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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

ça s'est passé un... 26 juin

ça s'est passé un... 26 juin
ça s'est passé un... 26 juin

26 juin 1541 : Assassinat de Pizarre

Le 26 Juin 1946 : L'O.N.U. !

Le 26 Juin 1925 : Ruée vers les salles

'The Gold Rush', comédie muette dont l'action se déroule en Alaska, connaît un succès critique et populaire immédiat. Son réalisateur et acteur, Charlie Chaplin, transformé en chercheur d'or, y affronte la misère, les ours et la cupidité des hommes. En 1958, un jury international sacrera l'œuvre comme le deuxième plus grand film de tous les temps, après 'Le Cuirassé Potemkine' d'Eisenstein tourné la même année.

26 juin 1541 : Assassinat de Pizarre

Le 26 juin 1541, à Lima, au Pérou, le « conquistador » Francis Pizarre est assassiné pendant son déjeuner par les amis de son ancien associé, Almagro, qu'il avait lui-même fait exécuter.

16 novembre 1532 Pizarre s'empare de l'Inca Atahualpa, ou «fils du Soleil», se rend en grande pompe auprès de Pizarre dans l'espoir de sauver son pays, l'empire inca.

Son arrestation par traîtrise va livrer aux Espagnols l'immense empire des Andes, ses villes et ses mines...

Qui était Pizarre?

L'Amérique andine les origines de Pizarre
Dans les vallées littorales et les hauts plateaux du Pérou, se sont épanouies les plus grandes civilisations d'Amérique du Sud, jusqu'à l'arrivée des Espagnols, et de Pizarre en particulier, en 1532.
Ces civilisations dites «précolombiennes», car nées avant l'arrivée de Christophe Colomb, se sont développées, soulignons-le, en l'absence de tout contact avec les autres civilisations !
Les autres régions du continent, qu'il s'agisse de la forêt amazonienne ou de la steppe (la «Pampa») argentine, sont restées le domaine de la chasse et de la cueillette ainsi que de l'agriculture itinérante sur brûlis.

Une brute illettrée

Francisco Pizarro (vers 1475 - 26 juin 1554), Musée d'Amérique, Madrid Francis Pizarre (en espagnol Francisco Pizarro) est un soldat espagnol brutal et illettré. Après la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb, il a quitté son Estrémadure natale et s'est embarqué en quête d'aventures.

Déjà quinquagénaire, il rêve de renouveler l'exploit d'Hernan Cortés, un aristocrate de sa région qui a soumis le royaume aztèque, dans l'actuel Mexique. Il s'associe avec un autre «conquistador» de son espèce, Diego de Almagro. Ensemble, ils explorent la côte occidentale de l'Amérique du sud.

Forts de leurs découvertes, ils obtiennent le soutien de l'empereur Charles Quint pour la conquête de l'empire inca, au cœur de la chaîne montagneuse des Andes. C'est ainsi qu'ils débarquent à Tumbes, au nord du Pérou, à la tête de 183 aventuriers... et avec 37 chevaux.

La petite troupe s'engage dans l'ascension de la cordillère des Andes, à la rencontre de l'Inca, le souverain de ces montagnes.

En chemin, Pizarre obtient confirmation de l'existence de fabuleuses mines de métaux précieux, or et argent. Le conquérant apprend aussi que l'Inca Atahualpa est en butte à une rébellion conduite par son propre frère Huascar. Il joue de la rivalité entre les deux hommes pour imposer sa médiation. C'est ainsi qu'il invite Atahualpa à lui rendre visite dans la localité de Cajamarca.

Un crime crapuleux

Quand l'Inca arrive avec sa suite, le chapelain espagnol l'exhorte à se convertir et lui tend la Bible. L'Inca la rejette. Le chapelain, alors, se tourne vers son chef et lui dit : «Je vous absous» (sous-entendu : pour tous les crimes que vous allez commettre). À ce signal, les cavaliers dissimulés derrière les maisons massacrent les Indiens au canon et à l'arquebuse. Plusieurs milliers succombent.

L'Inca avait coutume de dire : «Dans ce royaume, aucun oiseau ne vole, aucune feuille ne bouge, si telle n'est pas ma volonté». L'Espagnol n'en a cure et se saisit d'Atahualpa.

Mort de l'Inca Atahualpa, le 29 août 1533Le prisonnier lui promet une rançon fabuleuse contre la promesse de la vie sauve. C'est ainsi que, pendant des mois, les sujets de l'Inca amènent à Pizarre des caravanes chargées de métaux précieux. Au total l'équivalent de 4.600.000 ducats espagnols.

Pour complaire à son bourreau, l'Inca, de sa cellule, ordonne aussi l'exécution de son rival Huascar et se fait baptiser...

Mais Pizarre n'a cure de ces démonstrations de bonne volonté. Ayant obtenu la rançon qu'il voulait, il fait traduire l'Inca en jugement. Au terme d'un procès évidemment inique, le prisonnier est condamné à être brûlé vif.

