18 Octobre 2015
Certains souris à ce mot
Ils pensent à la secte :
L’adoration du nombril,
La nuit au clair de lune.
Le nombrilisme pense d’abord,
A lui-même en égoïste
Il utilise des leurres
Il est imbu de sa personne.
Je me remémore ma vie près de lui
Son égocentrisme le transforme,
Insupportable aux yeux de tous.
Les amis disparaissent écœurés.
Son physique se doit rester jeune
Les cheveux toujours noirs et brillants
Sa tenue ne comporte pas de faux plis
Les chaussures brillantes sont sans tâche.
Sa joie se calcule à satisfaire son ego,
Il choisit des mots qu’il croit précieux,
Même en un certain sens percutant.
Narcissisme et nombrilisme se rejoignent.
Sa perfidie moqueuse manipulatrice,
Ne voit rien, tel est son narcissisme.
La fierté est une belle qualité,
Si elle ne débouche pas sur le nombrilisme.
Le nombrilisme est généralement mondain
On le trouve chez les politiciens
Aussi chez certains artistes narcissiques
Également le pauvre devenu puissant.
Mon bonheur est loin du nombrilisme
Il est comme le merle siffleur,
La mésange bleue toute joyeuse
La pie moqueuse dans son arbre.
Mon âme possède la recherche de la liberté,
L’affection naturelle des pensées apaisantes.
L’amitié du nénuphar sur l’eau limpide,
Un ruisseau argenté sautant, chantant.
Loin de ces nombrilismes fatigants
La simplicité est reposante.
Le cœur est indemne du nombriliste
Il a besoin de la paix de l’âme.
Monique Macalou
24 septembre 2015