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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

L'HÔTEL-DIEU

L'HÔTEL-DIEU
L'HÔTEL-DIEU

L’hôtel-Dieu de Paris

est le plus ancien hôpital de la capitale. Fondé en 651 par l'évêque parisien saint Landry, il fut le symbole de la charité et de l'hospitalité.

Modeste à l'origine, il est construit du viie au xviie siècle sur la rive gauche de l'île de la Cité, au sud duParvis Notre-Dame - place Jean-Paul-II ; deux bâtiments étaient reliés par le pont au Double.

Les constructions actuelles abritant l'hôpital datent du xixe siècle.

Ce site est desservi par la station de métro Cité.

L'HÔTEL-DIEU

L'HÔTEL-DIEU

Sur les terrains septentrionaux, formant une surface plane de 22,000 mètres carrés, délimités au nord par le quai aux Fleurs, au sud par la place du Parvis, à l'ouest par la rue de la Cité (ancienne rue de la Juiverie), à l'est par la rue d'Arcole, on a construit de 1868 à 1878 les vastes bâtiments du nouvel Hôtel-Dieu, faisant précisément face à l'emplacement de l'Hôtel-Dieu primitif.

Avant d'y pénétrer, rappelons succinctement l'histoire de cette antique et vénérable fondation. Dans le vieux français, où l'applique de deux substantifs faisait fonction de génitif, l'Hôtel-Dieu signifiait « l'hôtel de Dieu », c'est-à-dire la maison hospitalière où l'on est reçu au nom et sous les auspices de Dieu. Cette « maison du bon Dieu » avait été fondée vers 660 par saint Landry, vingt-huitième évêque de Paris, du temps de Clovis II, fils de Dagobert. Il y recevait, à ses propres dépens, non seulement les malades, mais aussi les mendiants, non

L'Hôtel-Dieu

Seulement les mendiants, mais les simples pèlerins. Medicus et hospes, hôte et médecin, telle était la devise du saint évêque. Par la suite des siècles, les rois continuèrent et agrandirent l'œuvre de saint Landry ; Philippe-Auguste, Saint-Louis, Henri IV comptent parmi les royaux bienfaiteurs de l'Hôtel-Dieu, et après eux le chancelier du Prat, le premier président Pomponne de Bellièvre, etc.

La vétusté des anciens bâtiments de l'Hôtel-Dieu, leur insuffisance comme étendue, leur défectuosité au point de vue de l'hygiène, avec l'impossibilité de les reconstruire sur place, à moins d'interrompre totalement le service, ont déterminé le déplacement de cet hôpital, le plus ancien et pour ainsi dire le chef-lieu de l'hospitalité médicale de Paris.

Disposant librement d'une très vaste surface, les architectes du nouvel Hôtel-Dieu ne se sont préoccupés que d'assurer aux malades les meilleures conditions de salubrité, d'aération, de bien-être, par la multiplicité des salles, la division bien entendue des services, leur parfaite installation et l'augmentation sur la plus large échelle des espaces libres, de l'air respirable et de la lumière. Il en est résulté que, dans un édifice plus vaste, le nombre des lits s'est trouvé très réduit, conformément aux prescriptions de l'hygiène.

Au temps de saint Louis, l'ancien Hôtel-Dieu recevait 900 malades, 1,3000 sous Henri IV, 1,900 sous Louis XIV ; ces nombres furent souvent dépassés et s'élevèrent, dit-on, jusqu'à 9,000 en 1709, alors qu'on installait plusieurs malades dans un même lit, au risque d'affreuses contagions et d'une effroyable mortalité. Le nouvel Hôtel-Dieu, au contraire, dernier mot de la science hospitalière, ne renferme que 514 lits, savoir : 329 lits de médecine, 169 lits de chirurgie et 16 berceaux d'enfants. L'édifice ayant coûté 50 millions de francs, les économistes supputent que chaque lit revient à près de 100,000 francs, et les philanthropes remarquent que, pour 6,000 francs par lit, chiffre qui n'est pas dépassé en Angleterre et d'autres pays, on aurait pu soulager plus de 8,000 malades au lieu de 500. L'une et l'autre objection seraient justes dans une certaine mesure si les bases en étaient exactes ; mais il s'en faut de beaucoup, comme on en va juger

L'HÔTEL-DIEU

(D'après Paris, 450 dessins inédits d'après nature, paru en 1890)

Sur les terrains septentrionaux, formant une surface plane de 22,000 mètres carrés, délimités au nord par le quai aux Fleurs, au sud par la place du Parvis, à l'ouest par la rue de la Cité (ancienne rue de la Juiverie), à l'est par la rue d'Arcole, on a construit de 1868 à 1878 les vastes bâtiments du nouvel Hôtel-Dieu, faisant précisément face à l'emplacement de l'Hôtel-Dieu primitif.

