Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Mini revue de presse de mardi à jeudi

Mini revue de presse de mardi à jeudi

Porte de La Villette, un nouveau camp de migrants

A l'heure où la loi asile arrive à l’Assemblée, près de 2000 exilés sont installés dans le nord-est de Paris

 Depuis que je suis en France. Je ne fais rien. Je vis à la rue. J’ai déposé ma demande d’asile. Mais on ne m'a jamais logé. Depuis deux mois, je suis réfugié. Je n’ai toujours nulle part où aller. Ceci est le témoignage d’un des migrants parmi ces pauvres êtres qui errent dans la France victime des passeurs.

Sœur Anne ne voit toujours rien venir, elle attend que quelqu’un fasse le ménage à sa place, pour ramasser les lauriers. Car elle ne manquera pas de voir les défauts, les critiquer et prendre les lauriers qu’elle ne mérite pas. Ceci elle sait faire.

Le campement de la villette n’a pas l’odeur de la violette, mais elle ressemble beaucoup à la salle d’attente de Calais, avec le sens humanitaire déplorable, malgré les aides humanitaires des bénévoles. En passant je salue leurs courages et leurs cœurs, néanmoins ils sont responsables de l’appel d’air et d’espoirs de ces malheureux.

Pourquoi ils sont responsables ? Ce n’est pas ce qu’ils cherchent, cependant les passeurs les utilisent à leurs insu, pour faire leurs « business ». Les victimes ne parlent pas, ils ont peur de la police, des voyous, et surtout des membres des bandes infiltré parmi eux, pour garder le peu de ce qu’ils ont.

Que faire pour eux ?

Que fait madame la maire ?

Quand les pouvoirs publics vont-ils trouver la solution, si tenter qu’ils la cherchent ? Bernard Cazeneuve a été dans le bonne direction, malheureusement s’était insignifiant. Dommage que son idée fût une simple pirouette.

CRISE MIGRATOIRE

 Depuis janvier, 6163 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes, venant surtout de Libye, selon les chiffres du Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies.

 Ce chiffre a diminué depuis un accord contesté entre Rome et les autorités libyennes, à l'été 2017. Quelque 600000 migrants sont arrivés en Italie depuis 2014. En 2017, ils étaient 119300 et 181000 en 2016. L'Italie s'est sentie isolée en Europe face à l'afflux de réfugiés. Cette situation a été exploitée par la Ligue et d'autres formations populistes et a contribué à l'échec électoral du Parti démocrate au pouvoir, lors des élections du 4 mars. Protestations des associations françaises d'aide aux migrants.

Ces derniers mois, les reconduites à la frontière, effectuées sans ménagement par des forces de l'ordre françaises ont provoqué un agacement croissant côté italien. Ainsi que de nombreuses protestations des associations françaises d’aide aux migrants.

 Pour Marie D’Orléans, présidente de l'association Tous Migrants. Peut-être que l'affaire de Bardo-necchia n’est pas la bonne et qu’en l'occurrence les forces de l'ordre françaises sont de bonne foi. Mais elle aura eu le mérite de mettre en lumière des agissements intolérables.

Ces dernières semaines, quand la police française reconduisait par -15 °C des migrants affamés vers l'Italie on a franchi les limites de l'inhumain

Le Conseil français du culte musulman va consulter les fidèles

Le CFCM veut être partie prenante dans la réorganisation de l'islam Pendant qu'Emmanuel Macron mûrit à l'abri des regards… ses projets concernant l'organisation de l'islam. Les dirigeants du Conseil français du culte musulman (CFCM) préparent leur propre offre de réforme. Les dirigeants de cet organisme chargé, depuis 2003, de représenter le culte musulman auprès des pouvoirs publics se sont mis d'accord sur une stratégie étalée sur plusieurs mois. « La communauté musulmane attend un geste fort de notre part !», estime son président, Ahmet Ogras. Des annonces pouraient être faites par le CFCM d'ici au début du ramadan, mi-mai.

Ce travail s'inscrit dans un contexte marqué par un certain désarroi.

Le nouvel attentat de Carcassonne et de Trèbes a réactivé l'impression(très réelle), dans les rangs musulmans que « l'islam est assimilé à un terreau terroriste», reconnaît Amar Lasfar, le président des Musulmans de France (nouveau nom de l'Union des organisations islamiques de France). Dans cette atmosphère, certains éprouvent aussi un sentiment d 'urgence, alors que, depuis des années, le CFCM se voit accusé d'immobilisme.

