26 Juin 2015
Cocorico ! Songes d’un vendredi
Cocorico cri mon réveil il n’est plus temps de dormir !
En baillant je me souviens de ce songe à endormir,
Quel vendredi me dis-je ! Je dois m’arrêter de gémir !
En me rappelant mon entretient avec ce Casimir.
De l’au-delà, j’ai pu admirer le futur sous un cachemire.
Ce jour de la semaine est particulier
Christ nous a donné sa vie terrestre,
Il est l’agneau sacrifié du vendredi.
Il ne sera pas dit qu’aux mépris,
De la foi d’autrui il serait médit,
De nos prérogatives à notre crédit.
De toutes ces affaires prédites
Les fausses qui discréditent.
Les vraies espérances s’accréditent,
La Parole d’une objectivité inédite,
Sont peu dans la mémoire interdite.
Certains hauts dignitaires habitent
Dans ces Ministères et les acquitte,
Ils mentent, volent, décapitent.
C’est le mystère de l’Aphrodite
Leur espérance sera déconfite.
Hier, quelques-uns étaient intouchables
Aujourd’hui ils deviennent vulnérables
Aucun d’entre eux n’a été charitable.
Ils s’imaginent être des gens louables
Ils sont tous tellement semblables.
Qu’ils sont prévisibles ces abominables.
Tous ces gens venimeux sont corvéables !
Leurs bêtises les font d’irrémédiables,
Serviteurs de leurs propres déchets incurables.
Désormais ils ne pourront être improfitables,
Puisque l’horreur en eux est condamnable.
En faussaire, ils ont professé la Faux,
Un vendredi de prière sur l’échafaud,
Ils aperçoivent la réalité de leurs défauts.
Cet éclair leur sera salutaire, dieu sans faut,
Le pardon du vendredi est semblable au tuffeau.
Monique Macalou
9 mars 2015