16 Mai 2018
Revue de Presse du 15 et 16 mai 2018
Monique Macalou
Sommaire
Journal | Titre | Page |
Le Figaro Magazine | L’ACCORD SUR LE NUCLÉAIRE IRANIEN MENACÉ | 2 |
Le Point | Valérie Pécresse avec Libre | 3 |
| Extrême gauche, un racisme qui e dit pas son nom | 3 |
Valeurs Actuels | Paris fait ses jeux | 4 |
Le Nouvel Obs | La bataille du rat | 5 |
Paris Match | Paris se regarde le Nombril | 6 |
The time of Israël | Le Hamas et les Palestiniens | 7 |
L’Opinion | Les grèves en France, vues de Pologne.. | 8 |
Zone Militaire | La Corée du Nord pourrait annuler le sommet avec les États-Unis | 9 |
Le Monde | Birmanie : des civils fuient les combats à dos d’éléphant | 10 |
| La CGT appelle à participer à la « marée populaire » du 26 mai | 10 |
EN BREF : LE FIGARO MAGAZINE
L'ACCORD SUR LE NUCLÉAIRE IRANIEN MENACÉ
Ce 12 mai, Donald Trump pourrait rétablir des sanctions contre l'Iran. Sa décision risque de saper l'esprit du document signé en 2015 par Téhéran avec les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne au bout de deux ans de négociations.
1 LE CONTENU DE L'ACCORD
Le 14 juillet 2015, à Vienne, un accord était signé entre l'Iran et six puissances mondiales -Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne -: Téhéran renonçait à développer l'arme nucléaire contre la levée des sanctions frappant la République islamique. Ce document laisse l'Iran poursuivre ses recherches dans le nucléaire civil, mais l'empêche de les approfondir en matière militaire. Ainsi, Téhéran a réduit sa capacité d'enrichissement d'uranium : de 20000 centrifugeuses à S 060. Son stock a fondu de 98 ½ à 300 kilos d'uranium enrichi pour quinze ans et le taux d'enrichissement a été plafonné à 3,67 ¼ (90 ½ sont nécessaires pour des usages militaires). Sur la filière plutonium. l'Iran s'est engagé à modifier son réacteur à eau lourde afin qu'il ne produise pas de matière fissile de qualité militaire. Pour vérifier le respect de l'accord, Téhéran a garanti à !'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea) l'accès à tous ses sites nucléaires pendant quinze ans. En contrepartie, l'Iran a récupéré 100 milliards de dollars gelés à l'étranger et retrouvé l'accès au marché mondial du pétrole et aux circuits financiers internationaux. Par Jean-Marc Gonin
2 LES INSUFFISANCES DÉNONCÉES PAR SES DÉTRACTEURS
Dès sa campagne électorale, Donald Trurnp n'a pas eu de mots assez durs pour qualifier cet accord. « Un des pires deals que j'aie jamais vus», ne cesse de déclarer le président américain. Pour la Maison-Blanche, le document n'est pas assez contraignant et n'aborde pas le sujet des missiles balistiques à moyenne et longue portée, voir intercontinentaux, vecteurs essentiels de l'armement atomique que l'Iran continue à développer. En outre, l'accord ne tient aucun compte de l'expansionnisme iranien dans la région (Syrie, Liban, Yémen, Irak), qui ne cesse d'inquiéter Israël, l'Arabie saoudite et les Emirats, alliés des Etats--Unis. Lors de sa visite à Washington, Emmanuel Macron, tout en demandant à Trump de ne pas déchirer le document signé sous Obama, a reconnu la nécessité d'un « nouvel accord». De son côté, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a dévoilé des documents volés en Iran et censés prouver que Téhéran poursuit un programme nucléaire militaire en secret. L’Aeia et les Européens ont réfuté l'argument et assuré que l'Iran avait respecté les termes de l'accord de Vienne. Les signataires de l'accord sur le nucléaire iranien, le 14 juillet 2015 à Vienne. Il pourrait être remis en cause par Donald Trump.
