Quelle honte !

Quelle honte ! S’exclame-ton.

Les travaux restent ouverts,

Le chantier est à l’abandon,

Les piétons passent sur la route,

Malgré le danger qu’ils encourent.

Pas de feu tricolore provisoire.

L’original, est fatigué il rêve,

C’est une pause ostentatoire.

Il ne voit plus les passants,

Tremblant avec leurs enfants.

Les ouvriers ne sont plus là,

Le chantier est à l’abandon,

Les vacances prioritaires

Pourtant le danger est là,

Mais peu importe les avaries.

Les voitures roulent en trombe,

Les motos doublent les véhicules

Les utilitaires déboulent sans crier gare

Les camions s’engagent prestement,

Les piétons n’ont aucun droit !

Quelle honte ! S’écrit un badaud révolté.

Sa colère justifiée s’envole dans le vent

La justice n’est pas pour les faibles.

C’est alors qu’une voix tonitruante,

Crie Attention un cycliste arrive !

À ce moment, le cauchemar prend fin.

Le réveil est brutal et sécurisant

Ouf ! L’accident n’a eu pas lieu

Seule la voix du bien aimé a crié,

Ce fut le bonheur, dans mes draps blancs.

20 mars 2013.