Avant d'y pénétrer, rappelons succinctement l'histoire de cette antique et vénérable fondation. Dans le vieux français, où l'applique de deux substantifs faisait fonction de génitif, l'Hôtel-Dieu signifiait « l'hôtel de Dieu », c'est-à-dire la maison hospitalière où l'on est reçu au nom et sous les auspices de Dieu. Cette « maison du bon Dieu » avait été fondée vers 660 par saint Landry, vingt-huitième évêque de Paris, du temps de Clovis II, fils de Dagobert. Il y recevait, à ses propres dépens, non seulement les malades, mais aussi les mendiants, non

La vétusté des anciens bâtiments de l'Hôtel-Dieu, leur insuffisance comme étendue, leur défectuosité au point de vue de l'hygiène, avec l'impossibilité de les reconstruire sur place, à moins d'interrompre totalement le service, ont déterminé le déplacement de cet hôpital, le plus ancien et pour ainsi dire le chef-lieu de l'hospitalité médicale de Paris.

Disposant librement d'une très vaste surface, les architectes du nouvel Hôtel-Dieu ne se sont préoccupés que d'assurer aux malades les meilleures conditions de salubrité, d'aération, de bien-être, par la multiplicité des salles, la division bien entendue des services, leur parfaite installation et l'augmentation sur la plus large échelle des espaces libres, de l'air respirable et de la lumière. Il en est résulté que, dans un édifice plus vaste, le nombre des lits s'est trouvé très réduit, conformément aux prescriptions de l'hygiène.

Au temps de saint Louis, l'ancien Hôtel-Dieu recevait 900 malades, 1,3000 sousHenri IV, 1,900 sous Louis XIV ; ces nombres furent souvent dépassés et s'élevèrent, dit-on, jusqu'à 9,000 en 1709, alors qu'on installait plusieurs malades dans un même lit, au risque d'affreuses contagions et d'une effroyable mortalité. Le nouvel Hôtel-Dieu, au contraire, dernier mot de la science hospitalière, ne renferme que 514 lits, savoir : 329 lits de médecine, 169 lits de chirurgie et 16 berceaux d'enfants. L'édifice ayant coûté 50 millions de francs, les économistes supputent que chaque lit revient à près de 100,000 francs, et les philanthropes remarquent que, pour 6,000 francs par lit, chiffre qui n'est pas dépassé en Angleterre et d'autres pays, on aurait pu soulager plus de 8,000 malades au lieu de 500. L'une et l'autre objections seraient justes dans une certaine mesure si les bases en étaient exactes ; mais il s'en faut de beaucoup, comme on en va juger

 Au Moyen Âge : une œuvre sociale

L’histoire des hôpitaux parisiens date du Moyen Âge. La pauvreté étant très importante à l’époque, elle devient une occasion de rédemption pour beaucoup de bourgeois et de nobles, qui voient en elle une façon de racheter leurs péchés en leur venant en aide. Les œuvres permettent alors de créer l’hôpital de la Charité, dont la structure lie immanquablement piété et soins médicaux. L’Église est alors toute-puissante, tant d’un point de vue administratif que thérapeutique. La création de l’hôtel-Dieu de Paris procède de cette tradition de charité, qui dure jusqu’au XIXe siècle, malgré une remise en cause régulière.

Si la tradition, en réalité établie au XVIIe siècle, fait remonter la fondation de cet hôpital à saint Landry 28e évêque de Paris vers 650, les premiers corps de logis avérés affectés aux indigents, infirmes et malades ne remontent qu'à 829 ; ils se situent vis-à-vis d'une ancienne église l'« église Saint-Étienne ». En 1157, des lettres patentes mentionnent un « Hôtel-Dieu-Saint-Christophe », en raison d'une chapelle dédiée consacrée à ce saint. Peu de temps après, Maurice de Sully, évêque de Paris, entreprend en 1165 la reconstruction de cet hôpital : les anciens bâtiments sont détruits en 1195 et les nouvelles constructions achevées en 1255.

Tous ces bâtiments, depuis l'origine jusqu'en 1878, occupent le côté sud du parvis Notre-Dame actuel entre le Petit-Pont et le pont au Double.