3 LES CONSÉQUENCES D'UN RETRAIT DES ÉTATS-UNIS
Le président des Etats-Unis peut, à intervalles réguliers, reconduire la levée des sanctions américaines ou les imposer à nouveau. Le 12 mai, prochain rendez-vous, Donald Trump pourra rétablir celles visant les exportations de pétrole et des échanges commerciaux libellés en dollars. Les banques iraniennes et leurs clients en seraient victimes. Le 11 juillet, le Président devra examiner un ensemble plus vaste touchant, par exemple, le transport naval et aérien. Le retour de ces sanctions-là ferait très mal à l'économie iranienne. En réaction, l'Iran pourrait reprendre son programme nucléaire militaire. C'est ce que veulent les durs du régime. Les plus conciliants pensent développer les échanges en ignorant les Etats-Unis. Un pari audacieux, vu les représailles que Washington ne manquerait pas d'infliger aux sociétés qui commercent avec l'Iran. Enfin, et Téhéran a déjà amplement montré son savoir-faire dans ce domaine, certains craignent que l'Iran « punisse » les Américains en s'en prenant à leurs intérêts dans le monde. La République islamique dispose d'assez d'hommes de main tout autour du globe pour renouer avec le terrorisme d'Etat.
EN BREF : LE POINT
Pécresse rajeunit Libres !
Valérie Pécresse continue de structurer son mouvement Libres! Le 17 mai, elle lancera Jeunes Libres! pour les moins de 30 ans, dans un bar du Quartier latin, à Paris.
La présidente LR de la région Ile-de-France, qui se pose en première opposante interne de Laurent Wauquiez, y rassemblera ses partisans, alors que le patron des Républicains vient de reprendre en main les Jeunes Républicains, à la tête desquels il a nommé un de ses fidèles. Ce choix a créé des remous internes dont Valérie Pécresse compte profiter.
Extrême gauche, un racisme qui ne dit pas son nom
Réunions non mixtes, appropriation culturelle. Enquête sur les dérives de l'antiracisme.
Ce lundi soir 23 avril, dans l'amphi B2 de l'université Paris-VIII, à Saint-Denis, où une main révoltée a inscrit à la bombe« Moins de tribune, plus de tribu», le front commun des facultés contre la sélection paraît bien mal en point. Assise derrière un bureau et filmée par ses camarades, Samira lit le communiqué fondateur de la Riposte antiraciste populaire, la RAP: « La convergence des luttes n'est qu'un outil de marketing politique, une punch line vide de réalité qui sert à cacher les différentes discriminations que l'on retrouve dans les mouvements de gauche.» A peine 15 kilomètres séparent le campus de Paris-1 (Tolbiac) de celui de Paris-VIII (Saint-Denis), 15 kilomètres et un gouffre poli-tique sur la question de l'antiracisme. De ce côté du périphérique, on s'emporte sur les «angles morts de la gauche blanche», incapable de défendre sans tiquer la tenue de réunions «en non-mixité racisée», c'est-à-dire entre non-Blancs pour la plupart issus de «populations colonisées ». Samira poursuit sa charge contre ces mouvements étudiants du centre de Paris, trop aveugles aux couleurs de peau: « Les tribunes sont blanches. Les interruptions et les agressions verbales sont quotidiennes lorsqu’une personne non blanche dénonce le racisme en assemblée générale. Nous assistons à un déni de la parole antiraciste!» Vient le moment solennel. « Nous, étudiants antiracistes, nous emparons de la non-mixité choisie comme outil d'organisation politique.» Ici, on ne craint ni le sectarisme ni les raccourcis: « Les seuls à se sentir exclus par nos propos sont nos ennemis politiques.» Samira poursuit sa lecture en arabe, « par solidarité avec les migrants. Applaudissements. La France militante serait-elle touchée par le syndrome anglo-saxon d'un repli communautaire fondé sur la couleur de la peau? Des réunions en non-mixité se tiennent désormais au cœur d'organisations