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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Revue de Presse du 12 au 14 mai 2018 N°21

Revue de Presse du 12 au 14 mai 2018 N°21

Monique Macalou

Sommaire

JOURNAUX

TITRE

PAGE

THE TIMES OF ISRAËL

Des photos de l’armée montrent les sites iraniens ciblés en Syrie

   2

12 mai 2018

Moscou ne fournira pas de défenses aériennes avancées à la Syrie

   3

France Info

Iran : Donald Trump fragilise un pays déjà au bord du gouffre

   3

12 mai 2018

Nucléaire : l'Europe doit continuer à commercer avec l'Iran pour près de 7 Français sur 10

   4

LE MONDE

Ebola : l’OMS se prépare au « pire des scénarios » en RDC

    5

12 mai 2018

Dans les Hautes-Alpes, les militants de Génération identitaire sont passibles de poursuites

    7

LE POINT

 Air France, la pépite fiscale de la France

   9

12 mai 2018

Extrême gauche, un racisme qui ne dit pas son nom

  10

LE JOURNAL DE PARIS

Paris : des garages et parkings transformés en logements

  11

12 mai 2018

La Russie se pose en intermédiaire dans le conflit entre Israël et l'Iran.

  12

LE PARISIEN

Paris : le ras-le-bol des locataires des hôtels-taudis

  12

12 mai 2018

Paris : Ouvertures abusives : les supérettes parisiennes dans le viseur

  13

Le Monde.fr

Une personne tuée à Paris dans une agression au couteau, le parquet antiterroriste saisi

 

  15

13 mai 2018

Indonésie : l’Etat islamique revendique une série d’attaques meurtrières contre des églises

  16

2O MINUTES

Grève à la SNCF : Trafic « très perturbé » lundi avec environ 30% des trains en circulation

  17

13 mai 2018

Attaque au couteau : Droite et extrême droite demandent des «actes» au gouvernement

  18

En bref : The Time Of Israël

Des photos de l’armée montrent les sites iraniens ciblés en Syrie

Au lendemain des frappes, l'armée a diffusé les photos de structures de renseignement touchées, d'un site militaire des Gardiens de la révolution et d'un centre logistique

Les militaires israéliens ont publié vendredi des photos montrant ce qui, selon eux, étaient les installations des renseignements iraniens en Syrie qui ont été attaquées au cours d’un bombardement massif, vingt-quatre heures auparavant. L’attaque répondait à une volée de roquettes tirées vers le nord d’Israël. Dans ces photos aériennes montrant les sites avant qu’ils ne soient frappés, figurent les structures de Tel Gharba, Tel Kleb, Nabi Yusha et Tel Maqdad, selon l’unité du porte-parole de l’armée israélienne. Jeudi matin, des avions-chasseurs de type F-15 et F-16 ont bombardé plus de 50 cibles iraniennes à travers la Syrie alors que les forces israéliennes ont mené une campagne extensive – intitulée l’opération « Château de cartes » – pour tenter de détruire la présence militaire de l’Iran dans le pays, a fait savoir l’armée jeudi.

La mission – la plus importante campagne aérienne menée par Israël en plus de 40 ans – a été « très réussie », a estimé jeudi un haut-responsable de l’aviation militaire. Il a toutefois averti qu’Israël estimait que les forces iraniennes en Syrie étaient encore en possession de missiles sol-sol qui pourraient encore être tirés vers l’Etat juif. Cette sortie est survenue après que l’Iran a tiré 20 missiles vers Israël juste après minuit, aux premières heures de jeudi. Quatre missiles ont été abattus par le système de défense antiaérien du Dôme de fer et les autres ne sont pas parvenus à atteindre le territoire israélien, selon les militaires. L’armée a également publié des photos, vendredi, de ce qu’elle a dit être un complexe des Gardiens de la révolution iranienne à al-Kisweh, dans le sud de Damas, et d’un « complexe logistique iranien », situé à 10 kilomètres au nord-ouest de la capitale. L’armée n’a pas précisé où se trouvait ce centre logistique mais a identifié des entrepôts, des bureaux, une station-service et un quartier-général.

Al-Kisweh avait été identifié l’année dernière comme le site d’une possible base iranienne en Syrie et aurait été plusieurs fois frappé par des frappes israéliennes présumée. La photo dévoilée par l’armée montre de larges bâtiments de stockage et des véhicules de logistique. Mardi, une attaque israélienne apparemment menée dans la zone aurait ciblé « un dépôt d’armement appartenant au Hezbollah et aux Iraniens », selon Rami Abd el-Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, basé à Londres. Les frappes de jeudi ont visé des centres de renseignement des Gardiens de la révolution, des dépôts d’armes, des structures de stockage, des postes d’observation et des centres logistiques en Syrie ainsi que le lanceur de roquette qui avait mené l’attaque initiale, a indiqué l’armée.

Le ministre de la Défense Avigdor Liberman a déclaré que l’armée israélienne avait détruit « presque toutes » les infrastructures militaires iraniennes en Syrie. En plus des frappes sur des cibles iraniennes, les militaires ont également ciblé de multiples systèmes de défense aérienne syriens. Selon l’armée, ses attaques ont pris pour cible le SA-5 longue portée de fabrication russe, qui est le prédécesseur des systèmes S-300 et S-400, plus avancés ; le système russe haute altitude SA-2 ou S-75; le SA-22, pour les missiles à petite et moyenne portée, connu également sous le nom de Pantsir-S1; et le système de défense aérienne moyenne portée SA-17, connu également sous le nom de Bluk. Jeudi dans la nuit, les militaires ont diffusé des images de la frappe contre le Pantsir-S1, filmées directement, depuis le missile israélien alors qu’il touchait la batterie antiaérienne.

Moscou ne fournira pas de défenses aériennes avancées à la Syrie

Après la visite de Netanyahu en Russie et les tirs d'Israël sur les bases iraniennes, le porte-parole russe affirme qu'il n'est pas question d'envoyer des missiles S-300 à Assad

Un porte-parole du président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi que Moscou n’avait pas l’intention de fournir un système avancé de défense aérienne à la Syrie. Vladimir Kozhin, membre du cercle restreint de Poutine, a déclaré au journal russe Izvestia qu’il n’était pas question de livrer le système S-300 à Damas.

Jusqu’à présent, nous n’avons pas parlé de livraisons de nouveaux systèmes avancés », a-t-il dit, ajoutant que le régime d’Assad avait « tout ce qui est nécessaire ». Les propos de Kozhin surviennent au lendemain de la destruction par Israël de nombreuses défenses syriennes, bombardant des cibles iraniennes en Syrie.

