Ceux qui nous, bouleversent,
Ceux qui nous, renversent,
Ceux qui nous, font pleurer,
Ceux qui nous, sont contés,
Ceux qui nous, ont ravis,
Les chants du vent, font la vie.
Les soupirs légers de l’amoureux,
Dénote sa vraie paralysie.
Tout près d’elle, câlin bienheureux,
Un stress langoureux le saisit.
Tel le noroît à l’esprit aventureux
Sous le suroît transit, cramoisi,
Il bafouille timide, les mots chaleureux,
Quand galerne se lève tout en poésie.
L’alizée discret semble choisi,
Les caresses légères sans hypocrisie,
D’un souffle doux toujours aventureux
Parfois les alizées sont peureux,
Aux plaisirs discrets cherchant les fantaisies,
S’accompagnant également de frénésies.
Ils s’envolent en dansant comme les macareux
Du haut de leur rocher, ils semblent coléreux.
Ceux qui nous, bouleversent,
Ceux qui nous, renversent,
Ceux qui nous, font pleurer,
Ceux qui nous, sont contés,
Ceux qui nous, ont ravis,
Les chants du vent, font la vie.
L’hiver arrive et ses caprices,
L’aquilon appelle et carillonne,
Son élan lance sa motrice,
Il est le train qui s’aiguillonne.
La brume sauvage animatrice,
Dans la ville surplombe et sillonne,
Soudain telle une spéculatrice,
S’élance, danse et tourbillonne.
La bourrasque est l’accélératrice,
Rebelle son courroux bâillonne,
Sa force laisse des cicatrices.
Essoufflée, elle tatillonne.
Soudain les larmes arrivent médiatrices,
Leurs apaisement est brouillonne.
La joie est revenue libératrice,
Lumineuse la ville se réjouit et crayonne.
Ceux qui nous, bouleversent,
Ceux qui nous, renversent,
Ceux qui nous, font pleurer,
Ceux qui nous, sont contés,
Ceux qui nous, ont ravis,
Les chants du vent, font la vie.
Monique Macalou
1er février 2015