Par une singulière mesure de clémence, Pizarre se contente de le faire garrotter dans sa cellule le 29 août 1533. L'empereur Charles Quint condamnera vivement ce crime mais n'y pourra rien changer.

C'est la fin de l'empire inca qui domina les Andes pendant quelques décennies et développa une civilisation originale, fondée sur l'adoration du soleil et la culture de la pomme de terre.

Pizarre achève la conquête du pays et fonde la ville de Lima. Bientôt, il ne tarde pas à se disputer avec ses compagnons de fortune. Il fait exécuter Almagro mais meurt lui-même assassiné par les amis de ce dernier le 26 juin 1541...

La colonisation espagnole

La colonisation espagnole peut commencer. Dès 1543 est fondée la vice-royauté du Pérou, qui régente toute l'Amérique du Sud espagnole. Sa capitale est Lima, ville créée par Pizarre sur la côte de l'océan Pacifique.

Recueil de châtiments dans les mines du Pérou, par Guaman Poma de Ayala (1615) Au XVIIIe siècle, elle est considérablement réduite par la création des vice-royautés de Nouvelle-Grenade et du Rio de la Plata ainsi que de la capitainerie générale du Chili, lequel a été occupé par un émule de Pizarre.

Dans ces territoires le joug des colons espagnols ne tarde pas à s'appesantir.

La population indienne chute dans des proportions effroyables jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, du fait des oppressions de toutes sortes, des maladies introduites par les Européens (variole, rougeole)...et du travail forcé (la «mita»), en particulier dans les mines d'argent du Potosí (Bolivie actuelle).

Sur les ruines de l'empire inca naîtront au XIXe siècle les États indépendants du Pérou, de l'Équateur et de la Bolivie. Leurs origines dramatiques leur valent encore de nos jours un sort pitoyable.

Le 26 Juin 1946 : L'O.N.U. !

La signature de la charte des Nations unies à San Francisco marque la création de l’ONU. Le coût humain de la Seconde Guerre mondiale convainc la majorité des Etats de la nécessité de disposer d’une instance internationale à même de régler les conflits par le dialogue. Après la SDN de 1920, incapable de stopper la course à la guerre des années 1930, l’ONU voit le jour. Cette fois, l’adhésion des Etats-Unis, grands vainqueurs du conflit et première puissance mondiale, permet de croire à la viabilité du projet.

Réunis à San Francisco, en Californie, les représentants de 51 pays fondent le 26 juin 1945 l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Promise dès 1941 par Roosevelt et Churchill, l'ONU remplace la Société des Nations (SDN).

Issue de la Première Guerre mondiale, celle-ci avait failli dans sa mission de paix en partie parce que les États-Unis avaient renoncé à y entrer.

L'ONU naît alors que l'Allemagne vient de capituler et que se poursuit la guerre contre le Japon. Son siège est fixé à New York, preuve que les États-Unis sont cette fois décidés à assumer leurs responsabilités mondiales.

Les trois piliers de son organisation sont :

1) l'Assemblée générale (192 membres aujourd'hui, avec le même droit de vote, qu'il s'agisse de l'immense Chine ou du micro-État de Nauru !),

2) le Secrétariat général, en charge de l'administration (10.000 fonctionnaires et un budget de 4 milliards de dollars),

- 3) le Conseil de sécurité.

Le Conseil de sécurité réunit dix membres tournants et des membres permanents. Aux quatre membres permanents de 1945 (États-Unis, URSS/Russie, Royaume-Uni, France) s'ajoute aujourd'hui la Chine.

Le Conseil peut sanctionner des États fautifs et même autoriser une action militaire comme ce fut le cas en 1991 suite à l'invasion du Koweit par l'Irak, mais sa capacité d'action est limitée par le droit de veto des cinq membres permanents.

À la différence de la SDN, l'ONU dispose d'une force militaire, les «Casques bleus».

«L'ONU n'a pas créé le paradis, mais elle a évité l'enfer», a pu dire d'elle son deuxième secrétaire général, le Suédois Dag Hammarskjöld...

 

 

Les secrétaires généraux de l'ONU
Les secrétaires généraux successifs de l'ONU sont :

1- Trygve Lie (Norvège) (1896-1968), nommé en février 1946, à 50 ans, démissionnaire en novembre 1952,

2- Dag Hammarskjöld (Suède), nommé en avril 1953 à 48 ans, mort en septembre 1961 dans un accident d'avion suspect au-dessus de l'Afrique,

3- U Thant (Birmanie), secrétaire général de novembre 1961 (à 48 ans) à décembre 1971,

4- Kurt Waldheim (Autriche), secrétaire général de janvier 1972 (à 54 ans) à décembre 1981,

5- Javier Pérez de Cuéllar (Pérou), secrétaire général de janvier 1982 (à 62 ans) à décembre 1991,

6- Boutros Boutros-Ghali (Égypte), secrétaire général de janvier 1992 (à 70 ans) à décembre 1996,

7- Kofi Annan (Ghana), secrétaire général de janvier 1997 (59 ans) à décembre 2006,

8- Ban Ki-Moon (Corée du Sud), secrétaire général à 63 ans en janvier 2007.

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