Selon l’IDF, ses frappes visaient le SA-5 à longue portée de fabrication russe, également connu sous le nom de S-200, prédécesseur des plus avancés S-300 et S-400; et également les SA-2, ou S-75; le SA-22 russe de courte à moyenne portée, connu sous le nom de Pantsir-S1; et le système de défense aérienne à moyenne portée SA-17, aussi connu sous le nom de Buk. Les commentaires de M. Kozhin interviennent également deux jours après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu se soit rendu en Russie pour des entretiens avec M. Poutine visant à « assurer la coopération militaire en cours en Syrie ». Juste avant que Netanyahu ne rencontre Poutine, le vice-ministre russe de la Défense, Alexander Fomin, a déclaré qu’aucune décision n’avait encore été prise pour fournir à la Syrie des systèmes avancés de défense aérienne.

Les responsables russes avaient déclaré au cours des dernières semaines que Moscou était prêt à fournir à la Syrie de nouvelles capacités de défense aérienne – y compris éventuellement le puissant système S-300. Tôt jeudi matin, les avions de combat israéliens F-15 et F-16 ont bombardé plus de 50 cibles iraniennes dans toute la Syrie dans une vaste campagne baptisée « Opération Château de Cartes » pour tenter de détruire la présence militaire iranienne dans le pays. La mission – la plus grande campagne aérienne menée par Israël en Syrie depuis plus de 40 ans – a été « couronnée de succès », a déclaré jeudi un officier de l’armée de l’air israélienne. Israël estime que les forces iraniennes détiennent encore en Syrie des missiles de surface qui pourraient à nouveau être tirés sur Israël.

EN BREF : France Info

Iran : Donald Trump fragilise un pays déjà au bord du gouffre

Après le retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien, plusieurs rendez-vous diplomatiques auront lieu à partir du samedi 12 mai entre l'Iran, la Russie, la Chine et l'Union européenne. Donald Trump souhaite asphyxier économiquement le pays.

Une stratégie derrière la signature de Donald Trump. En rétablissant les sanctions contre l'Iran, le président américain veut affaiblir le régime des mollahs. Premièrement : faire plier un pays dont l'économie est déjà en faillite. Cette semaine, à Téhéran (Iran), se tient le Salon du gaz et du pétrole, mais l'ambiance est morose ; les investisseurs étrangers ne sont pas venus, tant la décision de Donald Trump était attendue. Avant, pendant et après son élection, le président américain a martelé son opposition à l'accord. Après une légère embellie due à la levée des sanctions par Barack Obama, l'économie iranienne est au plus mal. Le chômage est officiellement à 12,5%, celui des jeunes à 27%, et la monnaie ne cesse de dégringoler.

De la pression économique à la crise sociale

Cette crise a des conséquences sociales dans cette société qui donne l'impression d'étouffer, à tel point qu'en début d'année des manifestations contre la vie chère ont eu lieu dans des dizaines de villes du pays. Des jeunes en révolte. "Plutôt mourir que d'être humilié", est-il écrit sur une pancarte. La nouvelle génération conteste aussi la mainmise sur le pays par de vieux religieux.

L'Iran est-elle aussi victime de son ambition trop coûteuse ? La République islamique est présente en Syrie, avec des milliers de combattants aux côtés de Bachar el-Assad. Au Liban, elle soutient le Hezbollah et au Yémen, les rebelles houthis. Cela a un coût : 800 millions d'euros par mois, selon les opposants au régime. En asphyxiant le pouvoir iranien, les Américains veulent lui faire payer cette volonté de conquête. La pression économique, mais aussi militaire avec les bombardements israéliens de jeudi 10 mai en Syrie. Le régime des mollahs est aujourd'hui déstabilisé.

 

EN BREF : France Info

Iran : Donald Trump fragilise un pays déjà au bord du gouffre

Après le retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien, plusieurs rendez-vous diplomatiques auront lieu à partir du samedi 12 mai entre l'Iran, la Russie, la Chine et l'Union européenne. Donald Trump souhaite asphyxier économiquement le pays.

Une stratégie derrière la signature de Donald Trump. En rétablissant les sanctions contre l'Iran, le président américain veut affaiblir le régime des mollahs. Premièrement : faire plier un pays dont l'économie est déjà en faillite. Cette semaine, à Téhéran (Iran), se tient le Salon du gaz et du pétrole, mais l'ambiance est morose ; les investisseurs étrangers ne sont pas venus, tant la décision de Donald Trump était attendue. Avant, pendant et après son élection, le président américain a martelé son opposition à l'accord. Après une légère embellie due à la levée des sanctions par Barack Obama, l'économie iranienne est au plus mal. Le chômage est officiellement à 12,5%, celui des jeunes à 27%, et la monnaie ne cesse de dégringoler.

De la pression économique à la crise sociale

Cette crise a des conséquences sociales dans cette société qui donne l'impression d'étouffer, à tel point qu'en début d'année des manifestations contre la vie chère ont eu lieu dans des dizaines de villes du pays. Des jeunes en révolte. "Plutôt mourir que d'être humilié", est-il écrit sur une pancarte. La nouvelle génération conteste aussi la mainmise sur le pays par de vieux religieux.

L'Iran est-elle aussi victime de son ambition trop coûteuse ? La République islamique est présente en Syrie, avec des milliers de combattants aux côtés de Bachar el-Assad. Au Liban, elle soutient le Hezbollah et au Yémen, les rebelles houthis. Cela a un coût : 800 millions d'euros par mois, selon les opposants au régime. En asphyxiant le pouvoir iranien, les Américains veulent lui faire payer cette volonté de conquête. La pression économique, mais aussi militaire avec les bombardements israéliens de jeudi 10 mai en Syrie. Le régime des mollahs est aujourd'hui déstabilisé.

Nucléaire : l'Europe doit continuer à commercer avec l'Iran pour près de 7 Français sur 10

67% des Français pensent que l'Europe doit passer outre la décision américaine de se retirer de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France info et "Le Figaro" publié vendredi.

Près de 7 Français sur 10 (67%) pensent que l'Europe doit passer outre la décision du président américain Donald Trump de sortir de l'accord sur le nucléaire iranien, et continuer à entretenir des relations commerciales avec l'Iran, selon le sondage Odoxa-Dentsu Consulting* pour franceinfo et Le Figaro, publié vendredi 11 mai.

Presque toutes les catégories de la population sont massivement favorables à la poursuite de ces relations commerciales avec l'Iran, malgré les menaces de sanctions américaines à l'encontre des pays et des entreprises qui continueraient de commercer avec Téhéran.

Seule exception : les sympathisants du FN

Plus de 7 sympathisants de La France insoumise sur 10 (71%) approuvent cette poursuite, ils sont 8 sur 10 chez les proches du Parti socialiste (82%), plus de 8 sur 10 du côté de La République en marche (85%), et les trois quarts des Français se disant proche du parti Les Républicains (74%). Il n'y a que les sympathisants du Front national, 6 sur 10 (59%), à estimer qu'il faut cesser tout commerce avec l'Iran.

