Quelques-uns de ceux-ci arrivent à s'échapper mais les Français perdent au total 170 navires et 20.000 hommes. Capturés, les deux amiraux sont, l'un pendu, l'autre décapité. Ce désastre, qui laisse la France sans défense face aux débarquements anglais, est le premier qu'aura à connaître la France dans la Guerre de Cent Ans.
24 juin 1497 : Jean Cabot aborde à Terre-neuve
Le 24 juin 1497, le Matthew aborde aux îles plus tard appelées Cap-Breton et Terre-Neuve, à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent (Canada).
Le capitaine est un Génois du nom de Giovanni Caboto (ou Jean Cabot), au service du roi d'Angleterre...
Le 24 juin 1497, le Matthew jette l'ancre au large de Terre-Neuve. C'est la première fois, de façon officielle, que des Européens entrevoient la côte canadienne. Le capitaine du navire est un Génois appelé Giovanni Caboto (ou Jean Cabot) au service du roi d'Angleterre Henri VII.
Cinq ans après l'arrivée de Christophe Colomb aux Antilles, il a convaincu le roi d'armer à son tour une expédition maritime en vue d'atteindre enfin l'Asie des épices.
Le navigateur traverse l'océan Atlantique en un mois. Il aborde les îles de Cap-Breton et de Terre-Neuve, à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent. Le retour se passe en quinze jours seulement grâce aux vents d'Ouest.
Devant le roi Henri VII, Jean Cabot affirme un peu vite qu'il a atteint la Chine ou le Japon. Il obtient de faire un second voyage pour confirmer ses dires. Mais celui-ci ne donnera aucun résultat.
Des morues au lieu d'épices
À défaut d'avoir ouvert une nouvelle route des épices vers l'Asie, le navigateur Jean Cabot a découvert une ressource maritime inattendue en abordant les côtes de Terre-Neuve : de gigantesques bancs de morues.
Il note leur présence dans son compte-rendu de voyage. Aussitôt, de Normandie, de Bretagne et surtout du Portugal, les pêcheurs se précipitent vers ces richesses, pas plus difficiles d'accès que les bancs de poissons de la mer du Nord. La morue va bouleverser l'économie (et la gastronomie) de leurs pays.
Les pêcheurs établissent rapidement de petites bases dans leur zone d'activité, notamment sur une côte qu'ils appellent la «terre de Lavrador».
En portugais, Lavrador signifie paysan, laboureur. C'est aussi le nom d'un cartographe originaire des Açores qui s'est établi sur la côte canadienne pour la défricher, Jao Fernandes Llavrador. Son patronyme est resté pour désigner la presqu'île du Labrador.
Après que les Européens auront compris qu'ils ont affaire à un Nouveau Monde, le fils de Jean Cabot, Sébastien, partira à son tour à la recherche d'un passage vers la Chine, par le Nord-Ouest du continent américain.
Las, on sait que ce mythique passage du Nord-Ouest, qui fera rêver des générations d'aventuriers jusqu'à nos jours, n'existe pas (du moins pas encore !). Sébastien Cabot ne le trouvera pas mais ses explorations permettront à ses contemporains de mieux connaître le grand Nord canadien.
24 juin 1859 : Solferino donne naissance à la Croix-Rouge
Le 24 juin 1859, les armées franco-sardes se heurtent aux armées autrichiennes à Solferino dans une mêlée sanglante et désordonnée...
Une guerre par procuration
Le conflit entre l'empire autrichien et la coalition franco-sarde est né de la promesse faite par Napoléon III au roi Victor-Emmanuel II de l'aider à faire autour de lui l'unité de l'Italie en échange de la Savoie et Nice.
L'Autriche occupe la Vénétie et la Lombardie et exerce un protectorat de fait sur les principautés d'Italie centrale. Elle constitue le principal obstacle à l'unification de la péninsule. Victorieuse à Novare, elle a prouvé au roi de Piémont-Sardaigne qu'il ne pourrait tout seul l'évincer de la péninsule.
Au cours d'une entrevue secrète à Plombières, les 20 et 21 juillet 1858, le Premier ministre piémontais Cavour convainc l'empereur des Français, Napoléon III, d'intervenir en faveur du Piémont-Sardaigne en cas de «geste agressif» de l'Autriche. Cavour provoque habilement ce geste de l'Autriche. C'est ainsi que la France est entraînée à son corps défendant dans une guerre entre le Piémont et l'Autriche. Elle déclare la guerre à Vienne le 3 mai 1859 et entame les hostilités le 10 mai 1859.
