Une certaine humeur
Les pommettes rosées simulatrices,
Ces rides ravageuses sillonnent,
Avec des remontrances calculatrices.
Les mains fragiles et tatillonnent
Agissent fébriles en parfaites actrices.
La vie quelquefois salvatrice rayonne,
Sous la marée d’ordinaire perturbatrice,
Vogue à sa destinée qu’elle aiguillonne.
Ces sentiments dédaigneux ventilent
Les impossibles dons, en chantages
Vers les imprévus classiques subtils.
Du parcours anodin au souffle volage.
Cet artiste chasse d’un geste inutile,
Renvoie son journal dans sa rage,
Il réalise ému, déprimé se mutile,
Accidentellement aux pivots de l’étage.
Monique Macalou
12 janvier 2015