de gauche comme le bureau politique de l'Unef, ou chez Sud-Education 93, qui prévoyait en novembre d'organiser un stage en «non-mixité racisée». Depuis deux ans, les initiatives essaiment partout en France. En mars 2016, une des à l'occasion de Nuit debout, la figures de l'antiracisme « commission féministe» organise en non-mixité. Elle est des réunions réservées aux «femmes coordinatrice du Camp et minorités de genre», entraînant de colonial. des débats et des réactions politiques houleuses. Six mois plus tard, les deux activistes antiracistes Fania Noël et Sihame rallument la mèche en organisant un « camp d'été décolonial » destiné «uniquement aux personnes subissant à titre personnel le racisme d'Etat en contexte français». Lors d'une in-terview donnée à Vice News, elles justifient l'efficacité de réunions où les Blancs sont absents, car, expliquent-elles sans nuance, «ils se situent en tant qu'observateurs, alors qu'il faudrait aussi qu'ils se posent la question des bénéfices que leur rapporte la "blanchit'' dans un système qui les privilégie.» Les deux Jeunes femmes accusent les traditionnels militants de l'antiracisme: «Pour toutes les personnes blanches qui sont dans l'antiracisme, il y a une dorure symbolique, comme ceux qui font de l'humanitaire. Ils se regardent être des gens bien.» Pour cette nouvelle génération de militants très marqués à gauche, il est impossible de se dire antiraciste et de remettre en question les vertus de la non-mixité. Ceux qui doutent seront renvoyés vers l'exemple honni de SOS Racisme, association dont la simple évocation suffit à plonger un amphi de nouveaux antiracistes dans l'hilarité. « Ces mouvements se ripolinent de nouveauté, alors qu'ils sont dans l'échec militant le plus cuisant, s'étrangle Dominique Sopo, actuel président de SOS Racisme. Nous sommes attaqués de manière pavlovienne, plus encore que l'Etat, par des gens qui se soûlent de leurs propres mots. Leur confession est totale, ils sont complètement dépassés par leur émotionnel. » Le successeur d'Harlem Désir et de Fodé Sylla dénonce ces réunions non mixtes qu'il considère illégales. « Quand vous faites appel au public et que vous commencez à trier les participants sur une base raciale, vous remettez en question le droit antidiscriminatoire. »
PARIS FAIT SES JEUX
Le groupe Tranchant ouvre un premier "club de jeux" dans la capitale Prestigieux et transparent.
C’ est une adresse parisienne mythique du "triangle d'or", qui abrita l'ancien garage Citroën aux 10 étages, inauguré en 1929, avant d'être transformé en bureaux, cinéma, restaurant et enfin salle de réception, baptisée Pavillon Champs-Élysées. Depuis le 26 avril, l'endroit s'est métamorphosé en club de jeux, officiellement le premier club parisien à proposer des jeux de poker, punto banco et autres ... Les machines à sous, tables électroniques et jeux de roulette sont interdits. Ce cercle, filiale du groupe familial Tranchant, est né véritablement le 1er janvier, grâce à une nouvelle législation autorisant les clubs de jeux parisiens à titre expérimental pour une durée de trois ans. Enracinée dans l’histoire des jeux en région (16 casinos à travers la France et un en Suisse), la société Tranchant, numéro 4 français des casinos, a investi un total de 10 millions d'euros dans le fonds de commerce, les travaux, le matériel... Elle espère bien amortir son investissement avant le 31 décembre 2020. En créant ce premier club parisien de jeux, le groupe Tranchant veut «participer à la réécriture de l'offre légale des jeux dans la capitale». Il y a comme une page à tourner, un blason à redorer. Sur fond de scandales, le précédent gouvernement a fait fermer au cours des dernières années 10 des 11 cercles de jeux parisiens. Certains, à l'instar du cercle Wagram, avaient été accusés de financer le banditisme. Désormais, le nouveau cadre légal, précis et contraignant, sous l'égide du service des courses et des jeux du ministère de l'Intérieur, est posé. Les casino