Les alliés franco-sardes l'emportent difficilement à Magenta, le 4 juin 1859, dans une région marécageuse entre Novare et Milan, où Napoléon III manque d'être fait prisonnier avec son état-major. L'armée française arrive malgré tout à prendre la ville au terme d'une bataille qui laisse 9.000 morts sur le terrain. Trois jours plus tard, elle entre à Milan et le général de Mac-Mahon est fait maréchal et duc de Magenta.
La bataille de Magenta(Gerolamo Induno)
La «boucherie» de Solferino
L'armée autrichienne fait une retraite ordonnée vers le «quadrilatère» des quatre forteresses de Legagno, Mantoue, Peschiera et Vérone, au sud du lac de Garde et sur le Mincio, aux confins de la Vénétie. Revigorée et forte de 180.000 hommes, elle est placée sous le commandement direct du jeune empereur François-Joseph 1er.
De son côté, l'armée franco-piémontaise, qui compte 150.000 hommes, remonte lentement vers le lac de Garde, à la rencontre de l'ennemi. Les soldats français sont mécontents du ravitaillement et de la nourriture. Les routes et les chemins sont encombrés et retardent la marche.
L'empereur Napoléon III, le 23 juin, au cours d'une promenade à cheval au bord du lac de Garde avec le roi Victor-Emmanuel, fait lire à ce dernier une lettre de l'impératrice Eugénie qui fait état de manœuvres prussiennes sur le Rhin. Inquiet de ces développements, il songe déjà à mettre fin aux hostilités. Le roi de Piémont-Sardaigne est consterné...
Là-dessus, les avant-gardes alliées rencontrent avec surprise les avant-gardes autrichiennes qui ont franchi le Mincio. Les Franco-Piémontais se voient contraints au combat qu'ils n'attendaient pas si tôt. Le front s'étire sur une douzaine de kilomètres et donne lieu à quatre batailles séparées, décousues et épuisantes. Au bout de quelques heures, l'empereur Napoléon III décide de provoquer une rupture par une attaque massive au centre, sur le village de Solferino, que surplombe une célèbre tour carrée, la spia dell'Italia («l'espionne de l'Italie»).
Le maréchal de Mac-Mahon prend le village mais peine à s'y maintenir. Sur les ailes, les généraux Niel, Canrobert et Baraguay d'Hilliers sont aussi à la peine. L'empereur se décide à faire donner la dernière division de la garde, les grenadiers et les zouaves du général Mellinet. Ces troupes fraîches bousculent l'ennemi. Pour éviter l'encerclement, François-Joseph ordonne la retraite. Il bénéficie du concours inopiné d'un violent ouragan qui entraîne l'arrêt des combats.
Les zouaves à la bataille de Solferino (Alexandre Protais)
Napoléon III, pour ne pas renouveler l'erreur de Magenta, veut poursuivre l'ennemi mais Mac-Mahon l'en dissuade. Les troupes en seraient incapables. Les Autrichiens se remettent à l'abri derrière le fameux «quadrilatère» et l'Adige. Au terme de cette bataille désordonnée et sans envergure stratégique, près de 40.000 soldats restent sur le champ de bataille dont 12.000 Français, 6.000 Piémontais et 22.000 Autrichiens.
Napoléon III lâche prise
L'empereur assiste dès le lendemain aux opérations de secours, sous un soleil de plomb. Il respire l'odeur des charniers, voit les amputations à la chaîne, entend les cris des blessés et des agonisants, et ne peut retenir ses larmes.
Ému par les boucheries de Magenta et Solferino, il juge qu'il est temps d'arrêter les frais d'autant que sur le Rhin, les patriotes allemands s'exaltent. La Prusse menace d'unir les principautés allemandes dans une guerre contre la France, jugée trop menaçante.
Malgré les réticences des Piémontais qui ont tout lieu d'être satisfaits de cette guerre par procuration, Napoléon III profite de son avantage pour signer un armistice avec l'empereur d'Autriche François-Joseph 1er à Villa franca le 11 juillet 1859. La guerre entre la coalition franco-piémontaise et l'Autriche n'aura duré que deux mois, du 10 mai au 8 juillet 1859.
