4 Juillet 2015
Bonne Fête aux :
Elisabeth
Babet, Babeth, Babette, Bessie, Beth, Bettina, Betty, Eliane, Elisa, Elise, Elizabeth, Elly, Elsa, Elsie, Leslie, Lilas, Lili-Rose, Lilia, Liliane, Lilie, Lilou, Lily, Lisa, Lisaya, Lisbeth, Lise, Liséa, Liselotte, Lisenn, Lisette, Lison, Lissandre, Liza, Lysa, Lyse, Lysiane, Lyza, Sissie, Xytilis, Xytilise
Isabelle
Isabé, Isabeau, Isabel, Isabelette, Isabella, Isaline, Isalys, Isaut, Iséa, Isée, Iseline, Iseult, Isilda, Isis, Iso
Formes dérivées du prénom Isabelle :
Isabé
Isabeau
Isabel
Isabelette
Isabella
Isaline
Isalys
Isaut
Iséa
Isée
Iseline
Iseult
Isilda
Isis
Isolde
Isoline
Izold
Izzie
Ysée
Ysens
Yzéalde, Isoline, Izold, Izzie, Ysée, Ysens, Yzéa
Sainte Elisabeth du Portugal
Reine (✝ 1336)
Ou Isabelle d'Aragon.
En l'an 1336. Elisabeth était de la famille des rois d'Aragon; elle naquit l'an du Seigneur 1274. Ses parents, comme s'ils eussent pressenti la sainteté à laquelle elle devait parvenir, lui donnèrent un nom qui n'était ni celui de sa mère, ni celui de son aïeule, et voulurent qu'elle s'appelait Elisabeth, en mémoire de sa grand ‘tante sainte Élisabeth, qui avait été duchesse de Thuringe. Dès sa naissance on put comprendre qu'elle serait, plus tard l'heureuse pacificatrice des rois et des royaumes; car la joie que causa sa venue dans le monde suffit pour faire succéder ta concorde aux divisions qui existaient entre son aïeul et son père. Ce dernier, ravi eu admiration en voyant se développer le bon naturel de sa fille, disait qu'à elle seule Elisabeth surpasserait de beaucoup en vertu toutes les autres femmes issues du sang des rois d'Aragon. Contemplant avec respect sa vie toute céleste, son mépris des paries, son empressement à fuir la volupté, à pratiquer les jeûnes, à prier Dieu sans cesse, à s'employer à tontes les œuvres de charité, il rapportait au seul mérite de sa tille sa prospérité particulière et celle de son royaume. Bientôt la réputation d’Elisabeth fut répandue partout ; beaucoup de princes recherchèrent son alliance, et elle fut enfin mariée avec toutes les cérémonies chrétiennes à Denis, roi de Portugal. Dans son nouvel état, la sainte s'appliquait avec un soin égal à pratiquer la vertu et à élever ses enfants, ne négligeant aucun moyen de plaire à son époux, mais songeant encore davantage à se rendre agréable au Seigneur.
Elle vivait presque la moitié de l'année avec du pain et de t'eau. Cette eau se changea en vin par un miracle, lorsque, dans une maladie que fit la sainte, elle persistait à ne pas vouloir user de vin, quoique les médecins lui eussent recommandé d'en boire.
Elle guérit subitement d'un horrible ulcère, une pauvre femme l'embrassant sur cette plaie déroulante. Des pièces d'or, qu'elle allait distribuer aux pauvres devinrent des roses entre ses mains, et cela dans l'hiver, pour que le secret de ses aumônes soit ignoré du roi.
Elle procura le bienfait de la vue à une fille aveugle de naissance, et délivra beaucoup d'autres personnes de maladies très-dangereuses en faisant sur elles le signe de la croix. Elle fonda-des monastères, des collèges, des églises, et les dota magnifiquement. Elle fut admirable dans son habileté à apaiser les dissensions qui s'élevaient entre les rois, et s'employa toujours avec une activité infatigable à diminuer le poids des calamités publiques et des infortunes privées. ; Après la mort de Denis, retirée dans la solitude, elle fut le modèle des veuves, comme elle avait été celui des vierges au commencement de sa vie, et celui des épouses dans l'état du mariage. Elle prit sur-le-champ l'habit religieux de Sainte-Claire, et' assista dans ce costume à tontes les cérémonies des funérailles du roi. Peu de temps après elle partit pour Compostelle, emportant avec elle beaucoup de présents de soie, d'or, d'argent et de pierreries, qu'elle offrit pour l'âme de son époux. Quand elle fut de retour dans son palais, elle employa en œuvres de piété tout ce qui lui restait de plus précieux et de plus cher, et ne s'occupa que du soin d'achever le monastère de tilles qu'elle avait bâti à Coimbre avec une magnificence vraiment royale, de nourrir les pauvres, protéger les veuves, défendre les orphelins, soulager tous les malheureux. Elle ne vivait plus pour elle-même; mais elle était tout entière à Dieu pour le bien de l'humanité. Elle se rendait à Estrémoz pour réconcilier deux rois, son fils et son gendre, quand le voyage lui-même lui causa une maladie dont elle mourut, après avoir été visitée par la Vierge Mère de Dieu, l'an du salut 1336, le 4 juillet.
Elle fut célèbre après sa mort par de nombreux miracles, et surtout par la suave odeur que ne cessa d'exhaler sa dépouille mortelle. Au bout de trois siècles, ces restes .précieux étaient encore exempts de la corruption. Elisabeth était appelée universellement la sainte reine, lorsque, l'année du jubilé aux applaudissements de tout l'univers chrétien, qui semblait s'être donné rendez-vous pour cette fête, elle fut mise solennellement au nombre des saintes par le pape Urbain VIII.
PRATIQUE. — Soyons partout des anges de paix; au lieu de causer jamais des dissensions, apaisons celles qui existent autour de nous.
PRIÈRE.
— Dieu très-clément, qui, parmi tant d'autres qualités émises, vous avez donné à la bienheureuse reine Elisabeth la vertu d'apaiser la fureur de la guerre, accordez-nous par son intercession, après la paix de cette vie mortelle, que nous vous demandons humblement, la grâce de parvenir aux joies éternelles. Ainsi soit-il.