LE DÉCOR DU PARIS ÉLYSÉES CLUB, SITUÉ AU CŒUR DU TRIANGLE D'OR, EST DIGNE DES PLUS GRANDS PALACES PARISIENS. nos joueurs peuvent dorénavant faire leurs jeux. Le modèle économique semble équilibré. Et quand Paris, 3e ville la plus visitée au monde (10 touristes pour un habitant!), se met à jouer, c'est la clientèle internationale, notamment asiatique, qui est visée. Ce n’est pas un hasard: pour l'État, la manne financière est aussi considérable, les casinos lui redistribuant 54 % du produit brut des jeux, et le nouveau club 40 %. « Il y a de la place pour la concurrence», souffle Romain Tranchant. Si le groupe familial est le seul opérateur à avoir reçu l'agrément du ministère de l'Intérieur, les autres casinotiers devraient bientôt dévoiler leurs projets. Le groupe Barrière, numéro un français, prévoit d'ouvrir son club en haut des Champs-Élysées, à deux pas de son restaurant du Fouquet's, en lieu et place de l'ancien cercle de l'Aviation Club de France, tombé en liquidation judiciaire. Un autre groupe étranger préparerait l'ouverture d'un établissement dans le quartier résidentiel du XVIe arrondissement, boulevard Murat, en face du lycée Jean-de-La-Fontaine. La principale difficulté est aujourd'hui de trouver des endroits adaptés sans créer de troubles de voisinage, les clubs ayant l'autorisation d'être ouverts de 14 heures à 6 heures du matin. Dans les quartiers chics, les Ve et XVIe arrondissements, ce sera bientôt l'effervescence.
EN BREF : LE NOUVEL OBS
LA BATAILLE DU RAT
L’été arrive. Dans la capitale, c'est le retour des apéros en terrasses, des touristes, des pique-niqueurs ... et des rats. Le rongeur est chaque année plus visible. Pourtant, la mairie a ouvert les hostilités.
Vendredil 13,avril à 23h30, sur un muret de la Cathédrale Notre Dame de Paris.
Anna etMarcospicorent un keclub-frit. Le jeune couple Brésilien profite de la douceur du soir. Aah ! hurle Anna en faisant un bon. C’est dégoutant ! Elle désigne d'un doigt tremblant l'objet du dégout, qui trottine tranquillement. Gris, dodu, longue queue fine : un ratus norvégicus, dit communément rat d'égout, ou encore surmulot. Une belle bête, ou plutôt deux belles bêtes…Euh, enfin…à bien regarder, ils sont en fait un certains nombres à filer.
Ainsi sur le parvis, le long des bosquets sous les poubelles, « il m’a frôlé » Anna horrifié reste debout, avalant ses frites mécaniquement. Impossible de s’asseoir « des rats à Paris » s’étonne-t-elle.
Oui à Paris, comme peut en attester n’importe quels habitant s’étant promené dans les rues, comme le montre les vidéos grouillantes qui font le buzz sur internet. Avec le printemps, ses terrasses, ses touristes, ses pique-niqueurs et ses poubelles qui débordent, les rongeurs resurgissent. Depuis quelques années, le phénomène s’amplifie. La polémique également. Pour la capitale le rat est devenu l’objet d’une véritable bataille de terrain et aussi politique. Depuis 2014, on relaie les plaintes des parisiens. Dans son bureau du très chic 7e arrondissement, Emmanuelle Dauvergne, conseillère de Paris(LR) fustige l’équipe d’Anne Hidalgo. La situation est dramatique, tous les arrondissements de Paris sont concernés. Des quartiers les plus chics, touristique comme les quartiers très populaires. Hidalgo est pire pour les quartiers dit pauvres ou populaires, migrants, avec ses adjoints, et les maires PS de Paris§ Ils ne se sentent pas concernés !
Les hommes sont condamnés à partager sa table avec ces animaux rusés, sans peur, rapides comme l’éclair. Il n’y a pas de comptage possible, tellement ils sont remuants.