 

Aux XVIe et XVIIe siècles : un lieu de réclusion
Au XVIe siècle, l’hôtel-Dieu connaît une crise financière, puisqu'il était seulement financé par les aides, subsides ou privilèges. Celle-ci occasionne la création en 1505 d’un conseil de huit gouverneurs laïcs : les présidents du Parlement, de la Chambre des Comptes, de la Cour des Aides, et le prévôt des Marchands. L’État intervient progressivement, d’abord par l’intermédiaire du lieutenant général de police, membre du Bureau de l’hôtel-Dieu de Paris en 1690, puis par l'intermédiaire de Necker, qui crée au XVIIe siècle les charges d’« inspecteur général des hôpitaux civils et maison de forces » et de « commissaire du Roi pour tout ce qui a trait aux hôpitaux ».
À cette période, l’image du pauvre change. Il devient socialement dangereux car marginal. Pour le contrôler, les élites du XVIIe siècle brandissent des arguments moraux et créent des établissements permettant d’enfermer les pauvres. L’hôpital est alors un lieu de réclusion, permettant par la même occasion d’assainir le monde urbain. L’hôpital prend alors le nom de « hôpital général » ou plus simplement « hôpital d’enfermement », dont l’hôtel-Dieu fait partie.
 

Au XVIIIe siècle : un lieu de bienfaisance
« L'incendie de l'Hôtel-Dieu, en 1772 », 
Le rôle de madame Necker, aux côtés de son mari, modifie progressivement la symbolique de l’hôpital : de la charité, on passe à la bienfaisance. Le malade est mieux considéré. On voit même apparaître des maisons de convalescence. De plus, les idées prônées par le siècle des Lumières permettent une importante réflexion sur le milieu hospitalier. Mais ce n'est qu'à la fin du XVIIIe siècle, que l’hôpital devient une « machine à guérir », où le malade y est soigné et en ressort guéri. Il faut cependant attendre le XIXe siècle, pour que l’hôpital devienne un lieu de pratique de la médecine et de la science, mais aussi, un lieu d’enseignement et de la recherche médicale.
En 1772, un incendie détruit une grande partie de l’hôtel-Dieu. D’autres plans sont alors construits et de nombreuses modifications sont apportées.
Au XIXe siècle : des lieux spécialisés
Notre-Dame de Paris avec, à droite, l'ancien hôtel-Dieu démoli par Haussmann.
En 1801, les hôpitaux parisiens se dotent d’un cadre administratif nouveau : le Conseil général des hôpitaux et hospices civils de Paris. La volonté d’une meilleure gestion occasionne la création de nouveaux services : bureau d’admission et pharmacie centrale, par exemple.
D'autre part, à cette époque, l’hôtel-Dieu prône la pratique de la vaccination. Le duc de La Rochefoucauld-Liancourt en est d’ailleurs un fervent partisan. De même les découvertes de René-Théophile-Hyacinthe Laennec permettent d’affiner les méthodes de diagnostic, l’auscultation et l’étiologie des maladies.
Face à ce développement de la médecine, l’hôtel-Dieu ne peut faire face. De nouveaux hôpitaux parisiens font leur apparition, chacun se spécialisant sur un ou plusieurs cas cliniques. L’hôpital Saint-Louis devient un grand centre d’études et de soins des maladies de peau ; La Pitié devient un centre d'études et de soins des maladies du système nerveux et des centres de gériatrie, etc. Progressivement, chaque hôpital développe son centre de pédiatrie.
Durant le Second Empire, les bâtiments deviennent exigus pour faire face à l'évolution de la médecine et des missions des hôpitaux. Ils sont remplacés par de nouvelles constructions élevées sur terrain de 22 000 mètres carrés délimités au nord par le quai aux Fleurs, au sud par la place du Parvis, à l'ouest par la rue de la Cité (ancienne rue de la Juiverie), à l'est par la rue d'Arcole.
Les bâtiments actuels sont dus aux plans de l'architecte Emile Jacques Gilbert, aidé de son gendre Arthur-Stanislas Diet ; ils sont édifiés de 1866 à 1876, à l'initiative du baron Haussmann dans le périmètre réaménagé de la cathédrale Notre-Dame.
La IIIe République achève la construction de l'hôpital sur son emplacement actuel à la fin du XIXe siècle, avec l'entrée principale au 1, place du Parvis.
Ce n'est qu'en 1908, que les religieuses augustines quittent définitivement l'hôtel-Dieu.

 

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