 « Le CFCM doit se réformer, sinon il va mourir », résume son vice-président. Anouar Kbibec.h. Un premier groupe de travail est chargé de préparer une révision des statuts pour réorganiser le CFCM Elle devra pouvoir être mise en application pour que les élections de 2019 se fassent sur de nouvelles bases. Pour éviter que le scrutin ne tourne au pugilat entre fédérations, les dirigeants semblent vouloir prendre pour modèle la Fédération protestante de France, dont ils étudient les statuts.

Son conseil est élu par l'assemblée générale, qui réunit tous les ans les représentants des Eglises Il n'y a pas de problème de financement pour les imams. C'est à nous de les former » AMARLASFAR président de Musulmans de France (ex-UOIF) ses et des mouvements membres. « Il s'agit d'organiser le renouvellement des instances en évitant qu'il y ait cette compétition électorale », dit Anouar Kbibech. Les précédentes élections, en 2013, avaient tourné à la parodie, les fédérations s'étant partagé le pouvoir à la tête du CFCM avant le scrutin. Au-delà de la révision des statuts, Ahmet Ogras voudrait disposer d'arguments et de données tangibles pour discuter avec l'exécutif lorsque celui-ci rendra publiques ses orientations concernant l'organisation du culte musulman. « Je ne comprends pas pourquoi, aujourd'hui, les rapports sur les musulmans ne sont demandés qu’à des non-musulmans, s'interroge-t-il.

 Pourquoi osent-ils s’interroger ? Un islam français est possible oui c’est vrai. Seulement, pas comme le voudrait certains musulmans. Pas comme cela à été publiée par l'Institut Montaigne en 2016.

Ce qui est imposé ne marchera pas. Disent-ils. Il entend donc lancer une consultation des acteurs cultuels locaux (pourquoi) pas puisque concerné, mais avec des responsables religieux chrétiens et juifs et des musulmans français. La sécurité de la France est en jeu. Les outils numériques ne devant servir que pour la correspondance pas comme ces soi-disant religieux veulent imposer dans notre pays.

La France est un pays indépendant. Dans la religion musulmane comme dans les autre religions monothéisme, chaque pratiquant doit respecter les lois du pays d’accueil, et vivre selon les lois du pays, pas d’imposer l’islam parce qu’ils sont musulmans.

Il est un problème récurrent, c’est le financement. Reste à organiser et à financer, ceci est censée se conclure d'ici à fin 2018. Il n 'en demeure pas moins vrai que, sur les questions qui devraient assez vite figurer à l'ordre du jour, les fédérations demeurent très divisées.

L’organisation financière doit prendre modèle des religions françaises reconnues juridiquement et s’inscrit selon la loi de 1905. Ils n’ont pas à faire de spécificités. Tous respectent cette loi de de la séparation de l’église et de l’état. Aux dirigeants du CFCM le 21 juin 2017, Emmanuel Macron avait demandé « vraiment, instamment de s’engager pleinement », entre autres, dans la lutte contre les versions de l'islam qui favorisent un « repli identitaire » et pour la formation des imams et des enseignants de religion.

Les projets d'investissements étrangers en France,

ont atteint un record en 2017

Les Etats-Unis sont redevenus le principal pays investisseur et pourvoyeur d'emplois.

Un moment rare, une nouvelle ère, enfin, une bouffée d’air vers l’espoir. Nommé fin août 2017 à la tête de Business France, Pascal Cagni prêche pour son pays avec le zèle des nouveaux convertis. Ancien vice-président d’Apple Europe, plus habitué à entendre du « French bashing » que des louanges, il a rendu mardi 3avri1 son premier rapport sur les investissements étrangers dans l'Hexagone. Du pain bénit pour le marketeux : les résultats pour 2017, sont exceptionnels. Ainsi 1298 projets ont été recensés. C'est 16 % de plus qu'en 2016 et du jamais-vu depuis dix ans. Le phénomène est d'autant plus marquant qu'un tiers de ces décisions sont le fait de nouveaux acteurs. L'effet Macron à Versailles puis Davos (Suisse) a sans doute joué.  Mais c’est plus profond qu'un petit printemps post-élection », assure Pascal Cagni. A la grande surprise du nouvel ambassadeur délégué aux investissements internationaux, ce sont les activités de production qui ont eu lieu l'an passé les faveurs des entreprises étrangères.  Elles concentrent à elles seules un quart de l'ensemble des investissements.