Mon témoignage
Pourquoi en voit-on plus depuis 2016 ? Il y a eut les inondations, mais également, tous ses migrants dormant et mangeant dans la rue, les incivilités de certains habitants jetant de la nourriture sur les trottoirs et leur emballages des fastfoods, par les fenêtres des immeubles, Les poubelles débordantes, dans certaines rues, les déchets jetés sur les trottoirs, les marchés, les touristes mangeant les sandwichs dans la rue laissant les miettes dans la rue, les parcs, les lieux touristiques, les nombreux chantiers, qui font sortir les rats des égouts, et des métros !
EN BREF PARIS MATCH
L'indiscret de la semaine POUR GRIVEAUX, « PARIS SE REGARDE LE NOMBRIL»
La « machine de guerre» des « mar-cheurs parisiens» grossit à vue d'œil. Benjamin Griveaux, candidat -non officiel -aux municipales à Paris,
IL surveille son armée: La République en marche (LREM) compterait dans la capitale 52 000 adhérents dont 1000 nouvelles recrues depuis le début de l'année. Un chiffre à rapprocher des effectifs du PS parisien: il resterait un gros millier de militants encartés ... Cité comme favori pour porter les couleurs de LREM dans la capitale, Benjamin Griveaux prend soin de ne pas emballer la machine: « On verra dans un an qui sera notre tête de liste, mais si on ne s'organise pas dès à présent, on n'y arrivera pas.» Un comité de pilotage du projet confié aux députés Stanislas Guerini et Pacôme Rupin se met donc en place. Et Benjamin Griveaux exclut toute possibilité d'alliance avec la maire sortante Anne Hidalgo.
«Aucune chance qu'elle soit soutenue car nos électeurs ne le voudraient pas», tranche-t-il. Pour autant, le porte-parole du gouvernement refuse de verser dans le «Hidalgo bashing» et annonce qu'il n'est pas question de rouvrir les berges à la circu-lation automobile. Le projet des marcheurs sera centré sur les «points faibles» de l'actuelle municipalité: propreté, transports, sécurité et logement. La voie est étroite pour les marcheurs dans la capitale dont une partie des électeurs approuve le bilan de la maire sortante. Il faudra bâtir, dit-on, «un projet qui ne soit pas trop en rupture avec la politique de l'équipe sortante mais suffisamment innovateur». Sacré challenge ! Benjamin Griveaux a déjà une piste: « Paris se regarde trop le nombril. II faut rouvrir le jeu, parler aux maires des villes de la petite couronne.» Un début de programme de ... futur candidat.
EN BREF : THE TIME OF ISRAËL
Un responsable du Hamas affirme que 50 Gazaouis tués étaient membres du groupe
Le porte-parole de l'armée israélienne estime qu'il s'agit d'une preuve que les manifestations dites pacifiques ont été orchestrées par le groupe terroriste ;
Le Hamas met les enfants de Gaza en ligne de front selon Netanyahu
Dans une interview, le Premier ministre a accusé le groupe terroriste d'utiliser les "civils – des femmes, des enfants" comme boucliers humains
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a accusé mardi le Hamas d’avoir délibérément mis en ligne de front des enfants lors des affrontements à la frontière de Gaza au cours desquels des dizaines de Palestiniens ont été tués.
Netanyahu a déclaré à la télévision américaine que les troupes n’avaient eu d’autre choix que d’utiliser la force meurtrière lors des manifestations de lundi, et que la responsabilité de ces morts incombait entièrement au groupe terroriste qui dirige la bande de Gaza. Ils [le Hamas] poussent des civils – des femmes et des enfants – dans la ligne de front dans le but de faire des victimes », a déclaré Netanyahu au réseau CBS.
« Nous avons essayé de minimiser les pertes, ils essaient de faire des victimes afin de faire pression sur Israël, ce qui est horrible », a-t-il ajouté. « Ces choses sont évitables. Si le Hamas ne les y avait pas poussés, rien ne se serait passé. Le Hamas est responsable de cela et il le fait délibérément. »
Différents gouvernements étrangers ont exprimé leur inquiétude quant à l’utilisation de tirs réels contre les manifestants. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé l’Etat juif de « terrorisme d’Etat ». Mais Netanyahu a déclaré que d’autres pays auraient fait de même afin d’empêcher que ses frontières ne soient violées.
