14 Novembre 2015
Le pouvoir des mots
Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour avoir la peine
D’un triste sort de mon livre fini dans l’infini
Puisque la ligue des perdreaux brûle à peine.
Tous ces amis que je croyais sincères.
Ô rage ! Ô désespoir Ô désillusion !
Tant de fois je crus en ce pouvoir,
Sans pour autant parvenir à décrocher,
Ce qui ne fut pas sans m’émouvoir,
Alors que ces textes sont si appréciés.
O rage ! Ô désespoir ! D’être inconnue !
Oh bien sûr hier j’étais l’ingénue,
Maintenant je n’ai plus cet état,
Seulement quelques éditeurs sont des états,
Ils se prennent pour le nombril du monde.
D’autres cherchent et ne trouve pas !
Las d’une personnalité d’une nouveauté,
L’argent est leur moteur, il les aveugles
Le petit écrivain nouveau reste sur la route
Se cramponne pour ne pas être en déroute.
Ô rage ! Ô désespoir ! Ô désir inassouvi
Que de larmes versées pour rien
Que de prières stériles de galériens
Se transformant en espoir aérien !
Malheur aux à ces magnifiques vauriens
O rage ! Ô désespoir ! Ô douceurs amères !
Quel bel enseignement par ces blessures,
Cette méchanceté gratuite sur du velours,
Leurs mots, ont cultivés des maux,
Ceux-ci ont rendu la force au combattant
Ô rage ! Ô désespoir ! Le nouveau a gagné !
Inconnu il fut, connu à ce jour, il est.
Les amis l’ont soutenu, il en est tout retourné,
Le bonheur l’inonde un jour de printemps,
Le renouveau chavire son cœur de tendresse.
Momanikalu
14 Novembre 2014