 Nucléaire iranien : Emmanuel Macron paie dans l'opinion sa proximité avec Donald Trump, selon un sondage

*Enquête réalisée par internet du 9 au 11 mai 2018, sur un échantillon de 962 Français, représentatif de la population française âgée de 18 et plus.

EN BREF : LE MONDE

Ebola : l’OMS se prépare au « pire des scénarios » en RDC

L’agence spécialisée des Nations unies, qui a comptabilisé 32 cas, dont 18 morts, entre le 4 avril et le 9 mai, sonne l’alarme.

Le « pire des scénarios ». C’est ce à quoi se prépare l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a jugé, vendredi 11 mai, « élevé » le risque de propagation de l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC).

« Pourquoi sommes-nous préoccupés par cette épidémie ? Bien sûr, c’est une maladie mortelle, avec un taux de létalité qui va de 20 % à 90 %. Nous savons aussi que plusieurs éléments nous préoccupent, car ils risquent d’amplifier cette épidémie », a déclaré le directeur du programme de gestion des situations d’urgence de l’OMS, Peter Salama, lors d’un point de presse à Genève.

L’agence spécialisée des Nations unies a comptabilisé 32 cas (deux cas confirmés, 18 probables et 12 suspects), dont 18 morts, entre le 4 avril et le 9 mai, dans la région de Bikoro, située au nord-est de Kinshasa, à la frontière avec le Congo-Brazzaville.

Un sujet particulier d’inquiétude est le fait que les cas – bien qu’étant recensés dans une seule zone rurale pour l’instant – ont été signalés dans « trois emplacements distincts », a détaillé M. Salama. Autre facteur « amplificateur » : trois des 32 cas concernent des membres du personnel soignant (dont un est mort), a souligné M. Salama.

L’OMS critiquée pour la lenteur de sa réaction

L’épidémie d’Ebola la plus violente de l’histoire avait frappé l’Afrique de l’Ouest entre fin 2013 et 2016, causant plus de 11 300 morts sur quelque 29 000 cas recensés, à plus de 99 % en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. L’OMS avait alors été vivement critiquée pour la lenteur de sa réaction, beaucoup l’accusant d’avoir beaucoup trop tardé à décréter une « urgence de santé publique de portée internationale ».

La dernière épidémie en RDC remonte à 2017. Rapidement circonscrite, elle avait fait officiellement quatre morts.

Apparue pour la première fois dans l’ex-Zaïre (actuelle RDC) en 1976, la fièvre hémorragique Ebola vient d’un virus qui se transmet par contact physique avec des liquides corporels infectés. Le gibier de brousse est considéré comme un vecteur potentiel.

Les travailleurs humanitaires vont devoir surmonter d’autres difficultés pour venir en aide aux populations affectées. « La situation est absolument désastreuse sur le plan de l’infrastructure, il y a très peu de routes pavées, d’infrastructures électriques, très peu d’eau et d’infrastructures sanitaires », a noté M. Salama. « L’accès est extrêmement difficile. Il faut 15 heures en moto depuis la ville la plus proche », a-t-il dit, ajoutant que « la réponse sera très compliquée et coûteuse ».

L’urgence d’acheminer du matériel

Aussi, l’ONU espère acheminer du matériel sur place dès « ce week-end » grâce à des hélicoptères et l’OMS souhaite mettre en place un véritable « pont aérien » (avec des petits avions) dès que possible pour transporter davantage d’aide. Seul hic : l’absence de piste pour atterrir.

Sur place, l’OMS dispose déjà d’experts et espère mettre en place un laboratoire mobile ce week-end. Une autre équipe de 30 à 40 personnes, comprenant notamment des épidémiologistes, des logisticiens et des spécialistes des vaccins, doit aussi être envoyée. L’OMS attend en effet le feu vert des autorités de la RDC pour distribuer un vaccin expérimental contre Ebola.

Contrairement à ce qui s’était passé lors de la terrible épidémie de 2013-2016 en Afrique de l’Ouest, l’OMS a agi, cette fois, rapidement, a souligné M. Salama. « L’épidémie a été déclarée par le gouvernement mardi matin. En moins d’une heure, notre équipe de gestion des urgences était sur pied », a-t-il relevé.

L’ONG Médecins sans frontières met aussi en place un centre de traitement pour la prise en charge des cas dans la zone de santé de Bikoro, selon l’OMS. Bien que l’épidémie « semble être géographiquement limitée (…) dans une région éloignée », « le risque global est considéré comme élevé au niveau national en raison de la nature de la maladie et du manque d’informations épidémiologiques et démographiques pour estimer l’ampleur de l’épidémie », pointe l’OMS.

Les épidémiologistes doivent notamment essayer de déterminer son origine. « Nous savons que certains ont été infectés lors des enterrements et que d’autres l’ont été alors qu’ils s’occupaient de patients », a déclaré Pierre Formenty, qui dirige le département des Fièvres hémorragiques virales à l’OMS.

Au niveau régional, neuf pays voisins ont été mis en « état d’alerte » et le risque a été jugé « élevé » pour la République centrafricaine et la République du Congo, en raison de leur proximité avec le fleuve Congo, note l’OMS.

L’agence de l’ONU n’appelle toutefois pas à une restriction des échanges commerciaux et des vols des compagnies aériennes avec ces pays.

Dans les Hautes-Alpes, les militants de Génération identitaire sont passibles de poursuites

Le ministère de la justice a rappelé l’existence de deux infractions « visant les comportements hostiles à la circulation des migrants

C’est un rappel de la loi qui a relancé la polémique. Le procureur de Gap a été amené à révéler, vendredi 11 mai, de révéler l’existence de plusieurs procédures à l’encontre du groupe Génération identitiaire (GI) après la publication, le 4 mai, d’une circulaire du ministère de la justice, dont le contenu a été révélé par Mediapart mercredi et consulté par Le Monde vendredi. Le ministère y rappelait à tous les procureurs de France l’existence d’infractions « visant les comportements hostiles à la circulation des migrants ». Une semaine plus tôt, le procureur de Gap avait classé sans suite une enquête ouverte après que des militants du mouvement Defend Europe, lié au groupe d’extrême droite Génération identitaire (GI), s’étaient enorgueillis d’avoir « raccompagné » des migrants à la frontière franco-italienne dans la nuit du 26 au 27 avril. Ils faisaient alors déjà parler d’eux depuis le 21 avril, date à laquelle ils avaient bloqué un col des Hautes-Alpes à l’aide de grillages en plastique pour empêcher des migrants d’entrer sur le sol français.