 Un renouveau essentiellement nourri par des implantations ou des extensions de sociétés allemandes, américaines italiennes et belges. L'une d 'elles, Adwen. ex filiale d’Areva rachetée par Siemens s'est engagée à construire deux sites de production de pales d 'éolienne à proximité du Havre. Des équipements destinés aux champs de Dieppe-Le Tréport et d'Yeu-Noirmoutier dont la fabrication devraient, selon Business France, permettre de créer 750 emplois directs. Industrie automobile, agroalimentaire, chimie, plasturgie, machines ... La plupart des secteurs industriels sont concernés. Et c'est tout le territoire qui en profite. Le suédois Volvo a réinvesti à Vénissieux et Bourg-en-Bresse. L’allemand Sartorius Stedim Biotech à Aubagne, l'américain East Salt qui fabrique des petits pains pour Burger King. à Brétigny-sur-Orge. Un site de fabrication de bus électriques de l'industriel chinois BYD a aussi vu le jour près de Beauvais.

 Si les pays européens restent prédominants. Ce sont les Etats-Unis qui sont redevenus en 2017 le principal pays investisseur et pourvoyeur d'emplois en France. Malgré les velléités protectionnistes du président Trump, ils se distinguent par leur présence dans l'innovation et la recherche et de l'Hexagone est devenu la meilleure porte d'entrée sur le continent européen PASCAL CAGNI président de Business France développement grâce aux géants mondiaux de la tech comme Google ou Facebook mais aussi IBM qui a lancé à Lille un centre spécialisé dans la cybersécurité. L’Asie, elle ne représente aujourd'hui que 13% des investissements étrangers en France. Au total ce sont 33489 emplois qui ont ainsi été créés ou maintenus en 2017 dans l'Hexagone, d'après Business France. On n'a jamais eu un Etat aussi stratège qu'aujourd'hui et c'est ce qui va permettre de faire baisser le chômage veut croire M. Cagni.

Les entreprises étrangères représentent aujourd'hui 20 % des emplois et 30% des exports, rappelle-t-il.

 « Avec le Brexit, les élections de mars en Italie et les difficultés pour donner un gouvernement de coalition en Allemagne.

 La France est vraiment devenue la meilleure porte d'entrée sur le continent européen.

 L'année 2018 s'annonce-t-elle aussi bonne ?

 On part de beaucoup plus haut, mais la situation est extrêmement favorable, estime le patron de Business France. On va vivre une décennie comme on n'en a pas connu depuis 20 ou 30 ans.

Ceci est pour 2017, mais pour 2018 cela se répètera-il ? J’ai bien peur que non ! C’est à se demander si la CGT et le SUD aime la France. Je ne vote pas Macron, mais profiter de son effet, dès l’instant que c’est favorable à notre pays, c’est être pragmatique.

La politique c’est fait pour ceux qui font travailler leur intelligence pour le profit de son pays, pas l’inverse.

Rendreplus transparente l'attribution des HLM 

Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, dévoile en exclusivité les principales mesures du projet de loi Logement. Il le présente demain en Conseil des ministres.

LA LOI DICTERA LE PRINCIPE : A CHARGE POUR LES COLLECTIVITES LOCALES DE METTRE EN PLACE LE SYSTEME DE COTATION DES DEMANDES  ET EGALEMENT

ILS SOUHAITENT TRAITER LES MARCHANDS DE SOMMEIL COMME LES TRAFIQUANTS DE DROGUE.

Il y a bien longtemps que cela aurait dû être fait !

J'abandonne mes patients toutes les deux heures pour filer au parcmètre

 

Amendes à répétition, tarif préférentiel aux abonnés absents ... Le docteur Alain Choux, président d'un syndicat de médecins, conteste les nouvelles règles de stationnement qui pénalisent selon lui les

professionnels de santé.

Les mal-logés de retour place de la République

 LA GRANDE TENTE BLANCHE a été installée en quelques minutes, samedi après-midi. Ce week-end, les militants de l'association DAL (Droit au logement) accompagnés d'une quarantaine de mal-logés ont investi la bordure ouest de place de la République (Xe -XIe) où ils ont installé un camp 24/ 24.

 Pas question de réinstaller une occupation de longue durée, comme l'association l'a déjà fait à plusieurs reprises par le passé. Cette fois, les militants du DAL ont juste chercher à rendre le problème du mal-logement visible, à l'occasion de la fin de la trêve hivernale des expulsions locatives, officielle depuis le 31 mars. Paris, hier. A l’occasion de la fin de la trêve hivernale. Les militants du DAL ont Investi, samedi, la place de la République pour rendre visible le problème du mal-logement.

 

Le maire du 2ème arrondissement de Paris juge Anne Hidalgo.

 Jacques Boutault, le maire EELV du IIe arrondissement, analyse les difficultés actuelles de la maire de Paris :  Anne Hidalgo essaie de faire du '' en même temps''. Elle veut satisfaire les communistes, les socialistes, les écologistes et La REM, en tentant de proposer une candidature de coalition pour 2020. Elle va devoir choisir, clarifier sa position sinon ses difficultés vont se poursuivre.

