Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
22 Mars 2018
Si tu avais su combien je t’aimais
Je revois cette rue à son sommet
Cette chaise sur le trottoir où mère rit
Elle était penchée sur sa broderie,
Elle discutait de tout et de rien
Des ballades du dimanche ou bien
De ce jardin public d’à côté qu’elle aimait
Principalement pendant le mois de mai.
Si tu avais su combien je t’aimais
Je retrouve ce parfum de gourmet
Il me met en émoi ce bouquet de muguet
Les yeux fermés je reste aux aguets,
Il défile sur l’écran de mes souvenirs
Ceux de mon enfance sont à bénir,
Cet amour que je ne pouvais prévoir
Impossible d’y penser sans m’émouvoir.
Je m’imagine si j’eusse été libre
Sans la mégère il n’y eut pas d’épître
J’eusse été la plus pétulante rêveuse
Au lieu d’être la marmite couveuse
D’une cuisine de mots sans point-virgule
Courant toujours d’une langue qu’il régule
Dans ce sentiment refoulé avec amour
La peine se garde avec un certain humour.
Si tu avais su combien je t’aimais
Tu eus été différent sans mets
Une apparence dans l’humilité
La tristesse d’une âme dans l’acidité
Je me remémore tout simplement
Ton visage, regards, mots placidement
Parfois je laisse échapper un soupir
Le vague à l’âme finit par s’assoupir
Alumacom
22 mars 2018