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1 Juillet 2015
1er juillet 776 av. J.-C. : Naissance des Jeux Olympiques
1er juillet 987 : Hugues Capet élu roi des Francs
1er juillet 1751 : Naissance tumultueuse de l'Encyclopédie
1er juillet 1867 : Naissance du Canada actuel
1er juillet 1901 : La loi sur les associations
1er juillet 776 av. J.-C. :
Naissance des Jeux Olympiques
Les historiens font débuter le 1er juillet de l'an 776 avant JC les premiers Jeux Olympiques de l'Histoire. Leur nom vient de ce qu'ils ont lieu à Olympie, un sanctuaire consacré à Zeus, le roi des dieux...
Notons que des jeux furent organisés à Olympie dès le XIIIe siècle avant Jésus-Christ. Ce fait est confirmé par l'archéologie qui a exhumé sur le site les restes d'un village et d'un sanctuaire datant de l'âge du bronze. Mais nous ne disposons de la liste des vainqueurs aux différentes compétitions que depuis l'année 776 avant JC. C'est pourquoi cette année-là est considérée par la tradition comme l'année de naissance officielle des Jeux Olympiques.
Des jeux à caractère sacré
On peut encore voir l'emplacement où se tenaient les compétitions, dans une région de collines verdoyantes et boisées à l'ouest du Péloponnèse. Il était entouré de divers temples dont le plus renommé était évidemment le temple consacré à Zeus, avec une statue monumentale du dieu par le sculpteur Phidias.
Les jeux qui se déroulaient à Olympie comme dans de nombreux autres sanctuaires, tel celui d'Apollon à Delphes, avaient pour principale vertu de rapprocher les Grecs et de suspendre les guerres entre les cités.
Dans les sanctuaires mineurs, les vainqueurs étaient récompensés par des cadeaux de grande valeur. Aussi ces jeux attiraient-ils de véritables professionnels, analogues à nos sportifs de haut niveau qui n'ont souvent d'«amateurs» que le nom.
Quatre sanctuaires se distinguaient en ne distribuant que des récompenses symboliques. Parmi eux Olympie, où les vainqueurs recevaient une couronne en rameau d'olivier tressé, Delphes avec une couronne de laurier, Némée avec une couronne de... céleri et Corinthe avec une couronne de pin. Mais ces sanctuaires étaient si réputés que les sportifs avaient à cœur de s'y montrer pour soigner leur réputation.
Les Jeux Olympiques et les autres ont été abolis par l'empereur romain Théodose 1er, en 393 après JC, après plus de mille ans d'existence... et restaurés à la fin du XIXe siècle par le baron Pierre de Coubertin.
1er juillet 987 : Hugues Capet élu roi des Francs
Le 1er juillet 987, à Noyon, les grands seigneurs de Francie occidentale offrent la couronne royale au comte de Paris Hugues Capet (47 ans). Il est sacré deux jours plus tard dans la cathédrale de Reims par l'évêque de Reims, Adalbéron, et devient roi sous le nom d'Hugues 1er.
Deux aïeux d'Hugues 1er, Eudes et Robert 1er, ont déjà régné sur le pays en lieu et place des héritiers de Charlemagne Ses descendants vont quant à eux régner sans discontinuer sur la France, sous le nom de Capétiens, jusqu'en 1792...
Le 1er juillet 987, exaspérés par la faiblesse des derniers héritiers de Charlemagne, les principaux seigneurs de Francie occidentale (la France actuelle) offrent la couronne royale au meilleur d'entre eux, le comte de Paris Hugues Capet.
Celui-ci devient roi des Francs sous le nom de Hugues 1er. Il est sacré deux jours plus tard dans la cathédrale de Noyon par l'évêque de Reims, Adalbéron, selon un rituel germanique inauguré par Pépin le Bref en 751.
Hugues 1er est déjà au moment de son élection un homme mûr de 47 ans.
C'est un seigneur puissant et respecté. Son surnom lui vient de ses nombreuseschapes d'abbé, dont celle, prestigieuse entre toutes, de Saint-Martin-de-Tours.
Sa dynastie va finir par se confondre avec le royaume jusqu'en 1792, aussi peut-on dire que son élection marque la vraie naissance de la France.
Hugues 1er et ses descendants arrondissent le domaine royal ou «pré carré» à la manière modeste et tenace des paysans. Ils consolident leur autorité et font émerger une nation nouvelle du désordre carolingien.
Les premières générations de Capétiens se soumettent à la règle féodale de l'élection mais ont soin de faire élire de leur vivant leur fils aîné ! Les Grands du royaume se prêtent de bon gré à la manoeuvre, l'élection coupant court à toute querelle entre d'éventuels prétendants.
Ils s'habituent peu à peu à une succession héréditaire et l'acceptent d'autant mieux qu'Hugues Capet et ses premiers descendants font preuve d'une sage réserve face à des seigneurs parfois plus puissants et plus riches qu'eux-mêmes.