Sur l'hypothèse Benjamin Griveaux pour prendre la mairie de Paris, Boutault est sévère :

Qu'il regarde les précédents parachutages et il comprendra. Certains avaient du talent, comme Séguin ou NKM, ça n'a jamais marché.

 

S.N.C.F. à la recherche du mystérieux Service minimum

Plusieurs personnalité politique ont demandé l’instauration d’un réel service minimum lors des grèves des cheminots.

Une mesure souhaitée par la majorité des usagers victimes des grévistes.

Les 5 000 PV bidon seront remboursés

A la mi-avril, chacun pourra vérifier s'il fait partie des automobilistes qui ont indûment reçu une amende. Une plainte pour faux, usage de faux et escroquerie a été déposée par la Ville.

A la sortie de la réunion. Christophe Najdovski a Jugé que cette réunion « était nécessaire, e t a évoqué un « exercice de transparence. L'élu EELV a souligné que le nombre de forfaits post-stationnement (FPS) distribués par des agents non assermentés représente moins de 1% des amendes distribuées. Ces 5 000 FPS seront remboursés à la mi-avril. Une plate-forme permettra à chacun de pouvoir vérifier s'il lait partie des automobilistes concernés. « La réforme porte ses fruits. La fraude diminue et la rotation des véhicules à augmente se félicite l’adjoint chargé des transports. Les usagers du service public de stationnement ont le droit de trouver des places à Paris sans tourner des heures et cette réforme est laite pour eux

Stationnement des professionnels de santé

La Ville de Paris rappelle par ailleurs qu'il existe trois dispositifs de stationnement destinés aux professionnels : pour ceux qui réalisent des visites à domicile {gratuité totale), pour les professionnels sédentaires qui se garent près de leur lieu d'exercice (carte pro-sédentaire) et pour les professionnels de santé mobiles (éligibles au dispositif pro-mobile).

Le docteur Alain Choux, président d'un syndicat de médecins, contestais les nouvelles règles du stationnement payant dans la capitale. Il se plaint de n 'avoir pas réussi à obtenir la carte pro-sédentaire qui permet aux professionnels de santé de bénéficier d 'un tarif préférentiel de 1,50 € pour 24 heures. Et d'avoir dû joindre un numéro d'appel surtaxé, le 39 29.

Or, ce numéro de téléphone n'est pas le bon.

Le numéro d'appel de la Ville est le 39 75, rappelle l'Hôtel de Ville (IVe).

Et la communication est au prix d 'un appel local, et non surtaxée.

Éboueurs et égoutiers veulent eux aussi se faire entendre

En grève, les agents d

e la collecte et du traitement des déchets réclament une réelle reconnaissance de la pénibilité de leur travail. Paris (XIII•), hier une quarantaine de grévistes ont bloqué le site du Syctom.

LA FUMEE BLANCHE continue de s'échapper des deux grandes tours de l'unité d'incinération du Syctom. Mais l'image est trompeuse. Depuis l'aube hier, une quarantaine d'éboueurs et d 'égoutiers bloquent bien le plus grand centre de gestion des déchets de la région parisienne à cheval entre Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) et le XIIIème arrondissement de Paris. Ces agents de la collecte et du traitement des déchets qu'ils soient dans le public ou le privé revendiquent un départ anticipé à la retraite de 10 ans à taux plein pour les métiers exposés à l'insalubrité et la pénibilité (contre 5 ans aujourd'hui) une réduction de la durée de travail de 20 % et la création d 'un statut unique public. En résumé : une meilleure reconnaissance de leurs missions d 'intérêt public. « Nous avons une espérance de vie réduite de 17 ans en moyenne par rapport à un cadre et de 7 ans par rapport à un ouvrier du BTP », argue l'un d 'entre eux. « NOUS NE SOMMES PAS DES TERRORISTES, MAIS DES TRAVAILLEURS EN

LUTTE  Reçue à l'Hôtel de Ville vendredi la délégation représentant la filière est repartie bredouille. « La mairie de Paris voulait qu'on lève le préavis de grève mais pour cela il fallait au moins nous laisser l'espoir d'une négociation », explique Daniel éboueur. « Le dialogue social est fermé, donc on bloque pour se faire entendre » abonde un autre. « Allez un petit sourire de soutien. Ça nous ferait plaisir !», lance un gréviste à la haie de policiers face à lui. Mais leur présence ne fait que renforcer l'absence de dialogue. La CGT FTD-NEEA a annulé les négociations avec la Ville qui devaient reprendre le jour même à midi. « Depuis 11 h 30, la police est intervenue sur le site, équipée d 'armes de guerre. Le pouvoir signifie qu'il est en guerre contre nous. Nous ne sommes pas des terroristes, mais des travailleurs en lutte. On demande que les négociations puissent se faire de manière pacifiste, on ne négocie pas sous la pression des forces de l’ordre ». Assène Baptiste Talbot secrétaire général de la CGT des Services publics. Du côté de l'exécutif municipal, on ne fait « aucun

commentaire » sur le mouvement de grève. «

Viens dans mon HLM et j'habiterai dans le tien ...