Le parquet n’avait alors établi « aucune infraction pénale susceptible d’être reprochée à l’encontre de quiconque », provoquant la colère des associations d’aide aux migrants.

Il en existe pourtant, selon le ministère, qui se défend toutefois d’avoir voulu intervenir dans cette affaire. « Suite à plusieurs incidents en lien avec des passages à la frontière de migrants, plusieurs procureurs avaient interrogé la Chancellerie par l’intermédiaire des procureurs généraux, explique Rémy Heitz, auteur de la circulaire et directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère. Ces textes sont rarement appliqués, notre objectif était de rappeler l’état du droit afin que l’Etat puisse apporter une réponse coordonnée. »

 « L’Etat ne peut pas le tolérer »

La circulaire – qui rappelle également les délits dont sont passibles les personnes qui viennent en aide aux migrants et les immunités dont elles peuvent bénéficier – fait référence à deux infractions du chapitre « De l’usurpation de fonctions » du code pénal qui permettraient de poursuivre les militants identitaires.

La première, « l’immixtion dans une fonction publique », est passible de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende (article 433-12 du code pénal). « Le contrôle du respect des frontières, par la surveillance visuelle ou l’édification d’obstacles, par des personnes hostiles à la circulation des migrants (notamment des militants se revendiquant de la mouvance identitaire) » sont susceptibles de caractériser ce délit, tout comme « la reconduite à la frontière des migrants par ces mêmes personnes, y compris sans violence ».

Le 27 avril, des militants identitaires expliquaient au Monde : « On en a rencontré, on les a amenés à la frontière calmement, gentiment, et la police ensuite les a interpellés. » Ces derniers affirment être dans leur droit au motif que l’article 73 du code pénal autorise un individu à « appréhender l’auteur d’une infraction flagrante punie d’une peine d’emprisonnement », ce qui est le cas de l’entrée irrégulière sur le territoire. Mais le ministère met à mal cet argument en précisant que l’action doit pour cela être « isolée ». « Dès qu’une opération de contrôle ou de surveillance est organisée, on est dans de l’immixtion de fonction publique, et ça, l’Etat ne peut pas le tolérer », assure M. Heitz au Monde.

La circulaire mentionne également que les militants de Génération identitaire pourraient être poursuivis au titre de « l’exercice d’une activité ou l’usage de document créant la confusion avec une fonction publique », passible d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende (article 433-13 du code pénal). C’est notamment le cas lorsque l’on « fait croire, par son comportement ou par un ensemble de manœuvres, que l’on possède la qualité pour exercer la surveillance et le contrôle des frontières ».

D’autres enquêtes ouvertes

Alors, pour se défendre d’être « inactif » dans ce dossier, le procureur de Gap a réagi vendredi dans un communiqué, décidant de « lever le secret des enquêtes ». Il a précisé pour la première fois que l’enquête classée le 27 avril n’avait pour but que de « vérifier si ces individus [les militants de Génération identitaire] avaient commis des violences ou proféré des menaces ou tenu propos racistes » dans la seule nuit du 26 au 27 avril 2018 au col de Montgenèvre, ce qui a été rapidement écarté par l’enquête.

Mais le procureur a affirmé ne pas s’en être tenu là. Il a déclaré avoir aussi demandé aux forces de l’ordre « de relever toute infraction flagrante susceptible d’être reprochée aux membres de ce groupe “identaire” » et « d’ouvrir des enquêtes du chef d’usurpation de fonctions sur le fondement de l’article 433-13 (1°) du code pénal ». Mais, à ce jour, « aucune infraction n’a été relevée du chef d’activité créant une confusion avec une activité publique », selon le communiqué, qui précise que les migrants interrogés n’ont pas pris les militants identitaires pour des membres de forces de l’ordre. Le parquet a également révélé avoir demandé l’ouverture d’une « enquête préliminaire plus globale du chef d’immixtion dans une fonction publique (article 433-12 du code pénal) », dont les investigations sont en cours. Il décidera ensuite, en s’appuyant, entre autres, sur la circulaire du ministère, si « le délit d’usurpation dans une fonction publique est suffisamment caractérisé pour en poursuivre les auteurs identifiés ».

 Possibilité de porter plainte

Mais ces éléments n’ont qu’à moitié rassuré les associations. « Nous avions connaissance de ces textes et nous travaillons depuis des semaines à la collecte de témoignages, en lien avec d’autres associations et des avocats, explique Agnès Antoine, du pôle juridique du collectif Tous Migrants. Nous nous préparons à un nouveau classement sans suite. Nous étudions la possibilité de porter plainte et de nous constituer partie civile, mais nous voulons pour cela des éléments les plus solides possible. » En attendant, Génération identitaire, dont aucun militant n’a été interpellé, assure poursuivre des « opérations de surveillance » dans les Alpes, ce que confirment les associations d’aide aux migrants. Ces dernières dénoncent le « deux poids, deux mesures » du procureur, qui a par ailleurs engagé le 23 avril des poursuites contre des militants venus en aide aux migrants. Ils seront jugés le 31 mai pour « aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière et en bande organisée ».

EN BREF : LE POINT

TRIBUNE. Air France, la pépite fiscale de la France

Michel Soubrouillard, secrétaire adjoint du comité d'entreprise des pilotes d'Air France, décrit un système qui marche sur la tête.

PAR MICHEL SOUBROUILLARD

Michel Soubrouillard, commandant de bord de Boeing 777 et ancien pilote de chasse, est secrétaire adjoint du comité d'entreprise des pilotes d'Air France. Il livre son analyse du conflit social dans la compagnie.

Le président d'Air France, on le sait, a largement fait les frais de ce rejet de l'appareil. Comme une leçon mal comprise, ceux-là mêmes qui ont bénéficié du « dégagisme » deviennent prompts aux sermons, oubliant ainsi leur propre histoire, parfois très « personnelle ».