« Je ne connais aucune armée qui aurait agi différemment, si vous deviez protéger votre frontière des gens qui affirment : ‘Nous allons vous détruire et nous allons envahir votre pays’ », a-t-il dit.
Des Palestiniens brandissent le drapeau national lors d’une manifestation à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, le 14 mai 2018.« Vous essayez avec d’autres moyens, vous essayez toutes sortes de moyens, vous utilisez des moyens non létaux et ça ne fonctionne pas, alors il ne vous reste plus qu’à faire appel à de mauvaises solutions. Vous essayez de tirer au-dessous des genoux et parfois ça ne fonctionne pas, malheureusement », a ajouté le Premier ministre.
Le gouvernement américain a également attribué la responsabilité de la violence au Hamas, qui dirige la bande de Gaza et qui ne reconnaît pas le droit d’Israël à exister. S’exprimant mardi à l’ONU, l’ambassadrice des Etats-Unis, Nikki Haley, a déclaré que le Hamas serait « satisfait des résultats d’hier » lorsque 60 Gazaouis ont été tués. « L’organisation terroriste du Hamas incite à la violence depuis des années, bien avant que les Etats-Unis ne décident de déplacer notre ambassade », a-t-elle déclaré lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité.
Tsahal a indiqué que le Hamas et d’autres groupes terroristes avaient utilisé les manifestations comme couverture pour mener des attaques contre Israël, notamment en tirant sur les troupes et en essayant de franchir la barrière frontalière. Les groupes terroristes du Hamas et du Jihad Islamique palestinien ont reconnu mardi que 13 membres de leurs organisations figuraient parmi les victimes de lundi. Israël a déclaré qu’au moins 24 des personnes tuées étaient membres de groupes terroristes.
Différents gouvernements étrangers ont exprimé leur inquiétude quant à l’utilisation de tirs réels contre les manifestants. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé l’Etat juif de « terrorisme d’Etat ».
Netanyahu a déclaré que d’autres pays auraient fait de même afin d’empêcher que ses frontières ne soient violées. « Je ne connais aucune armée qui aurait agi différemment, si vous deviez protéger votre frontière des gens qui affirment : ‘Nous allons vous détruire et nous allons envahir votre pays’ », a-t-il dit.
Des Palestiniens brandissent le drapeau national lors d’une manifestation à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, le 14 mai 2018 (Crédit : AFP PHOTO / MOHAMMED ABED)
« Vous essayez avec d’autres moyens, vous essayez toutes sortes de moyens, vous utilisez des moyens non létaux et ça ne fonctionne pas, alors il ne vous reste plus qu’à faire appel à de mauvaises solutions. Vous essayez de tirer au-dessous des genoux et parfois ça ne fonctionne pas, malheureusement », a ajouté le Premier ministre. Le gouvernement américain a également attribué la responsabilité de la violence au Hamas, qui dirige la bande de Gaza et qui ne reconnaît pas le droit d’Israël à exister.
S’exprimant mardi à l’ONU, l’ambassadrice des Etats-Unis, Nikki Haley, a déclaré que le Hamas serait « satisfait des résultats d’hier » lorsque 60 Gazaouis ont été tués.
« L’organisation terroriste du Hamas incite à la violence depuis des années, bien avant que les Etats-Unis ne décident de déplacer notre ambassade », a-t-elle déclaré lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité. Tsahal a indiqué que le Hamas et d’autres groupes terroristes avaient utilisé les manifestations comme couverture pour mener des attaques contre Israël, notamment en tirant sur les troupes et en essayant de franchir la barrière frontalière. Les groupes terroristes du Hamas et du Jihad Islamique palestinien ont reconnu mardi que 13 membres de leurs organisations figuraient parmi les victimes de lundi. Israël a déclaré qu’au moins 24 des personnes tuées étaient membres de groupes terroristes.