Avec Philippe II Auguste, deux siècles plus tard, la royauté sera devenue assez forte pour ignorer le rite de l'élection. Le roi dédaignera de faire désigner son fils de son vivant. Son fils Louis VIII dit Le Lion lui succèdera automatiquement et sans difficulté le 14 juillet 1223.
1er juillet 1751 : Naissance tumultueuse de l'Encyclopédie
Le 1er juillet 1751 paraît le premier volume de l'Encyclopédie, précédé du Discours préliminaire de d'Alembert.
C'est le début d'une aventure éditoriale sans précédent qui va bousculer les idées reçues en France et dans toute l'Europe. Beaucoup de penseurs et philosophes vont y être mêlés : Diderot, Voltaire, Rousseau, Helvétius... La marquise de Pompadour et ledirecteur de la Librairie Malesherbes lui apportent leur soutien.
Le projet est né six ans plus tôt du désir par le libraire Le Breton de traduire laCyclopaedia de l'Anglais Ephraïm Chambers, un dictionnaire illustré des sciences et des arts publié en 1728.
Le libraire soumet son idée à Denis Diderot (32 ans) qui envisage non plus une simple traduction mais un «tableau général des efforts de l'esprit humain dans tous les genres et dans tous les siècles» !... D'où son titre, Encyclopédie, néologisme forgé d'après une expression grecque qui désigne les sciences destinées à être enseignées.
Diderot s'associe les services de son ami, le mathématicien et philosophe Jean Le Rond d'Alembert. En octobre 1750, il expose son projet dans un Prospectus en vue d'attirer des souscripteurs. Pas moins de 2.000 répondent à l'appel. Les plus grands esprits du temps acceptent aussi de contribuer à l'oeuvre éditoriale.
Diderot obtient aussi la protection de l'influente marquise de Pompadour, maîtresse du roi Louis XV.
Le succès de l'Encyclopédie est immédiat en France mais aussi dans toute l'Europe des Lumières. Son tirage s'élève rapidement à 4200 exemplaires, ce qui est beaucoup compte tenu du coût et de l'ampleur de l'oeuvre.
Les premiers ennuis débutent avec un article sur la Genèse et la création du monde rédigé par un ecclésiastique quelque peu libre penseur. Un évêque condamne au feu les deux tomes de l'Encyclopédie déjà parus. Mais Mme de Pompadour et le directeur de la Librairie, Malesherbes font lever l'interdiction et autorisent la parution des cinq tomes suivants.
Le temps se couvre à nouveau à partir de 1757.
Les dévots montent à l'assaut des Encyclopédistes, coupables de critiquerla religion catholique...
De façon plus inattendue,Jean-Jacques Rousseau s'en prend à l'Encyclopédie en raison de l'article Genève dans lequel d'Alembert critique les moeurs austères de la cité calviniste. Il publie sa Lettre à d'Alembert sur les spectacles.
Le 8 mars 1759, sur un fallacieux prétexte, le Conseil d'État interdit la vente del'Encyclopédie et exige le remboursement des 4.000 souscripteurs ! Malesherbes intervient à nouveau pour éviter la ruine à Diderot mais il ne peut autoriser la poursuite des publications.
D'Alembert, découragé, renonce à poursuivre l'entreprise. Les dix derniers tomes sont publiés clandestinement par Diderot en 1765 et les derniers volumes de planches illustrées sont enfin publiées sans la participation de Diderot en 1772. Au total, en trente ans, auront été publiés 28 volumes auxquels ont participé environ 200 auteurs, y compris les plus réputés de leur temps : Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Condorcet, Quesnay, Turgot, Marmontel, Helvétius, le baron d'Holbach...
1er juillet 1867 : Naissance du Canada actuel
Le 1er juillet 1867 naît le Canada sous sa forme actuelle. Ce jour-là, la reine Victoria promulgue l'Acte de l'Amérique du Nord britannique. Ce texte issu des conférences de Charlottetown et de Québec jette les bases de la Confédération canadienne avec un Parlement fédéral et un gouvernement central à Ottawa.
Les deux anciennes provinces du Haut-Canada et du Bas-Canada, qui avaient fusionné avec l'Acte d'Union du 23 juillet 1840, réapparaissent sous la dénomination respective d'Ontario et de Québec (à ne pas confondre avec la ville fondée par Samuel de Champlain). Deux autres colonies britanniques leur sont par ailleurs adjointes au sein de la nouvelle Confédération : le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse.
Fête de la Fédération canadienne
En souvenir de l'acte fondateur du Canada actuel, le 1er juillet est devenu la fête de la Fédération canadienne.
1er juillet 1901 : La loi sur les associations
Le 1er juillet 1901, le président du Conseil Pierre Waldeck-Rousseau a fait voter une loi sur les associations encore bien connue de tous les créateurs d'associations sans but lucratif. Cette loi établit la liberté d'association mais son article 13 fait une exception pour les congrégations religieuses en soumettant leur création à une autorisation préalable. Interprétée de façon restrictive par le Conseil d'État dès l'année suivante, elle va porter à son paroxysme le conflit entre l'Église et la République.