« On » nous explique que « l'État n'est pas là pour éponger les dettes ». Avertissement à l'emporte-pièce de la tutelle, au seul dessein de marquer les esprits. Pourtant le gouvernement n'adopte-t-il pas une position inverse en ce qui concerne la SNCF ? Deux dossiers équivalents, deux méthodes différentes ! La vision de la politique ne devrait-elle pas être plus globale pour être efficace, et cohérente pour être comprise ? L'État n'est pas là pour éponger les dettes. Soit. Pas même les siennes ? N'est-ce pas l'État qui contraint ses propres entreprises à acheter selon son bon vouloir, pour sauver sa politique ? Souvenons-nous de ces TGV achetés par la SNCF sous pression de l'État pour sauver le site Alstom de Belfort. Quinze TGV prévus pour le réseau Intercités et qui rouleront au pas. Automne 2007. Au cours du Grenelle de l'Environnement, le gouvernement de l'époque lance l'idée de réaliser quatre tronçons à grande vitesse, dont Tours-Bordeaux. Pour le montage financier, l'État a recours à des fonds privés en concédant l'infrastructure pour 44 ans (bail emphytéotique) à Lisea (au capital duquel s'inscrit Vinci). En clair, pour se rembourser, Lisea instaure un péage pour chaque TGV empruntant les voies. À un niveau tel que les comptes d'exploitation de cette ligne par la SNCF deviennent déficitaires au-delà de 13,5 passages par jour. Écartée de toute négociation, elle tentera donc de limiter les passages de trains ; un comble ! Mais c'était sans compter sur la colère des élus locaux qui exigent que les TGV roulent plus nombreux et s'arrêtent dans leur ville. L'État tranchera pour 18 TGV par jour ! Bien avant la fusion avec KLM, l'État demanda à Air France de servir de compagnie de lancement de certains Airbus. On découvrit plus tard, dans les comptes de la compagnie hollandaise, que le transporteur français avait fort surpayé ses avions. Air France et la SNCF ne sont pas des entreprises comme les autres. Vrai. Non pas qu'elles le décident, mais plutôt parce que les gouvernements successifs les rendent différentes ! À l'aune de l'actualité sociale de ce début d'année serait sans doute venue l'heure d'alerter l'État moralisateur sur les dossiers sociaux actuels (ADP-Air France, Notre-Dame-des-Landes, SNCF) et la présence, dans les alentours, du groupe Vinci. Quelle est cette nouvelle gouvernance qui fait la part belle aux investisseurs privés, et détrousse l'État ? Les péages autoroutiers qui enrichissent Vinci, et non notre pays, ont pourtant fait couler beaucoup d'encre. La collecte d'impôts et taxes passe désormais par le privé, qui se sert dans le même temps avec concupiscence et complicité.

Au Japon, depuis 2010, la « descente du paradis » plus connue sous l'appellation « amakudari » est devenue interdite. Impossible désormais à une secrétaire d'État de devenir directrice de la JAL, puis directrice de Japan Railway avant de finir ministre de la Guerre.

À Air France, bien des serviteurs de l'État ont fait carrière, ce dont nous pouvons parfois nous féliciter, mais une forme de rétropantouflage agace. On passerait dans la compagnie en attendant mieux, plus ou simplement parce que les gouvernements changent. Seul ou en groupe. Air France et son personnel, plus lucides sur leur situation que ne le laissent croire leurs contempteurs ignorants ou intéressés, sont impuissants face à cet opportunisme. Eux qui voient leurs patrons nommés « démocratiquement » par un État qui ne détient que 14 % des actions.

C'est à s'y perdre ! Qui aide qui au final ? Est-ce vraiment l'État qui aide Air France comme il le prétend ou ne serait-ce pas plutôt la compagnie nationale, tout comme la SNCF, qui servirait de premier valet de pied ? Dire, avec une légèreté sarcastique, qu'Air France pourrait bien mourir n'est pas objectivement un non-sens ; entre autres à cause des surcharges décidées par le propriétaire lui-même, sous une forme d'alchimie abracadabrantesque qui transmute les taxes dont il la plombe en or fiscal, par le biais de ses intermédiaires. Air France est un client captif d'État opérant dans une libre concurrence mondiale. Air France participe substantiellement à l'impôt, taxes, redevances et autres charges. Il y a 24 ans, Christian Blanc obtint une recapitalisation à hauteur de 3 milliards. Dans les 24 années qui ont suivi, la Compagnie Air France a pu contribuer au budget de la nation certainement pour plus de 130 milliards d'euros, sans compter le cortège de taxes et autres impôts de ses 47 000 salariés. Que vaudrait ADP sans Air France, que vaudrait la taxe Chirac sans la France ? Lorsque l'État dit ne pas être là pour éponger les dettes, il parle de quelles dettes ? La valeur de l'exemple, en l'espèce, sera une vertu salutaire.

Extrême gauche, un racisme qui ne dit pas son nom

Réunions en non-mixité, chasse à l'appropriation culturelle, obsession du genre. Enquête sur les dérives de l'antiracisme dit « intersectionnel ».

Ce lundi soir 23 avril, dans l'amphi B2 de l'université Paris-VIII, à Saint-Denis, où une main révoltée a inscrit à la bombe « Moins de tribune, plus de tribu », le front commun des facultés contre la sélection paraît bien mal en point. Assise derrière un bureau et filmée par ses camarades, Samira lit le communiqué fondateur de la Riposte antiraciste populaire, la RAP : « La convergence des luttes n'est qu'un outil de marketing politique, une punch line vide de réalité qui sert à cacher les différentes discriminations que l'on retrouve dans les mouvements de gauche. »

EN Bref : le Journal du dimanche

Paris : des garages et parkings transformés en logements

Avec la fin programmée de l’automobile en ville, les "bâtiments pour voitures" deviennent obsolètes. Le JDD présente le premier lauréat de Réinventer Paris II dans l’ancien garage Renault de la rue Amelot (11e).

Au moment où l'automobile individuelle polluante vit ses derniers jours à Paris, nous devons sauver les garages !" Jean-Louis Missika, l'adjoint d'Anne Hidalgo chargé de l'architecture et de l'urbanisme, conscient que la réduction de la place de la voiture reste un sujet sensible, n'en est pas moins persuadé que la capitale tourne une page, celle de l'ère automobile. Déjà, 65% des ménages parisiens ne possèdent pas de voiture. Cette disparition programmée s'accompagne nécessairement d'une mutation des garages et des parkings devenus inutiles. C'est pourquoi le maire adjoint se fait l'avocat de ces bâtiments industriels de cœur de ville menacés de destruction : "Nous devons veiller à les préserver et à les transformer en logements, par exemple, tout faire pour éviter les démolitions-reconstructions, qui sont une absurdité écologique et, parfois, un crime patrimonial."…

La Russie se pose en intermédiaire dans le conflit entre Israël et l'Iran.

Alors que la tension est forte entre l’Iran et Israël, les regards se tournent vers le Kremlin pour éviter une escalade de violences. "Nous appelons la Russie à utiliser son influence en Syrie pour prévenir de nouvelles attaques iraniennes", a déclaré jeudi Theresa May

 Première ministre du Royaume-Uni. "La Russie doit prendre sa place dans la nécessité diplomatique qui s’ouvre", a approuvé le même jour le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Dans ce conflit, Moscou occupe en effet une place à part puisqu’il entretient de bonnes relations avec les deux belligérants. Après des tirs israéliens lundi soir contre un dépôt d'armes des Gardes de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien, près de Damas, la situation s’était encore envenimée dans la nuit de mercredi à jeudi. Plusieurs tirs de roquettes attribués à l’Iran vers des positions israéliennes ont engendré une riposte de Tel-Aviv contre une dizaine de cibles iraniennes en Syrie. La France et l’Allemagne ont alors appelé à la désescalade tout en condamnant les attaques iraniennes.