Vienne évacue la Lombardie et la remet à Napoléon III, lequel se fait un devoir de la restituer au roi de Piémont-Sardaigne. L'unité de l'Italie est en marche... Mais à Turin, on s'indigne du lâchage prématuré de la France et du renoncement à la Vénétie et à l'Italie centrale. Cavour lui-même démissionne. Napoléon III, confus, renonce à réclamer le prix du sang versé par ses soldats : Nice et la Savoie.
L'intervention bruyante des patriotes garibaldiens en Italie centrale remet les choses en place. Se rendant maîtres de la Toscane, de Modène, de Parme et de la Romagne pontificale, lesdits patriotes forment des assemblées constituantes qui votent leur annexion au royaume du Piémont.
Napoléon III accepte la décision de ces assemblées révolutionnaires sous réserve que les annexions soient approuvées par un plébiscite. Cette caution internationale permet à l'empereur des Français d'obtenir enfin le prix de son intervention. Quelques mois plus tard, par le traité de Turin, la France reçoit Nice et la Savoie.
Naissance de la Croix-Rouge
Solferino inaugure une période de conflits très meurtriers, avec des batailles où mourront des dizaines de milliers de soldats sans emporter la décision. La guerre de Sécession, qui se profile aux États-Unis, sera le premier de ces conflits d'un nouveau genre.
Visitant le champ de bataille de Solferino à l'occasion d'un voyage d'affaires, un banquier genevois de 31 ans, Henry Dunant, s'indigne du sort fait aux blessés et organise de premiers secours. De retour à Genève, il lance un appel à l'opinion européenne dans un livre intitulé : Un souvenir de Solferino. Lui-même s'entretient avec l'empereur Napoléon III.
Avec quatre amis genevois, il crée le 17 juillet 1863 une organisation internationale et neutre destinée à secourir les victimes de guerre, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Une conférence internationale aboutit à la signature le 22 août 1864 de la première Convention de Genève «pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne».
Le 24 Juin 1894 : On a tué le président !
Le président de la République, Sadi Carnot, est assassiné, à Lyon, par l’anarchiste italien Caserio. Il est inhumé au Panthéon.
Le soir du 24 juin 1894, le président de la République française Sadi Carnot, en visite officielle à Lyon, sort d'un banquet offert par le maire de la ville, le dr Gailleton. Il se rend au Grand Théâtre quand un homme monte sur le marchepied de sa voiture et le blesse mortellement d'un coup de poinçon.
Le meurtrier est un anarchiste italien du nom de Caserio qui aurait voulu répliquer aux mesures d'exception contre la flambée d'anarchisme. Dès le lendemain du meurtre, des émeutes anti-italiennes surviennent à Lyon. Elles doivent être réprimées par la troupe ! Caserio, prestement condamné, est guillotiné le 16 août suivant.
Le 24 Juin 1901 : Picasso débutant
A la galerie Vollard de Paris, Picasso expose ses toiles pour la première fois. Félicien Fagur, critique d'art dit de lui qu'il est "peintre, absolument peintre, il adore la couleur pour elle-même". Il y a des critiques visionnaires...
24 juin 1915 : faut-il ouvrir la période de chasse ?
Ce jour-là, le Petit Journal se pose la question de l'ouverture de la chasse, et répond qu'à défaut d'ouverture de la chasse au gibier, seule la chasse aux Boches sera ouverte.
Et aussi : le député de la Savoie Antoine Borrel pense qu'il faut ouvrir la saison touristique pour l'été 1915 ; photo du port de Lissa ; un capitaine aviateur évanoui à 2400 mètres au-dessus des Boches ; situation militaire : légers progrès au nord de Souchez, explosion d'une mine près de Berry-au-Bac, les tranchées allemandes sont endommagées ; les Allemands nous prennent une tranchée à la Tranchée de Calonne, que nous lui reprenons et passons en deuxième ligne ; bombardement en lisière de Bois-Le-Prêtre, prise de deux ouvrages près de Lintrey, orages et brume dans les Vosges ; feux imprévus de la Saint-Jean, des centaines de milliers de francs d'absinthe brûlés ; inauguration d'une statue du "paysan de fer"... en bois, par la sœur du Kaiser ; la banlieue manquera-t-elle de gaz ?
Récit d'un dimanche à Vienne, par notre envoyé spécial...