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Toussaint – 1er Novembre 2015
Le jour de la Toussaint, l’Église médite sur l’Évangile des Béatitudes (Mt5,1-12). Dans la Bible, le psalmiste se demande : « Qui nous fera voir le bonheur ?»(ps4). Le premier psaume donnera cette réponse: « Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent »… Ainsi, parler du bonheur consiste d’abord à évoquer ce qu’il ne faut pas faire… Mais, dès le deuxième psaume, nous passons a une formule positive :« heureux qui s’abrite dans le Seigneur ». La présentation de ce bonheur va alors se développer dans les autres psaumes : « heureux l’homme qui met dans le Seigneur sa confiance. » (ps40),« Heureux qui pense au faible et au pauvre. » (ps41),« Heureux l’homme que tu reprends, Seigneur, et que tu enseignes par ta loi pour lui donner le repos aux jours de malheur ». (ps94), « Bienheureux l’homme qui prend pitié et prête. »(ps112), « Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu. » (ps144).
Grâce à cet héritage du « premier Testament », Jésus va rendre accessible le bonheur des psaumes et le démocratiser dans le discours des Béatitudes : « Heureux les pauvres de cœur… ». Reconnaissons-le, nous le sommes tous. En suivant Jésus sur le chemin des Béatitudes, un véritable bonheur nous attend. Gandhi lui-même le disait : « C’est le sermon sur la montagne qui m’a fait aimer Jésus ».
Dans la foi en Dieu, Abraham, Isaac et Jacob ont gouté ce bonheur. Thérèse de Lisieux, Mère Thérèsa, Vincent de Paul, François d’Assises, Charles de Foucault, Hildegarde de Bingen et Damien de Molokaï ont fait de même en Jésus-Christ.
A notre tour, entrons dans la danse et soyons les témoins de ce mystérieux bonheur qui ne vieillit pas.
Père Bertrand Cherrier, religieux des Sacrés-Coeurs.