Nétanyahou s'est rendu à Moscou mercredi

De son côté, le Kremlin a aussitôt fait part de sa "préoccupation" et dit espérer de la "retenue de toutes les parties", appelant les deux pays à résoudre leurs désaccords "exclusivement par les voies diplomatiques". Lors d'une conférence de presse, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a affirmé que Moscou avait mis en garde toutes les parties contre "toute action qui pourrait se révéler provocatrice de part et d'autre", y compris lors de la visite de Benjamin Netanyahu mercredi.

Le Premier ministre israélien est ainsi allé rendre visite à Vladimir Poutine pour la deuxième fois de l’année. Malgré certains désaccords comme sur le nucléaire iranien, les deux dirigeants ont fait part de leur volonté de "chercher des solutions" pour résoudre la crise au Moyen-Orient. La question de la Syrie a également été évoquée. Israël reproche à la Russie de vouloir vendre des missiles S-300, un nouveau système de défense antiaérienne, au régime de Bachar el-Assad avec qui Tel-Aviv est officiellement en guerre. Une telle démarche réduirait la puissance de frappes d’Israël dans la région. Déjà plusieurs fois évoquée dans le passé, cette option aurait été réactivée récemment par Moscou après les raids aériens du 9 avril menés par Israël près de la ville de Homs en Syrie. Selon un article du Figaro, si la Russie avait par le passé tendance à fermer les yeux sur les raids israéliens en Syrie, Vladimir Poutine aurait alors élevé le ton face à Benjamin Nétanyahou. Des relations qui se sont apaisées puisque selon le tweet du journaliste israélien pour Haaretz Asaf Ronel, "il semble que la visite de Nétayanhou à Moscou ait été couronnée de succès : un conseiller de Poutine a dit à un journal russe que le Kremlin ne discutait pas avec Assad à propos de la vente des systèmes de défense S-300".

La Russie et l'Iran : principaux soutiens de Bachar el-Assad

Moscou discute donc avec Tel-Aviv mais aussi avec Téhéran. Longtemps antagonistes, la Russie et l'Iran ont vu leurs relations s'améliorer avec la fin de la Guerre froide. Aujourd’hui, ils sont les deux principaux alliés du régime de Bachar el-Assad en Syrie. L'Iran fait également parti du processus d'Astana mis au point par la Russie pour tenter de régler le conflit syrien. Aussi, lors d'une semaine où Donald Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, Vladimir Poutine s’est beaucoup activé diplomatiquement en faveur du texte de Vienne. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, et son homologue iranien, Abbas Araghchi se sont rencontrés à Téhéran tandis que le chef de la diplomatie iranienne Mohammed Javad Zarif se rendra bientôt à Moscou.

Alexandre Krylov, spécialiste des Affaires étrangères à l'université russe MGIMO résume la situation à l'AFP : "Le rôle de la Russie comme médiatrice est fortement apprécié dans la région. Ce rôle va se renforcer" si la crise entre Israël et l'Iran s'aggrave. Une stratégie qui a ses limites selon l'expert Alexeï Malachenko : "Même avec la meilleure volonté du monde, personne ne peut amener l'Iran et Israël à la même table".

EN BREF : LE PARISIEN

Paris : le ras-le-bol des locataires des hôtels-taudis

Les occupants de deux hôtels meublés dégradés ont manifesté ce jeudi pour dénoncer leurs conditions de logement… et les pressions qu’ils subissent pour les inciter à partir.

« Vraiment minable ! » Cette dame qui vient d’écouter l’un des occupants du Bellevue — un modeste hôtel meublé de Belleville (XXe) — énumérer les pressions du propriétaire des lieux pour les faire partir, avoue son écœurement. Eau chaude coupée, portes des toilettes ou d’une deux seules douches de l’établissement démontées, trappes d’aération condamnées, recrutement d’un vigile avec chien, menaces verbales et intimidations…Les locataires de cet hôtel de 22 chambres — essentiellement des Chibanis (cheveux blancs en Arabe) qui habitent là à l’année — vivent un enfer depuis que le propriétaire a décidé de faire place nette pour transformer l’établissement. Impossible pourtant pour la plupart d’entre eux de partir. « Pour aller où ? », interroge Saad, 83 ans, le doyen des locataires qui habite dans une chambre double du Bellevue (facturée 440 € par mois)… depuis 1971 !

Ce jeudi ce Chibani et ses « voisins », qui ont décidé de s’opposer à leur éviction, ont participé à une manifestation organisée à l’appel du DAL (Droit au logement) sous les fenêtres de l’hôtel en question. « Les locataires à l’année doivent normalement avoir un contrat qui équivaut à un bail renouvelable par tacite reconduction », rappelle Jean-Baptiste Eyraud, président du DAL, en prenant la tête du cortège. « Les propriétaires de ce type d’hôtel-taudis ne peuvent pas faire n’importe quoi. S’ils veulent se débarrasser leurs locataires, il faut un jugement d’expulsion et des relogements », poursuit le militant associatif qui manifestera quelques heures plus tard devant l’hôtel Colonnes, un meublé du XIIe arrondissement, où les mêmes procédures d’éviction sont en cours. « Dans le cas de l’hôtel Bellevue, il n’y a pas eu de vente, donc pas de possibilité de préemption de notre part », indique de son côté Ian Brossat, adjoint (PC) à la mairie de Paris chargé du logement, venu soutenir les chibanis. « Nous avons tout de même des moyens de recours », poursuit l’élu en précisant que le service municipal de l’habitat inspectera l’hôtel dès lundi puis transmettra son rapport à la préfecture de police. « Dans certains cas, ce type de procédure peut se conclure par une interdiction d’habiter avec obligation de relogement. »

Impossible pour les chibanis d’en discuter avec leur « bailleur ». A l’arrivée devant l’hôtel, ils ont trouvé la porte close et gardée par un vigile. Ni le propriétaire de l’hôtel Bellevue, ni celui des Colonnes n’ont pu être joints.

Ouvertures abusives : les supérettes parisiennes dans le viseur

Quelque 70 supérettes parisiennes suspectées d’ouvrir illégalement ont fait l’objet de constats d’huissiers le 1er mai, sous la houlette des syndicats du commerce.

Une opération coup de poing, en pleine fête du Travail. Ce mardi 1er mai, le Comité de liaison intersyndicale du Commerce de Paris (Clic-P) (*), qui a fait son cheval de bataille de la lutte contre la déréglementation des horaires dans le commerce parisien, est parti à l’assaut des supérettes qui pratiquent des ouvertures hors du cadre légal, les dimanches et jours fériés.