En Bref : l’Opinion
Les grèves en France, vues de Pologne..
« La Pologne n’a pas connu de grèves depuis 25 ans parce que, ensemble, dans des formules démocratiques telles que la commission tripartite (patronat – gouvernement – syndicats), on élabore des compromis »
Je me demande quand les Français travaillent. Fort d’une expérience de plusieurs années de travail déjà avec ce pays, je sais que le meilleur jour pour les rendez-vous est le mercredi. Tout compte fait, c’est pratiquement le seul jour où les Français sont au travail. Le lundi et le vendredi appartiennent de toute évidence au week-end – et je me dois de le respecter. Le mardi après-midi, c’est le lent retour au travail, avec force démotivation évidemment, et le jeudi matin, il s’agit juste de signaler sa présence pour pouvoir, avant le lunch, commencer le week-end.
Et, pour couronner le tout, les grèves ! Les grèves en France ont pris l’allure d’un sport national ou d’une fête campagnarde de très mauvais aloi. Vues des pays qui travaillent beaucoup et ont envie de réussir, elles passent pour de la fainéantise. C’est pour moi navrant de le dire, car j’aime beaucoup votre nation. Mais lorsque des pays comme la Pologne entamaient des réformes pour se débarrasser des privilèges appartenant au XXe, voire au XIXe siècle (à titre d’exemple, ceux des cheminots – l’âge de la retraite à 50 ans ou le travail garanti à vie),
EN BREF : ZONE MILITAIRE
La Corée du Nord pourrait annuler le sommet avec les États-Unis si elle doit renoncer unilatéralement à son arsenal nucléaire
En diplomatie, chaque phrase doit être pesée, mesurée et prononcée avec prudence. Et encore, cela ne réduit pas le risque de se faire mal comprendre… Le 27 avril, lors du sommet « historique » intercoréen de Panmunjom, le nord-coréen Kim Jong-Un et le sud-coréen Moon Jae-in ont pris l’engagement d’oeuvrer à la « dénucléarisation totale » de la péninsule coréenne.
Comme la Corée du Sud ne dispose pas d’armes nucléaires (mais elle bénéficie du « parapluie nucléaire » américain) et que la Corée du Nord a passé ces 30 dernières années à en développer, l’on pouvait penser que Pyongyang allait abandonner ce qui constitue l’assurance-vie de son régime.
Toutefois, quelques jours avant le sommet de Panmunjom, il n’était absolument pas question pour les responsables nord-coréens de s’engager dans cette voie. Au plus avaient-il annoncé la suspension des essais nucléaires, considérant qu’ils n’en avaient plus besoin étant donné que, selon eux, le « travail pour installer des ogives nucléaires sur des missiles balistiques était terminé. »
Le fait est. Selon le site spécialisé 38 North, la Corée du Nord a déjà commencé le démantèrement des installations de Punggye-ri, où elle a réalisé 6 essais nucléaires. Ce travail serait à un stade « bien avancé », à en croire l’imagerie satellitaire. Ainsi, plusieurs bâtiments importants ont été rasés et l’excavation d’un nouveau tunnel est à l’arrêt. Une cérémonie marquant leur fermeture définitive est prévue le 25 mai.
Pour autant, le démantèlement de Punggye-ri, qui devra encore être vérifié et confirmé par des inspections internationales, ne veut pas dire que la Corée du Nord renonce à son arsenal nucléaire
EN BREF : LE MONDE
Fuite en éléphant en BIRMANIE
L’intensification des combats en Etat Kachin, dans le nord de la Birmanie, entre la rébellion locale et l’armée, a poussé des milliers de personnes à fuir dans l’urgence ces dernières semaines.
Sortir de cette région reculée et montagneuse faite de jungles et de larges rivières, n’est pas simple pour des familles qui comptent vieillards et bébés. Les villageois ont donc fait appel à des cornacs et à leurs éléphants pour aider les plus faibles à avancer, comme le montrent des images tournées le 11 mai.