Une bourse d'échange de logements entre les locataires du parc social parisien sera disponible sur Internet à partir de septembre.

Hidalgo n'envisage pas d'évincer Streeteo

 Malgré sa plainte visant la société pour « escroquerie », la Mairie de Paris garde ce prestataire privé.

STATIONNEMENT

 Dans ce qui peut être désormais baptisé « le dossier Streeteo » , la Mairie de Paris se plie à un difficile exercice d'équilibriste, que ne manque pas de dénoncer l'opposition

« La Ville a déposé plainte contre ce prestataire tout en refusant de rompre le contrat avec lui »

, s'étonne ainsi florence Berthout, la présidente du groupe Les Républicains. Ce qui est pour elle « incohérence et abracadabrantesque ! »

 Ce mardi en fin d 'après- midi, à l'Hôtel de Ville, une réunion était justement consacrée au contrôle du stationnement parisien, pris en charge, depuis janvier dernier, par deux sociétés privées, dont Streeteo.   Destiné à dresser un bilan d'étape, ce rendez- vous avec tous les groupes politiques s'est forcément concentré sur cette société, dont un représentant était présent pour la défendre, qui est désormais dans le collimateur de la justice. Streeteo est en effet suspectée d'avoir réalisé de faux contrôles et d'avoir multiplié des amendes illégales par des agents non assermentés. Premier à s’emparer de l'affaire, le mois dernier : le parquet de Paris, qui a ouvert une enquête pour « faux et escroquerie ». La Mairie qui, pendant un temps n'avait pas envisagé d'action en justice, pouvait difficilement rester ainsi Des agents privés, mandatés par la Mairie de Paris, assurent le contrôle du stationnement dans une rue de la capitale

 JEAN-CHRISTOPHE MARMARA/LE FIGARO en retrait

 Elle vient finalement de déposer une plainte contre « une personne non dénommée » pour « faux, usage de faux et escroquerie ». Or, malgré cette décision, la Ville ne compte pas résilier le contrat avec Streeteo, même si elle s 'en réserve la possibilité. Pour Christophe Najdovski, l'adjoint aux transports, qui animait cette table ronde, ce rendez-vous a permis de faire une mise au point utile sur les faits reprochés. « Le nombre de FPS (forfait- post-stationnement, autrement dit l'amende, NDLR) distribués par des agents non assermentés est estimé à près de 5 000, soit moins de 1 % des FPS apposés », a- t -il relativisé.  Avant de poursuivre : « Nous nous étions engagés à rembourser les FPS indus et nous allons le faire. À la mi-avril une plateforme permettra à chacun de pouvoir vérifier. Une partie des 5 000 qui seront remboursés ». En outre, il a valorisé cette réforme qui, selon lui, porte déjà ses fruits : 20 % des automobilistes paient désormais leur stationnement contre 10 % il y a quelques mois. « Une de confiance rompu » Mais le double langage d'Anne Hidalgo, qui frappe côté justice et arrondit les angles côté Mairie, déconcerte l'opposition. « Les faits reprochés sont accablants. n n'est pas concevable de continuer avec cette société», estime Danielle Simonnet, élue de La France insoumise. « La Mairie subit un préjudice direct et le lien de confiance est forcément rompu. Cela ne peut aboutir qu’à une rupture de contrat », signale le président du groupe UDI-MoDem du Conseil de Paris, Éric Azière, peu convaincu par cette réunion. Les raisons de ce positionnement de la Ville sont diversement analysées. Avec les pertes financières importantes engendrées par les échecs successifs de Vélib' et JC Decaux, Paris n 'a plus guère de marge de manœuvre. « Avec cette privatisation du stationnement, elle compte récupérer de l'argent dont elle ne peut plus se passer », pense Éric Azière.

 Pour 2018, et pariant sur une hausse du paiement du stationnement provoqué par les contrôles accrus du privé, la Mairie espère récolter 300 millions d’euros, soit le triple des recettes de 2017.

Monique Macalou

5 avril 2018

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article