Après avoir préalablement prévenu les grands groupes de distribution, Casino, Carrefour , Monoprix, Intermarché et Auchan, pour les avertir que les constats d’ouvertures illicites ne resteraient pas sans suite, une quarantaine de militants et deux huissiers mandatés par les syndicats, se sont présentés dans quelques 70 commerces, principalement situés dans les XIe, XIIe et XXe arrondissements. Mais également dans les IIe, Xe, XVIe et XIXe. Tous avaient déjà l’objet de procédures judiciaires, voire de condamnations (lire ci-dessous).

Objectif : effectuer des achats pour pouvoir prouver devant les tribunaux, ticket de caisse à l’appui, que la boutique était bel et bien ouverte à une heure à laquelle elle n’aurait pas dû l’être : les commerces de détail alimentaires employant des salariés, ne peuvent ouvrir que jusqu’à 13 heures les dimanches... Et pas du tout le 1er mai, jour férié, chômé et payé : « Nous aurons dans quelques jours les détails des constats d’huissiers, mais la quasi intégralité des supérettes visitées étaient en infraction », détaille Eric Scherrer, délégué Seci-Unsa.

 «Il y a une accélération de la triche »

 « Depuis deux ans, il y a eu une véritable accélération de la triche. A part dans certaines chaînes, qui à force d’être condamnées, restent dans les clous. Mais on compte tout de même à Paris quelques 150 commerces qui ouvrent régulièrement dans l’illégalité, ce qui concerne près de 600 salariés : le fait de méconnaître les dispositions légales est puni d’une contravention de 750 € par employé indûment présent sur son lieu de travail... Même si les salariés nous assurent systématiquement qu’ils sont consentants et payés double...»

Comme il le fait systématiquement, le Clic-P confiera à son avocat sous une dizaine de jours la liste des supérettes épinglées et lancera une procédure au civil. Jusqu’à ce jour, le Comité a gagné la totalité des procès intentés contre la grande distribution...

Plusieurs condamnations

Depuis presque huit ans, le Clic-P (Comité de liaison intersyndicale du commerce de Paris), ce groupement unique en France, est devenu synonyme de cauchemar pour les grandes enseignes de distribution.

Né en 2010, autour de quelques syndicalistes, inquiets des effets de la loi Maillé qui rendait plus aisée l’ouverture dominicale des commerces, le comité a multiplié, devant le tribunal de grande instance de Paris, les actions contre les contrevenants. Des emblèmes, comme l’Apple Store ou Uniqlo, en ont fait les frais. D’autres ont renoncé aux ouvertures nocturnes ou dominicales avant d’être traduites en justice. Et des dizaines de supérettes parisiennes ont perdu en première instance, ou en appel.

En 2011, huit magasins Monop, G 20, Carrefour City, Franprix et Spar avaient été sommés de ne plus accueillir la clientèle le dimanche après 13 heures, sous peine d’avoir à verser 6 000 € par ouverture illicite. L’année suivante, deux autres vagues de 12 puis 18 supérettes, essentiellement des enseignes Franprix et Carrefour City, avaient également écopé d’astreintes dissuasives. Toujours la même méthode, rodée depuis 2010 : la présentation devant le tribunal civil de tickets de caisse obtenu hors des heures légales de travail…

Une personne tuée à Paris dans une agression au couteau, le parquet antiterroriste saisi

L’assaillant a également fait quatre blessés samedi soir, avant d’être abattu. Selon plusieurs témoins, il a crié « Allahou akbar ! » lors de l’attaque.

Le procureur de la République de Paris, François Molins, a annoncé avoir saisi la section antiterroriste du parquet, samedi 12 mai, après qu’un homme a agressé plusieurs personnes avec un couteau, dans le 2e arrondissement, près de l’Opéra. L’attaque a fait un mort et quatre personnes blessées, a expliqué la préfecture de police. L’agresseur est mort, abattu par les forces de police, toujours selon la préfecture.

L’organisation Etat islamique (EI), via son organe de propagande Amaq, a attribué les faits à « un soldat du califat ».

Peu après le drame, la préfecture de police avait précisé que deux des blessés l’étaient « grièvement » et que les deux autres l’étaient « légèrement ». Mais plus tard dans la nuit, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a fait savoir que les quatre personnes blessées étaient, désormais, hors de danger. « Je viens de voir la personne la plus grièvement blessée, elle va mieux, elle est sauvée », a déclaré à la presse le ministre, qui s’est rendu à son chevet à l’hôpital parisien Georges-Pompidou. Deux de ses amis sont « hors de danger », la quatrième personne est « hors de danger aussi », a ajouté M. Collomb. « Un jeune homme de 29 ans a perdu la vie », a-t-il poursuivi, relevant que « c’est à nouveau la jeunesse de France qui est frappée ».

L’attaque a eu lieu en début de soirée, autour de 21 heures, rue Monsigny, à quelques centaines de mètres de l’Opéra. Samedi soir à 22 h 20, la station de métro Quatre-Septembre, située a proximité, était fermée par mesure de sécurité, a fait savoir la RATP.

 « Allahou akbar ! »

Selon plusieurs témoins, l’assaillant a crié « Allahou akbar ! » lors de l’attaque, ce qui a motivé, avec le « mode opératoire », la saisine de la section antiterroriste sous la qualification «d’ association de malfaiteurs terroriste » et « assassinat et tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en lien avec une entreprise terroriste », a détaillé M. Molins, lors d’une conférence de presse sur les lieux de l’attaque.

Indonésie : l’Etat islamique revendique une série d’attaques meurtrières contre des églises

Une famille de six personnes, dont deux petites filles, est responsable des attaques suicide, qui ont fait au moins 13 morts et ont été revendiquées par l’Etat islamique.

Une famille de six personnes, dont deux petites filles, est responsable des attaques-suicides menées dimanche 13 mai, contre trois églises à Surabaya en Indonésie, pays musulman le plus peuplé au monde, a rapporté la police. Ces attaques, qui ont fait au moins 13 morts et des dizaines de blessés, dont deux policiers, ont été revendiquées par l’organisation djihadiste Etat islamique (EI), a annoncé le chef de la police nationale, Tito Karnavian.

La famille, comprenant la mère et le père ainsi que deux fillettes de 9 et 12 ans et deux fils de 16 et 18 ans, était liée au mouvement Jamaah Ansharut Daulah, un groupe qui soutient l’EI, a-t-il ajouté. Les trois attaques ont été perpétrées dans trois endroits différents à dix minutes d’intervalle, la première explosion s’étant produite à 7 h 30 locales (2 h 30 heure de Paris), a précisé la police de Surabaya, deuxième ville du pays.

