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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Pierre Corneille

Pierre Corneille
Pierre Corneille
Pierre Corneille

Né le:12 juin 1606 à Rouen

Décédé le: 1er octobre 1684 à Paris

Grand maître de la langue française, Pierre Corneille est le champion du théâtre classique, celui du Grand Siècle(le XVIIe), lequel se définit par la célèbre règle des trois unités (durée, action, lieu).

On le connaît surtout à travers ses tragédies comme Le Cid, Cinna ou la Clémence d'Auguste, Polyeucte,... Leurs tirades ont fait suer tous les collégiens de France («O rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! »).

Mais c'était aussi un excellent auteur de comédies (L'Illusion comique, Le Menteur,...) comme son cadet Molière. La première de celles-ci, intitulée Mélite ou les fausses lettres (1629), lui a été inspirée par ses propres aventures amoureuses.

Père tranquille de cent héros

 

Un bourgeois tranquille

 

Né le 6 juin 1606 à Rouen, dans le ménage aisé d'un maître des Eaux et Forêts, Pierre Corneille se destine très tôt au barreau. Il entame sa carrière d'avocat tout en faisant jouer ses pièces à Paris par le célèbre acteur Mondory, fondateur du Théâtre du Marais.

La première pièce, intitulée Mélite ou les fausses lettres (1629), lui est inspirée par ses propres aventures amoureuses. C'est, comme les suivantes, une tragi-comédie dans le goût espagnol alors à la mode.

Cédant au goût du public, Corneille se fend d'une tragédie, Médée, en 1635, puis revient quelques mois plus tard à la comédie avec L'Illusion comique. Le puissant cardinal de Richelieu le remarque alors et l'invite à former avec Boisrobert, Colletet, l'Estoile et Rotrou la Société des Cinq-Auteurs... en vue d'écrire des comédies sur ses propres canevas !

C'est que le Premier ministre de Louis XIII ne se contente pas d'être un habile politique. C'est aussi un homme d'État conscient que la culture est un élément clé de la cohésion nationale et du prestige de la monarchie. Dans le même temps où il aide les auteurs de comédies, il fonde l'Académie française où se retrouvent illustres écrivains et grammairiens.

L'année suivante (1637) marque un tournant dans la carrière de Corneille. C'est d'abord « l'année de Corbie », d'après le nom d'une forteresse de la Somme assiégée par les Espagnols puis libérée par l'armée française ; cette victoire inespérée survient alors que la France vient de s'engager dans la guerre de Trente Ans.

Corneille, toujours à l'écoute du public, fait jouer au théâtre du Marais ce qui restera son œuvre la plus connue, Le Cid. L'intrigue se déroule en Espagne, chez l'ennemi, admiré autant que redouté : un jeune noble, Rodrigue, est sommé par son père de le venger d'une offense à lui infligée par... le père de sa fiancée, Chimène ! Partagé entre son honneur et son amour, son devoir et sa passion, le jeune homme se tirera finalement avec bonheur de ce dilemme, depuis lors associé à l'adjectif cornélien.

La pièce fait un triomphe. « Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue ! » et le roi, en signe de reconnaissance, anoblit non pas l'auteur mais son père. Maladroit, l'auteur affiche trop ostensiblement son succès, d'où la colère de ses rivaux qui accusent Corneille de plagiat et de trahison !

Le dramaturge s'est en effet inspiré d'une pièce de l'Espagnol Guillen de Castro et n'a pas eu de scrupule à bafouer la « règle des trois unités » qui régit le théâtre classique de son époque :

- unité d'action,

- unité de temps (l'action doit se dérouler en une journée),

- unité de lieu.

Pas moins d'une quarantaine d'opuscules sont publiés « pour » ou « contre » Le Cid. La querelle du Cid se conclut par l'intervention du cardinal qui demande à l'Académie française de se constituer en jury d'honneur.

Cette querelle fera pour la postérité, de l'année 1637, « l'année du Cid » (mais on ne saurait oublier que la même année est publié à La Haye, en Hollande, un opuscule également immortel : le Discours de la Méthode de René Descartes).

Amis et rivaux

Pierre Corneille, devenu le « grand Corneille », poursuit sa carrière avec succès tout en menant l'existence paisible d'un bourgeois de robe. Il se marie en 1640 et son épouse lui donnera six enfants.

Le cardinal Mazarin, qui succède à Richelieu en 1642 à la tête du gouvernement, renouvelle sa protection à Corneille. Mais les premiers revers surviennent dans les années 1650. En 1662, Corneille se résout à quitter Rouen pour Paris pour soutenir sa réputation de tragédien.

Mais le coup de grâce à son aura de tragédien est porté en novembre 1670 avec la représentation de Bérénice par un jeune auteur, Jean Racine, de 33 ans plus jeune que Corneille.

Le public entre dans une nouvelle querelle littéraire... On oppose les héros raciniens, vaincus par leurs passions, à leurs homologues cornéliens, qui surmontent celles-ci. De cette querelle, la dernière, le vieux Corneille sort perdant... Mais il a le bonheur d'assister en 1682, peu avant sa mort, à une reprise triomphale d'Andromède.

Injustement oublié, le « grand Corneille » mériterait sans doute d'être comparé à Shakespeare. Fin observateur de la nature humaine, il excellait comme ce dernier dans tous les genres.

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