27 Juin 2015
Au mois de juin le soleil vient
Ce n’est pas le maréchal Juin
Mais ce soleil en fait subvient.
Avec la grâce du sourire de Caïn.
La pie voleuse de son arbre rit.
La corneille malgré elle se tait
La mésange cachée dans la futaie
Annoncent juin avec les canaris
En juin le souffle ardent du soleil
Embrase les sensations de l’abeille
Elle s’affaire autour de la corbeille
Les ailes vrombissent près de la treille.
Sous le soleil réjouit de Juin
Je déguste le jus du méridien
Le gardien veille à Halluin
Au secret enfoui chez les indien
En juin le soleil rouge se lève tôt
« L’alcoolo » se tourne vers le bistrot
Il se croit encore vert sur le faiteau
Seulement il ne peut sortir du bateau.
Le vent tourbillonne comme la pendule
Le feuillage rafraichi sans préambule
Ils se veulent voluptés en conciliabule
Le charme le seigneurial de la canicule.
Le soleil de juin se veut charmeur
Derrière le nuage blanc des fumeurs
Les têtes se tournent vers l’écumeur
Il n’a pas son pareil ce dompteur.
Il est là amusé le roi de l’univers.
Il nous regarde derrières nos verrières
S’amuse de tous ces espiègles trouvères
Tissés de diverses découvertes mots et vers.
15 mai 2015
Monique Macalou