Selon l’organe de propagande du groupe EI, l’agence Amaq, « trois attaques kamikazes » ont fait des morts et des blessés « parmi les gardiens des églises et des chrétiens dans la ville de Surabaya ».

Ces attaques interviennent à quelques jours du début du ramadan dans ce pays d’Asie du Sud-Est qui est en état d’alerte depuis la série d’attentats perpétrés ces dernières années, certains par l’organisation Etat islamique.

L’un des assaillants tués

Au moins l’un des assaillants qui ont fait exploser leurs bombes à Santa Maria a été tué. Il n’a pas été précisé dans l’immédiat si les autres assaillants avaient péri. Des démineurs de la police ont, par ailleurs, désamorcé des bombes à la Gereja Pantekosta Pusat Surabaya (église pentecôtiste du centre de Surabaya).

L’intolérance religieuse a augmenté ces dernières années en Indonésie, pays de 260 millions d’habitants, dont près de 90 % sont de confession musulmane, mais qui compte aussi des minorités comme les chrétiens, hindous et bouddhistes. D’autres attaques visant des églises se sont produites ces dernières années à travers cet archipel d’Asie du sud-est.

EN BREF : 20 MINUTES

Grève à la SNCF : Trafic « très perturbé » lundi avec environ 30% des trains en circulation

Le trafic ferroviaire sera « très perturbé » lundi avec en moyenne un TGV, TER ou Transilien sur trois prévu, selon les prévisions de trafic de la direction de la SNCF publiées dimanche, à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation baptisée « journée sans cheminots ». Selon la SNCF, il y a eu « des menaces d'exactions et blocages de gares ». « Si de telles exactions devaient avoir lieu, la SNCF fera preuve d'une grande fermeté », poursuit le communiqué.

Moins d'un RER sur trois

Pour cette 18e journée de grève depuis début avril, les perturbations seront encore plus fortes sur les trains Intercités : seul un sur cinq devrait circuler. En Ile-de-France, le trafic sera également « très perturbé » sur toutes les lignes de RER (A, B, C, D et E) avec parfois moins d'un train sur trois. À l'international, deux trains sur cinq seront assurés en moyenne, sauf pour les Eurostar et Thalys (trafic quasi normal). Selon les régions, la circulation sera très contrastée. Pour les TGV, les lignes de l'axe Atlantique (deux trains sur cinq), de l'axe nord ou sud-est (un train sur trois) seront particulièrement touchées. Même chose pour les trains Intercités, avec seulement un train sur six pour les lignes Paris-Rouen-Le Havre, Paris-St-Quentin-Maubeuge, ou Bordeaux-Marseille.

Début de la consultation

En Ile-de-France pour les lignes Transilien, et pour les lignes Intercités, la SNCF conseille aux voyageurs « de privilégier des itinéraires alternatifs ou à reporter leur voyage dans la mesure du possible ». Unis depuis le début de la contestation, les syndicats ont en outre décidé de lancer une consultation auprès des 147.000 salariés. Baptisée « vot'action », elle s'ouvre lundi à 10h et prendra fin le 21 mai à 10h, quelques jours avant l'examen de la réforme au Sénat.

Attaque au couteau : Droite et extrême droite demandent des «actes» au gouvernement

TERRORISME Les Républicains, Debout la France et le Front national ont demandé au gouvernement des «actes» et non plus des «commentaires» pour éviter de nouvelles attaques comme celle perpétrée samedi soir dans le cœur de Paris.

Ils n’ont pas perdu de temps. Les responsables des partis de droite et d’extrême droite demandent des comptes au gouvernement après l’attaque au couteau qui a fait un mort samedi soir à Paris. « Maintenant nous attendons une information essentielle. Par quelle filière ce terroriste islamiste et sa famille sont-ils présents sur notre territoire ? » a tweeté dimanche matin la présidente du FN, Marine Le Pen.

L’ancienne finaliste de la présidentielle de 2017 réagissait au fait que l’assaillant, qui a tué samedi soir dans le IIe arrondissement une personne et en a blessé quatre autres avant d’être abattu par la police, était né en Tchétchénie.

« Maintenant nous attendons une information essentielle. Par quelle filière ce terroriste islamiste et sa famille sont-ils présents sur notre territoire ? » MLP

« À quoi peut bien servir cette fiche "S" ? » Il était également fiché « S », a appris ce dimanche 20 Minutes de source judiciaire. « À quoi peut bien servir cette fiche « S » si on ne s’en sert pas pour mettre ces bombes à retardement hors d’état de nuire sur le sol français ? » a aussi déclaré la présidente du FN. Elle s’est aussi interrogée sur l’utilité du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, qui « balbutie à chaque attentat des commentaires d’une vacuité affligeante ».

« Samedi soir, Marine Le Pen avait déjà réagi en apportant son « soutien à nos forces de l’ordre qui ont neutralisé un assaillant islamiste à Paris ». « Le peuple français ne se contentera plus de commentaires. Ce sont des actes qui sont attendus », avait-elle asséné. »

Thibaut Chevillard : « Attaque au couteau à Paris: L'assaillant faisait l'objet d'une fiche  "S" »(source judiciaire à @20Minutes)

Même tonalité chez Laurent Wauquiez, président de LR : « Une fois encore, la barbarie islamiste fait couler le sang dans notre pays. Dans la guerre contre le terrorisme, les mots ne suffisent pas, il faut des actes ».

Hommage à nos forces de l’ordre et pensées aux victimes et à leurs proches. Une fois encore, la barbarie islamiste fait couler le sang dans notre pays. Dans la guerre contre le terrorisme, les mots ne suffisent pas, il faut des actes.

Le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ancien membre de LR a toutefois relevé que le « risque zéro n’existe pas ». « Ce n’est jamais facile, celui qui dit "avec moi, ça se passerait mieux" est un menteur ». Mais il attend d’Emmanuel Macron une « réponse forte », a-t-il expliqué au Grand Rendez-vous CNews-Europe1-Les Echos. « J’ai envie de savoir si des propositions peuvent être entendues », a-t-il ajouté, évoquant la « consultation de sites jihadistes ».

« L’inaction de l’État » :« Les attentats sont imprévisibles, mais nous ne pouvons pas accepter l’inaction de l’État ! », s’est emporté dans un communiqué le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan. « Où est la "task force" de Monsieur Macron ? Où est la loi antiterroriste ? Où sont les actes derrière la communication du gouvernement ? », a-t-il fait valoir. On va encore entendre les mêmes discours creux d’inaction et d’impuissance ! La loi antiterroriste est insuffisante, il faut rétablir l’état d’urgence et prendre les mesures concrètes que je n’ai cessé de proposer

 

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