Plus de 100 000 personnes sont actuellement déplacées dans la région, selon les dernières statistiques de l’ONU. Un conflit y a repris en 2011 après plus de dix-sept ans de cessez-le-feu. L’une des sources de tension est le contrôle des abondantes ressources minière.
La CGT appelle à participer à la « marée populaire » du 26 mai
Le syndicat a annoncé, mercredi, qu’il se joindra à l’appel lancé par des associations, syndicats et partis politiques, tels que La France insoumise, le PCF ou le NPA
C’est officiel. La CGT appelle à « une large mobilisation » à l’occasion de l’initiative intitulée « Marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité » du 26 mai organisée par des associations, syndicats et partis politiques tels que La France insoumise (LFI), le Parti communiste français (PCF) ou le Nouveau Partie anticapitaliste (NPA). « Il s’agit de rassembler la jeunesse, les retraités, les salariés en emploi et hors de l’emploi, les précaires ainsi que toutes celles et ceux qui, solidaires des luttes en cours, ne sont pas encore engagés dans l’action », écrit la CGT dans un communiqué publié mercredi 16 mai. Le syndicat précise que des initiatives seront organisées sur tout le territoire.
Ce choix a été approuvé, mardi, à une très large majorité par le comité confédéral national, le parlement de la CGT. Il n’en constitue pas moins une rupture pour la centrale de Montreuil, qui avait pris ses distances avec le politique dans les années 1990. Le 5 mai, le syndicat dirigé par Philippe Martinez avait refusé de participer à « La fête à Macron » lancée par le député LFI François Ruffin.
« Respect des périmètres d’intervention »
Cette fois, la CGT estime que cette décision se fait « dans le respect des périmètres d’intervention et des prérogatives de chacune des organisations » et que la confédération « reste ainsi fidèle à ses principes d’indépendance tout en favorisant l’expression du plus grand nombre de citoyens ». « La réussite de cette journée d’action sera un nouveau cap dans la construction d’un rapport de force indispensable à développer pour contrer les mauvais coups du patronat, du président Macron et de sa majorité parlementaire, et pour faire valoir l’exigence d’autres choix économiques et sociaux », explique le communiqué.
A l’origine de cette initiative : Attac et la Fondation Copernic, qui l’ont rendue publique le 4 mai. Solidaires, la FSU ou encore le Syndicat de la magistrature s’y sont également associés. Depuis début mai, la CGT participait aux réunions préparatoires. Elle était notamment représentée par la directrice de cabinet de M. Martinez, Elsa Conseil, et par Catherine Perret, la numéro deux de l’organisation. Dès lors, il semblait délicat pour le syndicat de faire marche arrière. La décision était même « prévisible », juge un participant au collectif du 26 mai. « Cela pouvait difficilement être autrement vu l’engagement de la direction de la CGT mais elle devait se border en interne », ajoute-t-il.
« Manifestation d’ordre politique »
Selon une source à la CGT, les débats ont cependant été « compliqués ». « Nous sommes une organisation très légitimiste quand ça vient d’en haut, explique-t-elle. Mais beaucoup d’interrogations se sont exprimées sur la ligne politique, la stratégie, la frontière entre le syndicalisme et le politique. » Pour cette source, « le message est complètement brouillé » : « C’est quoi une “marée populaire” ? Le mot d’ordre n’est pas clair. Nous ne sommes pas habitués à un attelage comme ça… »
Plusieurs des homologues de la CGT ont de leur côté refusé de s’associer au 26 mai. « Il n’y a aucune chance de voir la CFDT dans un défilé qui a une connotation politique – et je ne juge pas le contenu de ce défilé, ce n’est pas mon problème », a tranché, lundi, son secrétaire général, Laurent Berger. « C’est une manifestation d’ordre politique, nous n’avons pas à nous en mêler et nous ne nous en mêlerons pas », avait également jugé, début mai, Pascal Pavageau, numéro un de Force ouvrière.